Si la Section de Recherche de la Gendarmerie a pu bétonner le dossier d’accusation relatif aux «biens mal acquis» c’est grâce aux nombreuses auditions de proches de Karim Wade. En effet, ils ont été nombreux à défiler devant les enquêteurs de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI).
D’aucuns par peur d’aller en prison on lâché le fils d’Abdoulaye Wade tandis que d’autres ont cherché à semer les gendarmes. Dans les interrogatoires, il est ressorti que Ibrahim Abou Khalil dit Bibo Bourgi était l’un des plus proches collaborateurs de l’ancien Ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie. Son nom est revenu plusieurs fois surtout dans l’Affaire DP World, AHS, Daport et autres.
Parmi les coïncidences troublantes qui mouillent Bibo Bourgi, il y a le fait que lui et sa famille serait le propriétaire de l’immeuble situé au 18 boulevard de la République qui est le siège de Dp World et aussi celui de Blackpearl Finances SA, un cabinet d’ingénierie financière, propriété de Karim Wade via deux sociétés luxembourgeoises.
La notaire Me Tamaro Seydi est elle aussi trempée jusqu’au coup dans l’affaire de DP World. Le dossier d’enquête laisse entrevoir qu’elle aurait enfoncé son camarade de Lycée, Karim Wade. Des passages croustillants de son audition sont confinés dans ce rapport.
L’expert comptable, Mansour Gaye a collaboré avec Karim Wade dans le montage de certaines sociétés. Il voulait même devenir le commissaire aux comptes de DP World mais le fils de l’ancien chef de l’Etat avait refusé à l’époque.
Coumba Diagne a elle aussi occupée une place prépondérante dans la cession du conteneur à Dp World Dakar par l’entremise du Port Autonome de Dakar (PAD). Elle a même été donneur de leçon.
Cette même Coumba Diagne a mouillé un ancien camarade de classe de Karim Wade. Paniquée devant les gendarmes lors de la confrontation, elle s’est emmêlée les pinceaux avant de se défausser sur Pape Mamadou Pouye qui aurait représenté le ministre des Infrastructures d’alors lors de la création de Daport, la société de droit luxembourgeois dont Afriport est actionnaire à 99% de Daport.
Les enquêteurs ont pu remonter la piste de Alioune Samba Diassé grâce au numéro de téléphone de Pape Mamadou Pouye alis «Albert Paye». Le nom d’Alioune Samba Diassé a servi à l’abonnement.
Au même titre que ces amis et anciens camarades de classe, Karim Wade risque de pénaliser les Directeurs généraux qui gravitaient autour de son ministère. Mbaye Ndiaye des Aéroports du Sénégal (ADS) serait tout prêt de la prison avec les sociétés fantoches créées autour de l’aéroport. Bara Sady est dans le même lot. Il est trempé dans l’affaire DP World serait sur le point d’être inquiété.
Jean Louis DJIBA
23 Commentaires
Momla
En Avril, 2013 (19:57 PM)Le pays souffre encore des yo yo de ce bout d'homme qui a avoué devant tout le monde detenir sa "fortune" des fonds politiques (taxes et impots des sénégalais)
Ce rabougri qui se positionne aujourd hui en donneur de leçon alors qu il a négocié avec le diable wade du fond de sa cellule (protocole de reubeuss) au détriment du peuple
Non comme disait l'autre "souffrir passe mais avoir souffert ne passe jamais" alors ce ne sont pas des larmes de chiens d'un couss même ponctuées de sourates dont il ne maitrise ni la profondeur spirituelle ni la dimension exotérique, qui changeront la perception
Marie Deme
En Avril, 2013 (19:58 PM)Ahs
En Avril, 2013 (20:03 PM)Lotre
En Avril, 2013 (20:21 PM)Cancer
En Avril, 2013 (20:22 PM)Il est possible de soigner le cancer avec la médecine africaine. Tout patient ou toute structure sanitaire qui veut nous contacter peut le faire : [email protected] .
Les laboratoires pharmaceutiques, nous pouvons travailler avec brevet où vous serez 50 pour cent et nous aussi 50 pour cent après avoir suivi et étudier le médicament durant 5 ans.
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Deug
En Avril, 2013 (20:33 PM)Paco
En Avril, 2013 (20:34 PM)Reve
En Avril, 2013 (20:39 PM)Buju
En Avril, 2013 (20:40 PM)Tout ce tapage mediatique n'est que pour leurrer les senegalais, en effet Macky essaie d'annuler la cossesion du Port a DP World au profit d'un groupe de narcos traffiquants international "americains, francais...." surtout americains qui essaie de blanchir leur argent sale et du coup avoir une platforme sur pour s'adonner a leur sinistre business. Ce sont ces meme amis qui ont finance sa capagne a coup de milliard, il les obeit. Au Senegal nous sommes gouverner par des narcos traffiquant americains beaucoup parmis sont des membres de la police de New York. En fait Idy et Macky sont finance par les memes individus, Idy hausse le ton juste pour faire de la diversion.
Tamaraaaaa
En Avril, 2013 (20:55 PM)Giane
En Avril, 2013 (21:00 PM)Lawyers
En Avril, 2013 (21:01 PM)« INSTRUIRE N’EST PAS JUGER »
Éditorial du Président | 3 avril 2013
Le débat autour de la mise en examen de l’ancien président de la République illustre une fois de plus, après bien d’autres, l’incapacité française à mettre en harmonie notre institution judiciaire avec les déclarations des droits de l’Homme dont nous nous targuons d’être les auteurs.
Une personne n’est convaincue d’être coupable que lorsqu’elle a été jugée telle par un tribunal légitime et indépendant. Jusqu’à cet épisode final du cheminement de la justice, cette personne est innocente.
Or, la mise en examen naguère nommée inculpation, est perçue par l’opinion comme une première proclamation de culpabilité.
La profération, par un ou plusieurs magistrats de ce statut pré-juridictionnel, revêt une telle force symbolique que la suspicion de partialité pèsera plus tard sur la juridiction qui, seule compétente pour énoncer les faits et dire le droit, estimera ne pas devoir condamner.
Cette inversion de l’ordre des valeurs semble consubstantielle à notre conscience collective depuis des siècles : au temps des tribunaux ecclésiastiques de l’Ancien Régime, il suffisait que l’imprécateur désigne du doigt l’autre en lui disant : « je vous accuse » pour qu’il ne soit plus jamais totalement honorable, à supposer qu’il survive à la question (« vous allez être tourmenté »), nécessaire pour obtenir l’aveu qu’il refusait de faire ou conforter celui qu’il avait exprimé par peur.
La France n’a jamais rompu avec ce réflexe aux antipodes de la démocratie qui fait prévaloir le soupçon proféré sur le jugement des juges. Notre organisation judiciaire favorise cette aberration.
En effet, la phase préliminaire d’enquête, légitime et indispensable, est confiée à des magistrats que l’on nomme « juges ». Or, le juge est celui qui juge, tandis que le magistrat qui instruit est un enquêteur de justice, il n’est pas un juge.
Naguère, le juge d’instruction détenait même le pouvoir de placer en détention provisoire la personne objet d’investigations. La loi du 15 juin 2000 le lui a retiré pour le confier à un juge nommé « juge des libertés et de la détention ». Mais on a laissé au juge d’instruction la faculté d’ordonner un contrôle judiciaire au lieu de le confier aussi à ce juge des libertés. De la sorte, le magistrat instructeur dispose encore d’un pouvoir juridictionnel puisque dépend de lui la faculté de réduire le champ des libertés dont dispose toute personne, soit en l’assignant à résidence, soit en lui imposant des restrictions dans sa vie personnelle ou professionnelle, soit encore en portant atteinte à ses biens par l’obligation de verser caution.
Cette dualité du magistrat instructeur, à la fois enquêteur et maître des droits de l’autre, confère à toutes ses décisions une autorité qui ne peut s’attacher qu’à celles des juges qui jugent. De la sorte, la signification de la mise en examen se trouve dénaturée.
La mise en examen, en effet, est destinée à protéger la personne objet d’une enquête, en lui permettant d’avoir accès à tous les éléments du dossier, d’être à tout moment assistée par un avocat, de solliciter toutes les mesures d’instruction qu’elle estime utiles à sa défense. Or, ce statut protecteur des droits est perçu comme un déshonneur.
Les remèdes sont relativement simples : le magistrat qui instruit doit pouvoir rechercher tous les indices, toutes les preuves de nature à établir la consistance des faits, rien de plus. Tout ce qui attente à la présomption d’innocence (détention provisoire ou contrôle judiciaire) ne doit relever que de la compétence d’un juge. Le magistrat instructeur doit cesser de s’appeler « juge ». C’est un magistrat enquêteur de justice. Et l’opinion doit enfin admettre qu’on ne badine ni avec l’innocence ni avec le soupçon.
En finirons-nous un jour avec cette atmosphère empoisonnée de la place publique où le cri l’emporte sur la raison ? « Souvent la foule trahit le peuple », disait Victor Hugo.
Que le peuple, par ses représentants, reprenne le pouvoir, dans l’intérêt de ses libertés !
Bâtonnier Christian Charrière-Bournazel
Président du Conseil national des barreaux
Joobfara
En Avril, 2013 (21:01 PM)Seydi
En Avril, 2013 (21:36 PM)Mo
En Avril, 2013 (21:46 PM)Weuz
En Avril, 2013 (21:52 PM)Waaru
En Avril, 2013 (00:34 AM)Waaru
En Avril, 2013 (00:44 AM)L'Etat du Sénégal a remboursé à la Cbao un prêt de 2 milliards de francs contracté auprès de cette banque de la place par Ibrahima Abou Khalil Bourgi dit Bibo. C'est la principale révélation qui est sortie de l'audition lundi, par la commission d'instruction de la Haute Cour de justice, du directeur général de la Cbao, Patrick Mestrakllet. Et elle en laisse pantois plus d'un.
Cad
En Avril, 2013 (00:53 AM)Borom
En Avril, 2013 (02:28 AM)c'est vrai mais c'est aussi triste.
on disait que le 4ieme pouvoir serait la presse mais qu'en est-il si celle ci n'est pas indépendante? si on peut acheter sa concience.
rien que par certains titres on sait nettement l'anguille qu'il ya sous roche?
on sait qui travaille pour qui au lieu d'informer juste et vrai
on renifle la manipulation a mille lieues
étudiant
En Avril, 2013 (04:52 AM)voila depuis un an le méme sujet chaque jour on ne travaille pas comment on peut développer
si les accusation sont avérés pourquoi pas que juste soit faite et tourné la page chimmm
Ackagbogba
En Avril, 2013 (05:33 AM)Alphaone
En Avril, 2013 (06:40 AM)Une spectaculaire fuite des données informatiques issues de dizaines de milliers de sociétés offshore des îles vierges britanniques, des îles Cook et d’autres hauts lieux de l’évasion fiscale provoque depuis minuit la mise au jour des secrets financiers jusqu’ici les mieux gardés
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