Ce lundi 27 juin, plusieurs membres de l’opposition notamment des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) sont jugés pour participation à une manifestation non-autorisée, provocation d'un attroupement et trouble à l'ordre public. Ainsi, le parquet a requis des peines d’emprisonnement contre les prévenus.
Droit de l’hommiste, par ailleurs membre d’Amnesty International, Seydi Gassama a voulu, on ne peut plus clair, prévenir le tribunal. «Un juge indépendant ne peut pas condamner une personne interpellée à son domicile, au siège de son parti ou à un lieu situé à plusieurs kilomètres du site prévu d'une manifestation, pour troubles à l'ordre public et participation à une manifestation interdite », a-t-il affirmé sur Twitter.
Il a, ainsi, fait un rappel de taille. «Les magistrats du parquet sont sous l'autorité du ministre de la Justice et reçoivent des instructions de lui. La loi accorde l'indépendance aux magistrats du siège qui doivent rendre des décisions en leur âme et conscience et au nom du peuple », a déclaré Seydi Gassama, tout en lançant à l’endroit de ces derniers chargés de statuer sur les affaires: «le peuple vous regarde».
Commentaires (2)
Il ne reste plus à Seydi GASSAMA qu'à donner ses instructions aux magistrats du siège. Je serais même tenté de demander aux juges Sénégalais de se desister en faveur de Seydi GASSAMA qui rendra les jugements au nom de son peuple.
Qu'attend le gouvernement du Sénégal pour retire à Amnesty International son accréditation au Sénégal, jusqu'à nouvel ordre. Son représentant se comporte en opposant et outrepasse les limites du cahier des charges qui l'engage vis-à -vis du pays hôte qu'est le Sénégal. Seydi GASSAMA s'exprime non pas à totre de citoyen Sénégalais (il en a le droit ) mais es qualité Representant d'Amnesty international. Il est libre de s'exprimer en tant que Sénégalais sur la situation politique du pays mais ne pourrait pas se refugier derrière une quelconque immunité.
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