Écroué depuis deux mois, dans le cadre de l'affaire de la bâche brûlée au meeting du Parti socialiste (Ps), Mamadou Lamine Massaly, leader des Jeunesses Wadistes, fera face au juge Amath Diouf de la 3e Chambre correctionnel de Thiès, vendredi prochain. Une comparution consécutive au dépôt d'une demande de liberté provisoire de son avocat, Me Pape Jean Sèye.
Le leader des Jeunesses Wadistes, Mamadou Lamine Massaly, qui purge présentement une peine de six mois ferme, après avoir été reconnu coupable des faits de «destruction et dégradation de biens appartenant à autrui, violences et voie de faits», dans l'affaire de la bâche brûlée au meeting du Parti socialiste (Ps) à Thiès, serait-il sur le point de recouvrer la liberté ? En tout cas, selon des sources judiciaires, le président du Conseil d'administration de la Société d'infrastructures de réparation navale (Sirn) sera vendredi prochain devant le juge Amath Diouf de la 3e Chambre correctionnel de Thiès. Une comparution qui, à en croire nos interlocuteurs, fait suite à la demande de mise en liberté provisoire introduite par son avocat, Me Pape Jean Sèye.
Joint au téléphone à Saint-Louis où il se trouvait, Me Pape Jean Sèye a confirmé avoir effectivement déposé une demande de mise en liberté provisoire pour son client. Seulement, l'avocat dit ne pas être en mesure de confirmer pour l'heure la Chambre qui doit entendre Mamadou Lamine Massaly. Il dit attendre que cette information lui soit notifiée.
Me Pape Jean Sèye tient à préciser que cette demande de mise en liberté provisoire est «une étape régulière de la procédure, conforme aux dispositions de l'article 129 du Code de procédure pénale, qui permet à l'avocat d'introduire une demande de liberté provisoire afin de faire bénéficier une liberté à son client».
Selon nos sources, Mamadou Lamine Massaly devrait bénéficiera d'une liberté provisoire, à l'issue de son face-à-face avec le juge correctionnel. «Des tractations intenses à plusieurs niveaux ont été faites dans le sens de permettre au leader des Jeunesses Wadistes de recouvrer provisoirement la liberté», soulignent nos interlocuteurs.
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