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66 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (10:03 AM)Rat
En Août, 2017 (10:08 AM)Rat
En Août, 2017 (10:08 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:08 AM)Dxb
En Août, 2017 (10:09 AM)Daouda Gaye De Meckhé
En Août, 2017 (10:11 AM)Sagesse
En Août, 2017 (10:12 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:35 AM)Eux seuls fêteront la Tabaski vendredi et ils continueront sur cette lancée tant que la majorité des sénégalais ne les suivra pas dans leur allégeance à l'Arabie saoudite .
Almoudo
En Août, 2017 (10:38 AM)ON NE PEUT PAS FETER ARAFAT ET FETER UN JOUR APRES
PRENEZ VOS RESPONSABILITES
CHACUN SA PROPRE TOMBE
IYANNE THIAM DEGAAAGE
DEMAL TEUGGI LAM
PASK QUE SA FILLE EST CONSEILLERE DE OUNNK
KIL SE PERMET DE JOUER AVEC LA RELIGION ON NE PEUT PAS FETER ARAFAT ET FETER UN JOUR APRES LA TABASKI
Fatiq
En Août, 2017 (10:40 AM)Bonne fête a tous les Musulmans de la Ouma .
Lynx
En Août, 2017 (10:47 AM)Qu'ALLAH te donne une longue vie et merci pour tout le travail que vous faites au sein de la commission.
Unité
En Août, 2017 (10:52 AM)De grâce pas de division . Unité pour la UMMA de Mohamad psl
Anonyme
En Août, 2017 (10:52 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:56 AM)Muslim
En Août, 2017 (10:58 AM)De grâce pas de division . Unité pour la UMMA de Mohamad psl
Amadou
En Août, 2017 (11:04 AM)Muslim
En Août, 2017 (11:05 AM)De grâce pas de division . Unité pour la UMMA de Mohamad psl
Lion Futé-réveillé
En Août, 2017 (11:06 AM)exemple:
-bass guèye à la justice,
-iyane thiam au mbiroum diiné!
Hugh, hugh
Anonyme
En Août, 2017 (11:19 AM)Anonyme
En Août, 2017 (11:19 AM)Anonymus
En Août, 2017 (11:30 AM)ARAFAT COMME REPÈRE INFAILLIBLE:
Il y a une chose sur laquelle ceux qui célébreront la fête le Vendredi 1er Séptembre, ainsi que ceux qui la célèbreront le Samedi 2 Séptembre incha Allah, de même que les non-musulmans qui portent un intêrèt à cette question, doivent s'accorder:
la fête musulmane de la Eïd El Kebir (Tabaski au Sénégal) est célébrée au lendemain de Arafat (yawmal Arafat), qui correspond au 9eme jour de Dhul-Hijja, c'est à dire les 10 premiers jours du mois sacré du Pèlerinage.
Cette période n'est même pas un simple hasard car elle consacrait, avant la révélation du Coran, une trêve où les guerres et toute forme de violence étaient prohibées, dans ces contrées arabes préislamiques.
De sorte qu'aujourd’hui, et comme le veut l'Islam, dix jours durant, avant la fête du Sacrifice d'Abraham, il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités.
PRÉCISIONS:
Il est important de préciser, pour les non-musulmans, que si le pélérinage à la Mecque est un des cinq piliers de l'Islam (si la personne remplit les conditions physiques, financières et matérielles nécessaires), le fait d'immoler un mouton n'est pas une obligation, et est assujeti aux moyens matériels et financiers du musulman.
Partant de là, il faut comprendre qu'au delà de son caractère festif (communion avec la famille et les proches), la célébration de la Eïd (aller prier le matin vers 9h, sacrifier un animal etc.), n'est pas en soi une obligation non plus.
Ce qui fait que cette polémique, même si elle fait l'objet d'un paradoxe notoire exclusivement et singulièrement sénégalais, elle n'est pas en soi, un problème affectant de facto l'Islam (dans le sens large de sa constituante des cinq piliers).
SENEGAL: UN CAS ISOLÉ
Cependant, la célébration de certaines fêtes islamiques pose un réél problème au Sénégal. Car si nous sommes tous d'accord que Arafat est le 9e jour du Dhul-Hijja (cf plus haut) et le 10e étant la Eïd El Kebir, techniquement et de manière mathématique, la commission sénégalaise en charge de cette question ne peut fondamentalement pas avoir raison en proclamant la Eïd au 11e jour, c'est à dire deux jours après Arafat, et non le lendemain comme le veut la Sunnah du Prophète (Paix et Salut sur lui).
Théoriquement, les musulmans qui sont en pèlerinage à la Mecque, passeront la majorité de la journée du 31 Août incha Allah, sur le Mont Arafat. Les pèlerins y prient Duhr et Asr regroupés à l’heure de Duhr. Ils devront également y rester jusqu’au coucher du soleil (la prière du Maghreb). Le lendemain, c'est la fête de l'Eïd.
L'HEURE DES QUESTIONS, LES VRAIES:
Aujourd'hui, n'est-il pas temps de s'intérroger sur la structure et les objectifs de la commision dirigée par Iyane Thiam? Quelle est la part de la "Takhwa" (la crainte d'Allah) dans les décisions prises par cette commission? N'y a t-il pas lieu de s'intérroger sur de potentiels agendas cachés ? Prendre tout un pays en otage pour des raisons très obscures et énigmatiques...jusqu'à quand?
Sur quelles bases théologiques, sociales, réligieuses, culturelles ou tout ce que vous voulez, se fonde cette commission pour statuer et décider au calme, au nom de la quasi totalité des 15 millions de sénégalais? Pourquoi refuse t-elle de s'aligner sur tous les autres pays de la sous-région ainsi que l'Arabie saoudite où se trouve la Kaaba?
Qui sont les membres qui composent cette commission? Qui les a mandatés? La commission statue au nom de qui? Pourquoi s'emmure t-elle dans un silence et une obstination injustifiés, dans le silence le plus total des nos autorités (spirituelles et temporelles)?
L'ETAT ET LES FAMILLES RELIGIEUSES, LES 1ers RESPONSABLES:
Le rôle fondamental de nos familles réligieuses dont on se targue de la grandeur et la sacralité tout le temps, doit à mon avis être (enfin) décisif afin de résoudre cette équation sénégalaise. Une introspection s'impose sur tous les plans et à tous les niveaux de l'échelle. On a eu un ministère en charge des affaires réligieuses par le passé. Et ce Ministère existe tjr dans certains pays.
Si l'Islam nous enseigne le concert des actions, la cohésion et la consultation dans le processus de prise de décision, cette réalité-là, nos guides réligieux doivent en faire la leur, en élevant la voix, puisque, dit-on, ils sont très écoutés et que beaucoup attendent leurs instructions pour s'exécuter. Les familles réligieuses doivent aider à résoudre ce problème social.
Aussi, je pense humblement qu'il est grand temps que l'Etat du Sénégal se saisisse de la question, qu'elle revoit les fondamentaux de cette commission, afin qu'elle prenne les bonnes décisions, pour l'amour de Dieu. Tous les pays du monde ne peuvent pas célébrer la Eïd le 1er, et que seul Sénégal la célèbre le 2 Septembre. Mon pays a tort, et n'est pas sur le droit chemin.
Anonyme
En Août, 2017 (11:48 AM)contre kylafay deenéyi ci la seen poche di deesé
wayé man fatlikouna loumou new new 40takaski ak korité, wayé linouko défando ak wa macka
ci 40ans yi matoul 10fois. con nac déféna lee diaroul débat
man réwe mounouy wakh inde damafay dem amfa ay corespondance niom niaga ca penkou
macka rawé nan macka 2h30 mnit. mousouno dioulléndo ak wa macka tousour macka léén di diétou. léégy talibey Abdoul Wahab yi boun nou dikhasé nan sakh ci léénou né mo wer
ta benn interé takhout wasalam
Gueum-gueum
En Août, 2017 (11:55 AM)au galsen, ndjiit you bari (politik, "diiné", etc.) dagnoo gueum né dioulli tabaski mba korité bessou adjoumeu, day tocc sène gallaac walla inndil lène ay touxidouneu youdoul diééx!!!
Anonyme
En Août, 2017 (11:55 AM)et puis, il n'est pas neutre et roule clairement pour le régime en place.
pratiquer le soufisme n'est pas une obligation au Sénégal...je me réclame moi même d'une des grandes confréries du pays mais d'autres pays vivent paisiblement sans tarikhas.
apparemment retraité depuis longtemps, on sent qu'il ne veut pas se reposer dans l'anonymat.
Anonyme
En Août, 2017 (12:00 PM)Anonyme
En Août, 2017 (12:28 PM)Anonyme
En Août, 2017 (12:37 PM)Anonyme
En Août, 2017 (13:21 PM)Anonyme
En Août, 2017 (13:50 PM)Anonyme
En Août, 2017 (14:42 PM)ak say reseignement you ancien yi
Anonyme
En Août, 2017 (14:49 PM)Anonyme
En Août, 2017 (15:02 PM)Dans les années 1900 sur quelles bases on célébrait la tabaski au Sénégal. Et comment est ce qu'on savait qu'à la Mecque la lune est apparue.
Anonyme
En Août, 2017 (15:22 PM)Anonyme
En Août, 2017 (15:49 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:30 PM)Anonyme Saint Livre
En Août, 2017 (16:34 PM)Anonyme
En Août, 2017 (16:40 PM)Mouhamed
En Août, 2017 (17:23 PM)Anonyme
En Août, 2017 (18:13 PM)Il faudrait arrêter cette manipulation en ramenant le débat sur le jour de Arafat!
Arafat est le 9ème jour pour ceux qui font le pélerinnage. La sunna existe depuis l'avènement de l'Islam et c'est un faux débat de dire que l'Arabie se trompe ou a raison.
Le 10ème jour en Arabie Saoudite correspond cette année au 01er Septembre et au Sénégal, il correspond au 02 Septembre. Ou est le problème???
Est ce que le Soleil se lève et se couche à la même heure dans tous les pays du monde.
Si la réponse est non, et c'est le cas, comprenez alors que la lune qui n'apparait qu'au coucher du soleil (sauf cas d'éclipse) ne peut être vu par tous les pays au même moment.
Les explications du président de la commission sont très claires pour celui qui a écouté objectivement.
Le Sénégal n'est pas une exception comme certaines le soutiennent. Il y aura forcément d'autres pays qui prieront le Samedi. DIEU l'a voulu ainsi et les règles sont claires et établis par la sunna du prophète bien avant notre venus au monde à tous.
Demandez à vos grand parents et même pour certains à vos parents si la fête de Tabaski a toujours été fêté le même jour que l'Arabie Saoudite?
Comment faisaient les musulmans pour la déterminations des jours de fête avant la télévision, internet et j'en passe.
Sommes nous plus pieux que nos grands parents et aieuls. Surement non!!!!
Méditons sur nos comportement et arrêtons de jouer aux savants. Nous passons 15 ans ou plus de nos vies sur les bancs de l'école occidentales sans étudier la réligion pour la majorité d'entre nous et on veut débattre d'un sujet aussi important.
L'Islam, c'est comprendre le coran et pratiquer la sunna. Si certains pensent etre plus savants que nos pieux prédecesseurs, je suis désolé de le dire, c'est qu'ils sont sur le chemin de l'égarement.
L'Islam n'est pas pure philosophie et raisonnement du genre Arafat c'est le 9, la tabaski c'est le 10. Il faut comprendre la notion d'apparition lunaire et la sunna. La Tabaski se faite le 10 du mois. Arafat, c'est pour les pélerins.
Tout ce qui considère l'Arabie Saoudite comme référence indéniable, qu'ils apportent un seul verset du coran ou un hadith ou le prophète s.a.w exhorte à suivre l'Arabie Saoudite.
Il faut arrêter avec les faux débats et respecter les ainés.
Qu'ALLAH le tout puissant nous accorde la science bénéfique et nous guide sur le droit chemin.
Wa salam!
Anonyme
En Août, 2017 (18:24 PM)s' il répond jeudi le 31, alors demandez lui des explications audibles -tout en faisant économie de ses "hamdou wa soukourou"- sur le pourquoi de fêter tabaski le 2 septembre, avec citations de hadith et de versets pour étayer et illustrer!!!
Anonyme
En Août, 2017 (18:46 PM)Depuis une dizaine d annees cette commission se trompe, se desavoue chaque annee et de facon absolument flaaaaaaaaaaaaagrante. Chaque annee lors du debut et fin de jeun cette obscure commission attend de voir une lune grande ronde et pleine que meme les bebes du jours des 4 coins de la terre voient.
Moi je vs le dis on me trompe une fois mais pas plus, j ai prie mes responsabilites. ET pendant ces 10 dernieres annees les musulmans senegalais fideles au calandrier muslem comme l est l ensemble de la uma ( espagne australie A saoudite inde) se multiplie d annee en annee. Je vs prends en temoin d ici 5 ans encore
le senegal est le seul pays au monde a faire autrement et ca ne choque personne. mais les senegalais commence a se reveiller ; a l esplanade des stades comme celle de amitie , les prieurs se multiplient chaque annee malgre les elucubrations de cette honteuse commission
Rama
En Août, 2017 (20:02 PM)Anonyme
En Août, 2017 (20:18 PM)Anonyme
En Août, 2017 (20:19 PM)Anonyme
En Août, 2017 (22:08 PM)Tabaski
En Août, 2017 (22:32 PM)Vous ne pouvez pas créer une theorie pour expliquer le contraire .
C'EST LE LENDEMAIN DE ARAFAT point....
Anonyme
En Août, 2017 (23:57 PM)Rezopanacom
En Août, 2017 (01:48 AM)Le 25 août 2017, aux environs de 07h du matin, le camarade Kemi Seba, président de l’ONG Urgences panafricanistes a été interpellé à son domicile à Dakar par des agents de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour avoir, dit-on, brulé un billet de 5.000 F.Cfa au cours d'un meeting qu'il tenait à la place Obélisque de Dakar. Il est depuis lors placé en garde à vue en violation flagrante de ses droits. A cet effet :
- Vu le juste et noble combat du camarade Kemi seba pour une Afrique libre digne et souveraine
- Vu les méthodes pacifiques utilisées depuis des années pour dénoncer le système esclavagiste, colonialiste et impérialiste qui se perpétuent à travers les accords asymétriques ; la monnaie coloniale, les bases militaires et les programmes paupérisant du FMI et de la banque mondiale
- Vu les ravages causés par l’usage du franc CFA (paupérisation de la population, déstabilisation des régimes politiques et des leaders progressistes)
- Considérant les assassinats du président Sylvanus Olympio, les coups d’Etat contre les présidents Modibo Keita et Laurent GBAGBO
- Considérant le caractère colonial du FCFA institué le 25 décembre 1945 par la France selon l’article 3 du décret n°45-0136 et publié au journal officiel français du 26 décembre 1945
- Considérant que le franc CFA est une violation des constitutions des pays ayant en usage le FCFA au regard des dispositions constitutionnelles qui stipulent que les peuples souverains sont les propriétaires exclusifs de la monnaie, qu’ils en définissent les symboles, les valeurs, la garantie et les critères de convergence
- Considérant que le délit de brûler la monnaie ne peut être constitué au regard du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes contenu dans la charte des universelle des droits de l'Homme;
- Considérant la marche irréversible de l’histoire et la rupture de bon sens avec la monnaie coloniale;
Le Réseau des Communicateurs Panafricains (REZOPANACOM) :
? Affirme son soutien indéfectible au camarade Kemi SEBA ;
? Exige ici et maintenant sa relaxe sans conditions ;
? Appelle tous les panafricanistes et, au-delà, tous les peuples d’Afrique, à soutenir la lutte contre le franc CFA ;
? Demande à tous les panafricanistes en général de se tenir prêt à mener des actions démocratiques fortes pour la libération du camarade Kémi Seba.
Fait à Douala le 25 aout 2017.
Pour le REZOPANACOM
Le Président Kakry Khaza.
Alhamdou Choukrane
En Août, 2017 (08:49 AM)Anonyme
En Août, 2017 (08:57 AM)Anonyme
En Août, 2017 (11:15 AM)Ce vieux est capable de fêter vendredi 1er et revenir vous dire "dama am wassila"
Il l'avait déjà fait il ya quelques années en disant on n'a pas vu la lune on jeune demain et le lendemain on la vu à la mosquée alors que les gens qui l'avaient cru et suivi ont continuer à jeuner sans étre au courant qu'il a rompu!
Wa salam
Anonyme
En Août, 2017 (11:36 AM)Anonyme
En Août, 2017 (12:30 PM)Mane dei lenne rek layy Khilifeu gui:
Bane sourat si Al Quran la
?? ??? ????
Bimou wakh nekk?
WaLLahi, am na si nioune niouye fowei dinei Yalla dji!
Nane laniou meuner djeuler une responsabilité religieuse aussi grande que celle
ci di ko djokh niit kou khamei woule Al Quran ak Hadith!!!
Mais nak am na fite di wakh lou nekoul Al Quran si Radio car audience bi à commencer par journaliste bi majeure partie bi khamou niou ABC you souniou dinei
Yalna Yalla guindi niou tei maye niou deigueu dinei.
Tabaski vendredi la in shaa Allah.
Yalna Yalla nanguoul niou
Anonyme
En Août, 2017 (12:32 PM)Mane dei lenne rek layy Khilifeu gui:
Bane sourat si Al Quran la
Mane ra aa minekoum
Bimou wakh nekk?
WaLLahi, am na si nioune niouye fowei dinei Yalla dji!
Nane laniou meuner djeuler une responsabilité religieuse aussi grande que celle
ci di ko djokh niit kou khamei woule Al Quran ak Hadith!!!
Mais nak am na fite di wakh lou nekoul Al Quran si Radio car audience bi à commencer par journaliste bi majeure partie bi khamou niou ABC you souniou dinei
Yalna Yalla guindi niou tei maye niou deigueu dinei.
Tabaski vendredi la in shaa Allah.
Yalna Yalla nanguoul niou
Anonyme
En Août, 2017 (12:58 PM)Musulman
En Août, 2017 (18:05 PM)Anonyme
En Août, 2017 (21:22 PM)mes amis, ils observaient dans leurs villages le ciel à la recherche du croissant et ne referaient qu'à cela et c'est cela la Sunna. le Reste c'est de la propagande Wahabite.
Anonyme
En Août, 2017 (00:21 AM)Anonyme
En Août, 2017 (07:39 AM)Anonyme
En Août, 2017 (09:31 AM)Anonyme
En Août, 2017 (09:31 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:37 AM)Anonyme
En Août, 2017 (08:08 AM)Anonyme
En Août, 2017 (09:09 AM)Anonyme
En Août, 2017 (10:16 AM)Lendemain Arafat, Tabaski....
Yalla na gnou ko féké té tal ko té Sunu BOROM nangoul gniou amine
Anonyme
En Août, 2017 (11:46 AM)les divergences dans le mode de détermination du mois lunaire n'ont pas une origine sénégalaise et confrérique. c'est débat doctrinal sur lequel les plus grands oulémas n'arrivent pas à trouver un consensus.
la position de la commission nationale tant critiquée est plus conforme à la sounnah que la position de l'arabie saoudith qui a abandonné l'obseravation vusuelle qui recommandée par le Prophêtes (PSl)
lisez ce texte qui ne vient pas du sénégal comme vont ne croyez pas au sénégalais qui sont dans la commission
“A chaque Communauté nous avons institué son rite afin qu’elle l’observe. Qu’ils ne te contestent donc pas sur ce point [Ô Muhammad]. Appelle à ton Seigneur car, tu es, certes, bien guidée, en toute rectitude.” S22.V67.
Comme chaque année la controverse fait rage et nous ne souhaitons pas participer au « je pense que », ni opposer conservatisme à modernisme ou science et foi, ces faux débats ne faisant qu’occulter une réalité autrement plus fâcheuse. L’Islam est religion de référence scripturaire, et notre objectif est uniquement de donner à tout un chacun un accès direct à la signification du Coran et du Hadîth.
Nous aurons constaté au précédent volet que l’analyse littérale précise des versets du Coran concernant la détermination du mois de Ramadân s’opposait à la possibilité de ladite détermination par le seul calcul astronomique tout comme à l’idée du jeûne « universel ». Le Coran est ici extrêmement explicite, la détermination du mois de Ramadân dépend de l’observation du croissant, observation strictement visuelle et non généralisable à d’autres régions.
Nous avons souligné par ailleurs une réalité indéniable : à l’heure actuelle l’enjeu de la détermination du mois de Ramadan est, avant toute chose, “politique”, les ulémas, les spécialistes, plus largement les musulmans, payent ici de bonne intention ou pas.
Cependant, et nous ne pouvions en faire l’impasse, il est régulièrement fait recours au Hadîth pour légitimer ces volontés hégémoniques ou ces rêves d’unification, ces deux penchants concourant, le premier à l’insu du deuxième, aux mêmes erreurs.
CE QUE L’ON PRÉTEND AU NOM DE LA SUNNA.
1- Premier principe dit relevant de la Sunna : « On doit suivre le premier pays musulman qui voit le croissant. »
Si un tel principe avait été énoncé par le Prophète, nous aurions là une preuve irréfutable, mais aussi une contradiction flagrante d’avec le Coran. Il est donc malgré tout régulièrement mentionné un propos attribué à Ibn Abbas : « Un bédouin se présenta au Prophète et lui dit : J’ai observé le nouveau croissant de lune. Alors le Prophète lui demanda : Attestes-tu de l’unicité de Dieu et de la prophétie de Muhammad ? » L’homme répondit par l’affirmative. Le Prophète dit alors : Informez les gens qu’ils devront jeûner demain. »
L’analogie repose sur la venue d’un bédouin, donc d’un non-résident à Médine, et de la généralisation supposée contenue dans l’ordre du Prophète : « Informez les gens qu’ils devront jeûner demain. » On en déduit le principe ci-dessus mentionné. Inutile d’épiloguer, car « hadith » rapporté par At-Tirmidhî, Abû Dâwud et An-Nasâ’î est inauthentique, da’îf.
Il en est de même pour tous les propos équivalents mettant en scène un témoin musulman ainsi que de ceux faisant intervenir deux témoins musulmans. Tous sont nettement frappés au coin du juridisme qui les engendre. Leur inauthenticité ne leur confère aucune valeur décisionnelle. Ainsi, aucun hadîth ne permet de prétendre à la collectivisation du jeûne.[1]
L’on pourrait, qui plus est, opposer à ces textes un hadîth rapporté par Muslim, An-Nasâ’î, Abû Dâwud, At-Tirmidhî, Ibn Hanbal, Ibn Khuzayma. Il met en scène Kurayb qui débuta Ramadân en « Syrie » et qui, de retour à Médine vers la fin de ce mois, fut interrogé par Abdullâh ibn Abbâs : « Quand avez-vous vu le croissant, al hilâl ? Je répondis : Nous l’avons vu au soir du vendredi. Il me demanda alors : L’as-tu vu personnellement ? Je répondis par l’affirmative et ajoutais que les gens le virent de même et jeûnèrent ainsi que Mu‘âwyya. Il dit alors : Quant à nous nous l’avons vu samedi, et nous poursuivrons donc le jeûne jusqu’à compléter trente jours à moins que nous ne voyons le croissant du nouveau mois. Je lui demandais alors : Ne te suffit-il pas que Mu‘âwyya l’ait vu et ne suivras-tu pas son jeûne ?
Ibn Abbâs me répondit : C’est ainsi que le Prophète, SBSL, nous ordonna, de pratiquer. »
Ce hadîth, quoique en phase avec le sens du Coran tel que nous l’avons rappelé, est toutefois assez délicat à valider : Il est uniquement sahîh âhâd et pour At-Tirmidhî hasan gharîb. Son caractère âhâd, ou isolé, ne lui confère pas pour nous une grande valeur et, qui plus est, l’on peut faire les remarques suivantes : Al Bukhârî ne l’a pas cité alors même que l’Ecole Chaféite l’a retenu.[2] Il ne rapporte pas un avis du Prophète, SBSL, mais celui de Ibn Abbâs qui ne cite pas pour autant à quel propos du Prophète il se réfère, il est donc assez difficile de prouver que sa compréhension des choses soit juste.[3] Signalons qu’il a été retenu avec moins de réserve par les ulémas en faveur de la thèse spécifiant que le jeûne n’est valable qu’en fonction d’une observation locale. Quoiqu’il en soit, l’argument décisif imposant le jeûne « local » et invalidant le jeûne « universel » est coranique, nous l’avons montré au précédent article, et rien dans la Sunna ne vient le contredire, la suite le confirme.
2- Deuxième principe dit relevant de la Sunna : « Le Prophète a indiqué implicitement que l’on pouvait recourir au calcul. »
A cette fin l’on cite régulièrement un hadîth authentifié, sahîh, rapporté par l’Imâm Mâlik, An-Nasâ’î et, selon des variantes, par Al Bukhârî, Muslim, Ibn Hanbal et ibn Hibbân.
Selon Abdullâh ibn Umar, le Prophète, SBSL, a dit au sujet de Ramadân : « Ne jeûnez pas tant que vous n’avez pas vu le croissant de lune, al hilâl. De même, ne terminez pas le jeûne du mois sans l’avoir vu. Si vous ne pouvez l’observer du fait qu’il vous est caché par les nuages, estimez-le. »
Lorsque un hadîth est authentifié il est toujours possible de « jouer sur les mots ». Il est alors ici exploitée la fin du propos : « Si vous ne pouvez l’observer du fait qu’il vous est caché par les nuages, estimez-le. » Plus précisément, on vise le segment « estimez-le » en arabe « fa-qdirû lahu », en affirmant que cette estimation inclut par défaut le calcul astronomique. Le Prophète aurait employé dans cette perspective le verbe « qadara » qui, dit-on alors, peut signifier « déterminer une mesure par le calcul ». Or, en arabe, « qadara », apprécier, estimer, déterminer, décréter, ne peut vouloir dire « déterminer une mesure par le calcul ». Il s’agit d’une “erreur” évidente, et il est ici “confondu” avec le verbe « qaddara » qui, si on le stimule énormément, pourrait avoir le sens souhaité : « déterminer une mesure par le calcul ». Il n’ y a donc aucune indication directe du Prophète en faveur d’un mode de détermination par le calcul.
3- Troisième principe dit relevant de la Sunna : « Seule l’ignorance des Arabes en la matière les empêchait d’utiliser le calcul pour la détermination de Ramadân. »
Il s’agit à l’heure actuelle de l’argument majeur militant en faveur de la détermination astrologique de Ramadân.
Le hadîth, sahîh, est bien connu : D’après Ibn Umar le Prophète a dit : « Nous sommes une Communauté non-lettrée, nous n’écrivons pas et ne comptons pas. Les mois sont ainsi : parfois de 29 jours, parfois de 30. »
L’on cherche ici à renforcer l’opinion précédente ; ce ne serait que du fait de l’ignorance des Arabes qu’il ne fut pas procédé à l’estimation astronomique à l’époque du Prophète. Le Prophète, SBSL, avouerait l’insuffisance de l’état culturel de son temps en attendant, en quelque sorte, que la science nous éclaire.
Il est connu que les Arabes ne possédaient guère de culture écrite, mais qui prétendrait qu’ils ne savaient pas compter ! A moins que nous ne sachions plus lire ! Ainsi, à l’évidence, le Prophète, SBSL, ne parle pas ici du fait de compter mais, comme le faisait très justement observer Ibn Hajar al ‘Asqalânî [4] en son temps, il désigne en réalité l’usage du calcul astronomique, c’est-à-dire la détermination théorique des mois lunaires versus observation visuelle.
Nous allons revenir sur la lecture juste de ce hadîth clef en infra mais, d’ors et déjà, nous pouvons retenir que ce propos du Prophète, SBSL, loin de célébrer l’on ne sait pour quelles obscures raisons l’ignorance des Arabes, invalide en réalité le recours au calcul astronomique. Ce n’est donc point, comme on le prétend, l’ignorance ou l’insuffisance technique qui fit préférer au Prophète l’observation directe et nous allons encore une fois le démontrer.
En résumé :
– Le premier principe : « On doit suivre le premier pays musulman qui voit le croissant. » est fondé sur une série de hadîths tous da’îf ou apocryphes.
– Le deuxième principe : « Le Prophète a implicitement indiqué que l’on pouvait recourir au calcul. » est fondé sur grossière erreur de sens.
– Le troisième principe : « Seule l’ignorance des Arabes en la matière les empêchait d’utiliser le calcul pour la détermination de Ramadân » relève d’une erreur de lecture, compréhension erronée du texte. Le hadîth en question signifie en réalité le contraire, le refus du calcul pour la détermination des mois lunaires au détriment de l’observation visuelle.
CE QUE LA SUNNA DIT RÉELLEMENT.
• En premier lieu, il convient de revenir sur le hadîth ci-dessus cité. Il est effectivement au cœur du débat et a été récemment rappelé sur Oumma avec insistance par Khâlid Chraïbi sous l’autorité d’un avis de Shaykh Ahmad Shâkir publié en 1939. Selon lui, et selon les ulémas qui le suivent actuellement, l’on trouve en ce texte le fondement du troisième principe : « Seule l’ignorance des Arabes en la matière les empêchait d’utiliser le calcul pour la détermination de Ramadân. » A contrario les avancées scientifiques en la matière seraient donc légitimes. Ce discours s’articule autour du hadîth sahîh précédemment mentionné ; en voici à nouveau le texte :
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D’après Ibn Umar le Prophète a dit : « Nous sommes une Communauté non-lettrée, nous n’écrivons pas et ne comptons pas. Les mois sont ainsi : parfois de 29 jours, parfois de 30. »
Notre traduction est littérale et nous pouvons en réaliser l’analyse pas à pas :
1- « Nous sommes une Communauté non-lettrée », si le Prophète par le terme « ummyy » a voulu désigner l’illettrisme alors il commet une répétition inutile en disant « nous n’écrivons pas et ne comptons pas » ! De plus, il serait faux de dire que les Arabes ne savaient pas écrire même si cet art était imparfait et très peu répandu chez eux. Mais, pire encore, il serait stupide de prétendre qu’ils ne savaient pas compter ! Toute société illettrée sait parfaitement compter et, devrais-je le rappeler, les Arabes d’alors étaient souvent commerçants. C’est donc à dessein, et conformément à l’étymologie même du terme « ummyy », que nous avons traduit par « non-lettrée ».
2- Il ressort de ces remarques que la phrase « nous n’écrivons pas et ne comptons pas » ne peut signifier un constat d’ignorance. Or, la fin du hadîth dit : « Les mois sont ainsi : parfois de 29 jours, parfois de 30. », c’est donc que l’objectif visé par le Prophète en disant « nous ne comptons pas » concerne spécifiquement la détermination des mois lunaires comme l’avait fort justement observé al ‘Asqalânî.
3- Les Arabes, de par leurs contacts avec les civilisations voisines,[5] connaissaient l’existence du calcul astronomique et c’est ce qu’indique ce hadîth. Pour autant, le Prophète a maintenu, conformément au Coran, une règle issue de l’observation directe : un mois ne peut comporter en pratique que 29 ou 30 jours. Ainsi, les termes « nous n’écrivons pas et ne comptons pas » rejettent l’établissement de tables de calcul astronomique et renvoient à l’obligation coranique d’observation visuelle.
4- « Les mois sont ainsi : parfois de 29 jours, parfois de 30. » signifient aussi que le calcul astronomique, fût-il au centième de seconde près, ne change rien au fait que les mois lunaires en pratique, c’est-à-dire à l’observation de visu, ne ferons jamais moins de 29 jours ou plus de 30 ! Qui donc jeûnerait 29jrs.12 hrs.15mn.5 sc. et romprait son jeûne en plein midi ! Cette délimitation concrète implique, de même, qu’il n’ y ait pas à avoir recours au calcul.
5- L’objectif de ce hadîth est donc bien de conforter la détermination par l’observation visuelle du croissant qui, rappelons-le, est une règle coranique concernant uniquement l’établissement du calendrier des occasions religieuses, Ramadân, le Pèlerinage, l’Aïd Adhâ. Il n’ y a donc pas à inclure au débat les difficultés occasionnées par l’organisation civile des sociétés musulmanes qui, depuis fort longtemps déjà, ont adopté dans les faits le calendrier de type occidental, ou ont proposé une détermination préétablie par le calcul astronomique.
6- Pour conclure, nous pouvons retourner aux premiers termes du hadîth : « Nous sommes une Communauté non-lettrée ». Observons que le Prophète, SBSL, a employé le mot « umma » et qu’il l’a renforcé par la particule « innâ » dans « innâ ummatun », ce qui se traduit exactement par : « Nous sommes, en vérité, une Communauté ». L’emploi de « Umma-Communauté » donne à son propos une portée générale et intemporelle ; il s’agit de désigner la Communauté des musulmans. Si le Prophète, SBSL, avait limité son propos à son époque et à la situation d’indigence supposée de son peuple, il aurait dû utiliser le terme « qawm », « peuple, gens » : « Nous sommes un peuple de non-lettrés ». Ceci confirme à nouveau qu’il ne s’agissait pas pour le Prophète en ce hadîth de traiter de l’illettrisme des musulmans du VIIème siècle, mais bien de réfuter l’utilisation du calcul astronomique par la Umma des musulmans conformément à l’énoncé coranique et, en tout état de cause, ce propos nous concerne encore directement. Il ne sera donc pas possible de le reléguer à l’âge de pierre ou aux oubliettes de l’histoire comme d’aucuns le pensent.
7- J’ajouterais que dans cet exact contexte de compréhension, le terme « ummyy » peut être compris plus justement, toujours en conformité avec les possibilités de l’étymologie, comme signifiant « gens de principes », « gens s’en référant aux sources ». Ce hadîth du Prophète, SBSL, lue avec précision signifie donc : « Nous sommes, et serons, une Communauté de principes, nous ne faisons pas recours au calcul astronomique pour la détermination du mois lunaire mais à l’observation visuelle. Les dits mois sont et seront en pratique de 29 ou 30 jours. »
Devrais-je avoir à le préciser ; loin de moi l’idée de discriminer les autorités citées ou même à m’y opposer. Je ne cherche pas exposer mes convictions mais seulement à comprendre les textes. C’est-à-dire à rechercher leur signification réelle et exacte. Mes arguments sont donc littéraux et, conséquemment, en rien polémiques. Le Droit, le décisionnel, ont toujours montré leur exceptionnelle capacité à s’accaparer les textes en fonction des besoins. La démarche vraie me semble inverse : nous adapter au Message.
Ceci étant, le sens bien compris de ce hadîth n’interdit pas le recours à l’utilisation du calcul tel que certains le prônent raisonnablement : déterminer la non possibilité de visibilité d’observation du hilâl à l’œil nu par zone géographique. Au contraire, il s’agit là d’un progrès réel qui, tout en ne s’opposant pas à l’esprit et la lettre des textes, permet de garantir les musulmans contre toute « erreur volontaire » d’observation ( ?) à l’œil nu.
• Ensuite, reprenons rapidement le hadîth cité pour étayer le deuxième principe : « Le Prophète a indiqué implicitement que l’on pouvait recourir au calcul ». Nous l’avons montré, l’interprétation qui en est faite est erronée, mais le texte est porteur d’autres informations : « Ne jeûnez pas tant que vous n’avez pas vu le croissant de lune, al hilâl. De même, ne terminez pas le jeûne du mois sans l’avoir vu. Si vous ne pouvez l’observer du fait qu’il vous est caché par les nuages, estimez-le. »
La première partie du hadîth, pourtant négligée, est explicite : le Prophète y emploie à deux reprises le verbe « voir », « raâ » et le hilâl n’est pas chose théorique mais le croissant de lune tel qu’il apparaît à l’horizon en début et en fin de mois lunaire.[6] De plus, il est dit : « Ne jeûnez pas tant que vous n’avez pas vu », la précision « hattâ », « tant que vous n’avez pas », interdit de facto toute autre possibilité de procéder, le calcul y compris, ce que confirme en fin de hadîth l’emploi du verbe « qadara », « estimer » et non pas « qaddara », « calculer », comme nous l’avons précédemment signalé.
• Enfin, le point de vue du Prophète est donc parfaitement cohérent et il n’est pas le fruit d’un archaïsme. Sa position est explicite, elle se trouve logiquement synthétisée et confirmée en un hadîth fort connu : « Jeûnez à la vision du croissant de lune, hilâl, et, de même, terminez le mois de jeûne à sa vision. Si vous ne pouvez l’observer, du fait des nuages, comptez trente jours. »
Ce hadîth, ici selon la version de An-Nasâ’î, est aussi rapporté par Al Bukhârî, Muslim et d’autres. Il est sahîh mutawâtir et, au sujet de la détermination de Ramadân, il est le seul qui atteigne ce haut grade de fiabilité, il est donc prépondérant. Il confirme l’obligation, « jeûnez », d’observation visuelle, « à la vision » et, par la formulation « Si vous ne pouvez l’observer, du fait des nuages, comptez trente jours », il conjoint explicitement le refus du calcul astronomique remplacé par un principe simple et logique : Si l’observation ne peut être réalisée du fait des conditions météorologiques il suffit de compter trente jours pour le mois précédant Ramadân, sha‘bân, soit la durée maximale d’un mois lunaire. Le décompte de Ramadân sera par la suite réajusté.[7]
Signalons, pour être complet, que l’on utilise parfois ce hadîth en version tronquée : « Jeûnez à la vision du croissant de lune, hilâl, et, de même, terminez le mois de jeûne à sa vision. » en affirmant que le pluriel ici employé par le Prophète implique que toute la Umma doive jeûner dès lors qu’un seul témoin a vu le hilâl. La connexion logique est ici plus qu’aléatoire mais typique du littéralisme…[8]
Ainsi donc, cette simplicité de procédé n’est en rien due à un carence technologique ou conceptuelle, bien au contraire, elle se fonde directement sur l’interprétation du Coran par le Prophète. Répétons-le, là encore, la conformité d’avec le Coran est parfaite, le Hadîth ne s’oppose pas au Coran. La sagesse présidant à cette mesure divine et prophétique est évidente : interdire à ce que les hommes s’arrogent la religion comme source de pouvoir et de domination…
Nous aurons pu, encore une fois, constater la cohérence entre le Hadîth sahîh et le Coran, bien lu et bien compris. La convergence du Hadîth et du Coran élimine donc ici toute spéculation quant au mode de détermination du mois de Ramadân par le calcul et quant à la prétention « politique » d’un jeûne “universel”, à moins que l’homme ne préfère sa propre prise de parole à celle de Dieu et de Son Prophète…
EN RÉSUMÉ.
– Le Coran est extrêmement explicite quant aux critères de détermination du mois de Ramadân et son champ lexical, conforté par les hadîths authentifiés, est précis et sans ambiguïté aucune ; la règle est donc intangible : c’est l’observation concrète, de visu, qui signe le début et la fin du mois de Ramadân.
– Les hadîths, lorsqu’ils sont authentifiés, confirment avec rigueur le propos coranique.
– Ils confirment que l’observation est visuelle, et que le calcul astronomique ne peut y être directement substitué.
– Le Coran et le Hadîth ne prônent ni n’autorisent le jeûne universel, c’est-à-dire l’alignement sur la première nation qui annoncera le début de Ramadân.
– Les divergences entre les doctes et les moins doctes sur ces textes ne relève pas de la nature des textes mais bien de l’ambiguïté inhérente à la raison humaine.
– Il apparaît évident que les textes sont lus et “mésinterprétés” sous l’influence d’un modernisme, ici pourtant inutile, mais censé être la panacée de tous nos maux, croyance vaine mais croyance certaine.
– Il apparaît tout aussi évident que la réactivation du « débat » à l’heure actuelle est essentiellement politique et en rien théologique ou exégétique. Ces démarches et approches ne relèvent que de la triple erreur qui marque cette problématique : vision politique réductrice et réduite de la Oumma, lecture superficielle ou orientée du Coran et du Hadîth, foi mahdiste en la modernité.
– Nous ne rejetons pas, bien évidemment, la validité théorique du calcul astronomique, mais uniquement le fait de vouloir en légitimer l’usage au nom du Coran ou de la Sunna. Sachant, nous l’avons démontré, que ces calculs ne peuvent en rien se substituer à la confirmation par observation visuelle.
– Ce type de calcul est donc très utile pour encadrer les dérapages politico-islamiques dont on nous gratifie chaque année. Nous rejoignons ici la position de ceux qui, nous semble-t-il, il font appel à l’usage du calcul non pour imposer une date à tous les pays, mais pour permettre de vérifier scientifiquement l’absurdité des décisions de ceux qui se prétendent diriger le monde islamique…et aussi, bien évidement, pour que chacun puisse savoir s’il jeûne en Ramadân ou en chimère…
EN PERSPECTIVE.
A la veille de Ramadân nous entendrons quatre sons de cloche :
Ceux qui disent que l’on doit jeûner en fonction du premier pays qui l’observe.
Ceux qui disent que l’on doit jeûner en fonction de leur suprématie supposée.
Ceux qui disent que l’on doit se baser sur le calcul.
Ceux qui osent malgré tout dire que chaque région ou pays doit se déterminer en fonction de l’observation visuelle.
Pour cette année 2010 la carte présentée par Mr Guessoum[9] extraite du site « islamic crescents’ observations project », sera particulièrement pertinente et démonstrative.
Car au soir du 10 Août, aucun pays musulman ne pourra voir le hilâl sauf, avec quelques difficultés, la lointaine Patagonie. De fait, aucun de ces pays ne devrait prétendre l’avoir vu. Par une étonnante conjonction, cette année, que se soient les partisans du calcul ou ceux de l’observation, les chantres du jeûne planétaire ou de l’identité nationale, tous devraient aboutir aux même conclusions : le « jeûne universel » est en toute impartialité astronomiquement possible cette année le croissant s’invitant le même jour pour toutes les zones concernées.
Or, ce ne sera vraisemblablement pas le cas, les intérêts politiques pousseront les plus âpres et les plus stupides à se réserver la primeur de l’annonce de Ramadân…en l’absence totale de croissant. Au soir du 11 Août la situation sera exactement inverse, la totalité des pays musulmans pourront observer le croissant, mais nous constaterons que certains pays prétendront ne pas l’avoir vu, signifiant ainsi leur désir de non alignement concurrentiel…
Nous aurons donc malgré tout cette année, au minimum, 3 dates différentes pour le début de Ramadân… le ciel sera toujours révélateur…à moins que Dieu n’en décide autrement…
Ainsi donc, si aucun des arguments des tenants du calcul et du jeûne universel ne repose sur une analyse juste des textes fondateurs, Coran et Sunna, tous achoppent sur la volonté de manipulation des états dits musulmans.
A l’inverse, l’observation visuelle locale, c’est-à-dire actuellement au moins pour une nation, respecte la lettre et l’esprit des texte tout en court-circuitant efficacement l’infect jeu des hégémonies par la manipulation du jeûne, ce à quoi, dès l’origine, c’est-à-dire la Révélation, l’Islam révélé s’efforçait. C’est le seul cas de figure qui permette aisément aux musulmans d’échapper à cette entreprise, le plus aisé en mettre en œuvre aussi, le seul qui soit logiquement et textuellement conforme au Coran et à la Sunna, l’Islam visant à libérer l’homme de l’emprise de l’homme…
Nous comprendrons, à présent, dans le contexte, les versets que nous avions respectivement placés en exergue des volets 1 et 2 de cette analyse :
“ En vérité, votre Communauté est une et Je suis votre Seigneur ; Adorez-Moi !
Or, ils se disputent les uns les autres le commandement. Cependant que tous, vers Nous, retournent.”S21.V92-93.
“ A chaque Communauté nous avons institué son rite afin qu’elle l’observe. Qu’ils ne te contestent donc pas sur ce point [Ô Muhammad]. Appelle à ton Seigneur car, tu es, certes, bien guidée, en toute rectitude.” S22.V67.
EN PRATIQUE.
– Nul ne doit accepter de jeûner avant le début théorique du mois de Ramadân.
– A cette fin, le calcul astronomique est utile pour déterminer l’impossibilité de vision du hilâl pour telle ou telle zone géographique.
– Dès lors qu’il est astronomiquement possible d’observer le premier croissant, al hilâl, de Ramadân en la zone où l’on réside, l’on peut accepter l’annonce de Ramadân.
– Si, en cette zone, Ramadân est annoncé avec retard par les « autorités » il est possible de commencer à jeûner dès avant les dites déclarations.
– Ces mêmes conclusions peuvent être portées pour la détermination de la fin de Ramadân.
– Dans la mesure du possible il faut compléter le mois de jeûne lorsque le calcul astronomique atteste que pour la zone où l’on vit le mois de Ramadân aura été de 30 jours et que, pour des raisons « mystérieuses », il aura été déclaré clos au 29ème jour.
Je ne prétends par là à aucun juridisme, jeûner pour la quête de la Face de Dieu est infiniment au-dessus de ces contingences. Si nous appartenons spirituellement à la même Oumma, Ramadân, au concret, réunit, sans pour autant les unifier, les musulmans vivant en un même pays. Il faudra donc rechercher un subtil compromis entre la recherche de l’unité et le refus d’une erreur manifeste de détermination du mois de Ramadân.
Je ne ferais pas non plus de vœux pieux pour appeler nos auto-représentants à plus de sérieux, il me semble plus sûr d’inviter chacun d’entre-nous à ne craindre et n’espérer que de Dieu. Tout au plus aurons nous voulu délimiter les bornes exactes permettant de respecter ce que Dieu et son Prophète nous ont enseigné tout comme de nous protéger de que les hommes trament. En ce mois de bénédiction, toute sagesse sera amplifiée et toute polémique aussi.
Dr Al Ajamî.
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