En fait, Idrissa Seck avait convoqué, vendredi, une réunion dite de sécurité à laquelle ont assisté les membres du conseil municipal de Thiès, mais aussi ceux des différentes commissions et services compétents. Portant la parole d’Idrissa Seck, Yankhoba Diattara, premier adjoint au maire, a rappelé la lettre que son patron a adressée au ministre de l’Intérieur pour faire part de sa « vive préoccupation » face à la recrudescence de l’insécurité dans la capitale du rail. D’où le souhait d’Idrissa Seck de voir l’Etat rendre opérationnelles les polices de proximité.
Mais, la mairie de Thiès ne compte pas s’en arrêter là. Puisqu’elle compte mettre la main à la poche pour que les populations puissent retrouver leur quiétude. Idrissa Seck et son équipe se disent ainsi prêts à renforcer les moyens d’intervention des forces de l’ordre. Ce, en augmentant, d’après Yankhoba Diattara, l’appui de la mairie aux forces de l’ordre. « Avec le préfet et le commissaire central, nous verrons comment procéder », a souligné le premier adjoint au maire de Thiès. Non sans rassurer que Idrissa Seck et sa mairie sont dans les dispositions de fournir aux forces de police véhicules et carburants afin qu’elles réussissent à installer la peur dans le camp des malfaiteurs.
Toutefois, le maire de Thiès reste conscient que l’éclairage public pourrait bien aider à sécuriser davantage la ville de Thiès. C’est ainsi qu’il annonce un programme de 160 millions pour améliorer l’éclairage des villages rattachés à la commune de Thiès.
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