La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn) est déterminée à œuvrer avec les acteurs pour réduire durablement les inégalités sociales au Sénégal. C’est dans cette vision qu’elle a mis en place un Registre national unique (Rnu) dont la rencontre d’information à l’intention des utilisateurs de cet outil, a vécu, ce mercredi 28 octobre, à Dakar.
A cet effet, Mme le délégué général, Dr. Anta Sarr Diacko, a déclaré qu’un outil de travail commun leur avait manqué pour pouvoir faire des évaluations, de la mise en œuvre et le suivi de la mission qui leur a été confiée. D’où la nécessité de mettre en place ce registre, qui est un outil très important de ciblage et de coordination où plus de 4,5 millions de personnes seront répertoriées, avec toutes les données et informations. Selon elle, le Rnu est déjà opérationnel et permet un gain de temps et de finance.
Dr Anta Sarr Diacko a estimé que «la fracture sociale reste encore prononcée et les indicateurs de pauvreté demeurent plus ou moins stationnaires», même si des avancées sont notées sur l’évolution, l’espérance de vie, la pauvreté et la sécurité alimentaire. «Réduire la pauvreté et la vulnérabilité, investir dans le capital humain, sont indispensables à l’émergence économique du pays et reste ainsi une priorité centrale du gouvernement dans les politiques de lutte contre la pauvreté et la réalisation de la transformation économique et sociale», a-t-elle soutenu.
Dr Sarr se dit convaincue que la protection sociale est, non seulement un besoin essentiel pour chaque individu, mais aussi une nécessité politique et économique pour le développement inclusif des populations. Et investir dans la protection sociale, pour elle, c’est investir dans «la justice sociale, le capital humain et le développement économique». Elle reste aussi convaincue que l’enjeu de ce registre implique «une approche holistique et à long terme».
La mise en place du Rnu, selon la déléguée générale, découle de la volonté de mettre en place une base de données dynamique, construite à partir d’un ciblage qui implique tous les acteurs de la protection sociale dans sa planification, sa mise en œuvre et son suivi.
Elle découle aussi de la nécessité en cas de choc, de disposer d’une base de données et d’un système d’information à même de satisfaire une exigence de célérité et d’efficacité dans les interventions des pouvoirs publics. Une démarche qui permet d’œuvrer ensemble pour la réduction durable des inégalités sociales et de mettre en place les bases pour un socle de protection sociale.
Mais, pour atteindre l’objectif visé par ce Rnu, Dr Anta Sarr Diacko estime qu’il faut relever les défis de la fiabilité des bases de données, la gestion des données à caractère personnel encadrée par une loi, et le système d’information de gestion du registre. Pour ce faire, il faut toujours «privilégier une démarche inclusive qui implique la pleine participation de tous les acteurs afin de donner des réponses concrètes à la demande sociale surtout envers des groupes vulnérables et des populations démunies».
7 Commentaires
Anonyme Pas De Sens
En Octobre, 2015 (15:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (22:09 PM)Dou dara
li niou ko denk dou domainame ; elle ne sait pas donner
Anonyme
En Octobre, 2015 (05:42 AM)Doul rek. La plus incompetente du senegal avec ses 371boeufs. Chipiri.
Anonyme
En Octobre, 2015 (09:51 AM)Anta c'est battante
elle est toujours sur le te
Anonyme
En Octobre, 2015 (09:52 AM)Anta c'est battante
elle est toujours sur le te
Nafi
En Octobre, 2015 (09:55 AM)Anta c'est battante
elle est toujours sur le te
Anonyme Ow
En Octobre, 2015 (11:00 AM)Participer à la Discussion