La révélation a fait sursauter l’assistance, hier, à l’atelier de plaidoyer des dirigeants d’entreprises du secteur privé, du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnlt). Au cours des discussions, le docteur Pathé Dione informe qu’au niveau de Dakar Dem Dikk (3D), deux à trois cas sont signalés, chaque mois. Un mal qui atteint souvent les receveurs et les contrôleurs, selon le Dr Dione qui est le médecin de la société de transport Parfois aussi, poursuit-il, on signale la maladie chez certains chauffeurs. Occasion saisie par le médecin pour tirer la sonnette d’alarme. «Il nous faut plus d’assistance», plaide-t-il. Des propos tenus à l’attention des acteurs du Pnlt. Ainsi, pour mieux prendre en charge les travailleurs comme ceux de la société des transports en commun, Dr Dione assure qu’il faut impérativement prendre des mesures concrètes «en matière de formation et d’outil de diagnostic». Selon encore lui, c’est la solution principale pour combattre ce fléau dans l’entreprise dirigée par Christian Salvy.
Au-delà de cet aspect, Dr Pathé Dione a déploré le fait que le Pnlt «ne prend pas en charge les malades qui n’ont pas de frottis positifs». Ce qui n’est pas pour arranger la situation, d’autant plus que, reconnaissent les spécialistes, une personne malade peut contaminer 10 à 15 personnes par an. Si l’on en croit les statistiques et le désengagement du Pnlt, un véritable drame guette les travailleurs de 3D. «Nous attendons beaucoup de ce partenariat», laisse entendre Dr Pathé Dione.
Sous ce rapport, le représentant de la société Suneor ex-Sonacos, souhaite l’implication «concrète» du Pnlt dans les entreprises. Mieux, il réclame un document qui va permettre d’évaluer la maladie dans le milieu du travail. Lequel document serait un tableau de bord pour le Pnlt. «Il faut une co-gestion» de la pandémie pour l’éradiquer définitivement.
0 Commentaires
Participer à la Discussion