Aujourd’hui comme hier, l’adolescence est une période difficile pour les jeunes. Même si c’est vrai que les ados d’aujourd’hui ont changé. Car, on assiste plus à des conduites à risques : conduites sexuelles, sportives, conduites en véhicules motorisés à risques, alcool et cannabis. Ce sont des comportements qui prennent de l’ampleur, de la même façon que les piercings et les scarifications.
D’ailleurs, d’aucuns dissent que la période de l’adolescence se caractérise par une quête identitaire dans laquelle les codes vestimentaires, les attitudes et les comportements traduisent le besoin d’appartenir à un groupe. Ainsi, parmi ces comportements, il y a l’hyper sexualisation des jeunes. Et cela se traduit par : le haut du string qui dépasse, le nombril à l’air, le maquillage excessif, j’en passe. On a l’impression que c’est avec des tenues hyper sexualisées que les jeunes filles entrent dans l’adolescence et découvrent leur propre sexualité.
C’est dans ce sens que des auteurs avancent la théorie de la désorganisation sociale, la scolarisation, l’urbanisation affaiblissent les structures traditionnelles par un relâchement du contrôle des adultes sur les jeunes. Ce relâchement se manifeste par le non-respect des normes traditionnelles et la perte d’intérêt à l’égard de l’initiation coutumière de la sexualité des jeunes. Les jeunes adoptent ainsi de nouveaux comportements sexuels, dirigés vers la satisfaction des besoins personnels et la gratification individuelle. La disparition de l’exigence de la virginité de la jeune fille dans les sociétés où elle était une condition pour le mariage est une des preuves du relâchement de la morale sexuelle traditionnelle.
Comme pour le modernisme et les médias, les jeunes découvrent de nouvelles pratiques sexuelles (masturbation, préliminaire sexuels, sexe anal et oral). En effet, les médias favorisent la précocité de l’activité sexuelle par l’introduction de valeurs et modèles étrangers en matière de sexualité. Outre, on note que le comportement sexuel des ados est souvent motivé par un intérêt économique ou social. Il y a des jeunes qui s’adonnent à l’activité sexuelle en échange de cadeaux, d’habits ou de sommes d’argent. Ce genre de relation sexuelles sont dénommées : «sugar daddies », « sponsors », « V.V.V » (Voiture, Villa, Voyage).
Mais aussi, il y a des jeunes qui s’adonnent à la sexualité pour des raisons matrimoniales. De ce fait, la conclusion du mariage se fait en plusieurs étapes : concubinage, fiançailles avec ou sans enfants, mariage coutumier, mariage civil. Et enfin, on a des jeunes qui s’adonnent à la sexualité pré conjugale pour satisfaire leur curiosité : acquisition d’expérience afin de plaire plus tard à leur conjoint. Certaines filles s’engagent dans l’activité sexuelle et perdent leur virginité sous la pression des copines. Dans ces milieux, les filles vierges sont souvent traitées de naïves, sottes, ignorantes, non civilisées. ).
Toutefois, on note que l’instruction et la religion sont des portes d’ouverture culturelle. Elles sont un facteur de prévention des IST/VIH/SIDA et des grossesses non désirées par l’utilisation correcte des préservatifs et contraceptifs. Ainsi, on peut voir cette attitude dans les réactions des pays conservateurs catholiques ou musulmans lors de la Conférence Mondiale sur les Femmes de Beijing où le fait que «la sexualité entre dans les droits individuels est considéré par les représentants de ces pays comme un encouragement à l’homosexualité, ou lesbianisme, aux relations sexuelles en dehors du mariage et entre adolescents avant le mariage. Autre constat, près d’un collégien sur cinq a déjà été ivre. Idem, c’est au collège que certains ados découvrent leur première cigarette. Cependant la consommation de cannabis est moins courante chez les adolescents. Seulement quelque uns affirme avoir déjà testé cette drogue.
Enfin, pour expliquer ces comportements, dans certain cas, ces consommations reflètent une véritable souffrance. Mais il y a aussi chez les jeunes des comportements à risques, qui sont des ‘’pour faire comme les autres’’, pour appartenir à un groupe. Donc, il faut être présent et toujours à l’écoute, accompagner les jeunes au travers de l’adolescence, et surtout l’aider à devenir un adulte responsable.
21 Commentaires
Papa
En Janvier, 2014 (19:43 PM)On peut penser valablement que l’objectif visé par le Procureur de la république en annonçant des montants faramineux « détournés » est de légitimer aux yeux de l’opinion publique la poursuite de la traque des biens mal acquis ; celle-ci étant ralentie depuis quelques mois par la désapprobation générale des manières utilisées par Mimi Touré ex ministre de la justice devenue premier ministre et par le dossier cocasse de Karim Wade qui n’avance pas.
En effet, le procureur de la république a publié des informations revêtues du sceau « secret – instruction ». En plus , il n’a pas explicité la nature de la somme colossale qu’il dit avoir trouvée dans les banques et appartenant à Aida Ndiongue . Son intervention a laissé croire que les 31 ,5 milliards de francs Cfa « trouvés » sont réellement dans les comptes bancaires de Aida Ndiongue c’est-à-dire inscrits sur les livres de la CBAO et des autres institutions financières concernées par cette affaire .Or les montants annoncés représenteraient la somme des marchés obtenus par Aida Ndiongue au cours de la période visée. Pourtant les marchés en question ont fait l’objet de passation régulière et ont été validés par le Premier ministre d’alors devenu Président de la République a souligné à juste titre récemment l’ex ministre libéral Oumar Sarr . C’est ainsi que les 23 milliards de francs Cfa que le procureur de la République dit avoir trouvé le 07 janvier 2014 seraient le montant total de 6 marchés et non de l’argent trouvé dans les caisses des banques.
De même, le procureur de la république dit avoir trouvé des bijoux en or et en diamant d’une valeur de plus de 15 milliards de francs Cfa mais il n’a pas révélé à l’opinion publique comment ces bijoux ont été évalués et qui est l’expert agréé qui a été réquisitionné par ses propres services pour procéder à leur évaluation et en certifier leur valeur exacte ?
En tout état de cause, Aida Ndiongue a été vilipendée et dénigrée par le procureur de la république qui a affirmé publiquement devant les caméras du monde que la richesse de l’ex Sénatrice pourrait être « dépensée, brûlée » à raison de 1,3 millions de francs cfa par une personne pendant 100 ans.
Il est regrettable de constater que c’est la même méthode qui a été utilisée par le procureur spécial Alioune Ndao dans l’affaire Karim Wade qui revient : le montant de 697 milliards incriminés lors de la première inculpation de l’ancien ministre libéral et fils de l’ex Président ne reflète pas la situation exacte de ses comptes bancaires à l’époque. Il représente plutôt le montant correspondant à l’estimation du patrimoine fictif (DPW, BMCE, SHS ….) qui lui a été attribué injustement et exhibé à travers les medias par le Procureur spécial. Cela a été suffisant pour jeter le discrédit sur Karim et brouiller l’opinion nationale et internationale pendant très longtemps.
L’autre confusion grave est l’intrusion du procureur de la république, chargé de l’enquête préliminaire, dans l’instruction du dossier. Or l’instruction des affaires pénales relève exclusivement du juge d’instruction . Il y’ a eu non seulement violation du secret de l’instruction par le procureur de la république qui a révélé à l’opinion « des éléments nouveaux du dossier » mais un télescopage inadmissible entre celui-ci et le juge d’instruction dans le champ de l’instruction.
Cette situation s’est déjà produite dans la gestion des dossiers de la traque des dignitaires de l’ancien régime notamment dans le dossier de Karim Wade où le procureur spécial Alioune Ndao a « repris » celui-ci pour lui infliger arbitrairement une seconde mise en demeure suivie d’une autre inculpation après 6 mois de détention et de blocage pour absence de preuve alors que l’affaire est toujours en instruction dans la commission provisoire .
Aida Ndiongue a été aussi déférée par la gendarmerie à la suite de l’information ouverte par le procureur de la République puis inculpée par le juge . Or cela n’a pas empêché le procureur de la république de revenir à la charge plusieurs semaines après, à la suite de « nouvelles investigations » avec de nouvelles révélations en vue de préparer le juge et l’opinion à une nouvelle inculpation pour la même affaire.
Pourtant le juge d’instruction comme le juge de la commission d’instruction « peut procéder à des interrogatoires et à des auditions, délivrer des commissions rogatoires ou des délégations judiciaires et décerner tout mandant nécessaire à l’accomplissement de sa mission et à la manifestation de la vérité ». Pourquoi donc, à ce stade de l’instruction, le procureur de la république ou le procureur spécial se remet-il à enquêter à nouveau et à empiéter sur les prérogatives du juge d’instruction ou du juge de la commission provisoire ?
Que servent alors les cabinets d’instruction et les chambres ou commission d’instruction si le procureur de la république ou le procureur spécial peut à tout moment s’emparer d’un dossier en instruction et faire le travail à la place des juges sans que personne ne bronche ?
Pourquoi lorsque le Procureur de la république ou le procureur spécial détient des informations supplémentaires pour une affaire en instruction, il ne les transmet pas à la chambre d’instruction compétente mais préfère commencer une nouvelle enquête pour obtenir une nouvelle inculpation ?
Est ce qu’il y’a délimitation des compétences du parquet général voire du parquet spécial et celles des chambres d’instruction ?
Dans le cas de Karim comme dans celui de Aida Ndiongue il y’a eu visiblement confusion des rôles entre le procureur de la république (le procureur spécial) et le juge d’instruction (la commission d’instruction) et concomitamment un télescopage entre les deux . En effet, après avoir terminé son enquête, déféré le prévenu qui est inculpé par le juge et mis en détention pendant plusieurs semaines, le procureur de la république est revenu à la charge en vue de décrocher une seconde inculpation. De tels agissements sont assimilés par l’opinion comme un harcèlement politico-judiciaire et un dérapage judicaire jamais observé au Sénégal .
Force est de constater que dans la traque des dignitaires de l’ancien régime en cours, les pouvoirs du Procureur de la république et du procureur spécial sont devenus exorbitants par rapport à ceux du juge d’instruction et du juge de la commission d’instruction. C’est comme si le pouvoir politique exerçait une pression énorme sur le parquet et définissait la marche des procédures judiciaires concernant les hommes politiques.
En tout état de cause, la double inculpation apparue récemment dans les procédures judiciaires et la liberté provisoire octroyée à certains prévenus par les juges d’instruction et refusées par le parquet prouveraient au besoin que les juges résistent encore à la pression politique.
C’est pourquoi , je dénonce de toutes mes forces le harcèlement politico-judiciaire exercé à l’endroit de mes frères du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) restés fidèles à son Secrétaire général national Me Abdoulaye Wade et toutes les dérives notées dans les procédures judiciaires en cours.
Enfin, j ’invite les magistrats et les juristes au nom de l’intérêt supérieur de la nation et de la bonne marche de la justice à nous édifier sur la conformité avec le droit des procédures judicaires engagées dans le cadre de la traque des dignitaires de l’ancien régime .
Farba Senghor
Lou Wwaaay Deff Bopamm
En Janvier, 2014 (19:57 PM)Gni bakh gni ngi bakh ba legui, khaleh you amm jomm yi.. il y a en toujours et garcons comme filles: Continuent d'ECOUTER LES CONSEILS DES PARENTS.
Wasaalaam Aleikou Wa talaa Wa barakatou!! Bismililha
Sebi
En Janvier, 2014 (20:02 PM)Le regime liberal a pillee le Senegal .
Badiologue
En Janvier, 2014 (20:04 PM)Cilene
En Janvier, 2014 (20:08 PM)Khex
En Janvier, 2014 (20:14 PM)sexe rek gunne bague diguine doyalle
Toto
En Janvier, 2014 (20:32 PM)Article 1er: Tout Homme est libre de faire ce qu'il veut.
Article 2er: Nul n'a le droit de reprocher quelque chose à son prochain.
Wade
En Janvier, 2014 (20:36 PM)Fsfd
En Janvier, 2014 (21:20 PM)Vraiment
En Janvier, 2014 (21:36 PM)Yar
En Janvier, 2014 (22:23 PM)Se.préserver.jusqu'au.mariage,ne.pas.copier.le.libertinage.des.pays.occidentaux.et.niaks.
@ Vraiment
En Janvier, 2014 (22:34 PM)@vraiment
En Janvier, 2014 (04:09 AM)Foutanké
En Janvier, 2014 (09:47 AM)Wd
En Janvier, 2014 (10:30 AM)Suba Laay Comprendr
En Janvier, 2014 (15:25 PM)Bims
En Janvier, 2014 (09:07 AM)Mindiss
En Janvier, 2014 (10:32 AM)Janus
En Janvier, 2014 (08:50 AM)[email protected]
En Janvier, 2014 (16:30 PM)Dajak.sy
En Mars, 2014 (13:37 PM)Participer à la Discussion