L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar offrira, à la rentrée prochaine, un master en Art et culture. L’information a été donnée, hier, à la salle de conférence de l’Ucad II où le recteur, Abdou Salam Sall, procédait à l’ouverture de l’atelier du consortium d’Universités d’appui à l’Institut supérieur des Arts et des Cultures.
« Une aventure porteuse ». Voilà comment le directeur de Cabinet du ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie voit la création, à la prochaine rentrée, d’un Institut supérieur des Arts et des Cultures, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. « Le rôle majeur de l’Université est d’exhumer notre patrimoine culturel », a soutenu Pape Massène Sène, hier, à la salle de conférence de l’Ucad, à l’occasion de l’ouverture de l’atelier scientifique international mis en place pour la création de l’institut. « Nous sommes rassurés de voir l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’ouvrir sur le monde et sur l’ensemble de la société », s’est réjoui le représentant du ministre de la Culture. Même appréciation chez le directeur du théâtre national Daniel Sorano qui souligne qu’avec un master en Art en Culture, l’Ucad s’ouvre non seulement sur « le monde réel », mais surtout elle offre une place aux praticiens, notamment aux artistes, comédiens, cinéastes, etc. « La particularité de cet institut, c’est qu’il contribuera à la promotion des métiers des Arts et de la Culture », s’est félicité Ousmane Diakhaté qui ajoute aussi que c’est là une « jonction et une liaison » entre la communauté artistique et la communauté intellectuelle. « Les gens qui seront admis à subir la formation en master Art et Culture seront formés à l’esprit de création et d’innovation », a précisé pour sa part le promoteur du projet, Aloyse Raymond Ndiaye.
Revenant sur l’institut qui est le premier jalon du Centre multiculturel que l’Université Cheikh Anta Diop veut mettre en place, le recteur Abdou Salam Sall dira qu’un « accent particulier sera mis sur le renforcement des capacités de management des métiers culturels », car, rappelle le président de l’Assemblée de l’Université, une des fonctions essentielles d’une Université est la valorisation de son patrimoine culturel. Dans ce même registre, la directrice de l’Agence universitaire de la Francophonie estime qu’avec cet institut, l’Université de Dakar est en phase avec l’Auf parce qu’il intègre son programme dynamique d’ensemble appelé « notre vision de l’Université ».
Faudrait-il le rappeler, les membres du comité scientifique en provenance des Université d’Algérie, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de France, du Canada et du Togo réfléchiront jusqu’au 15 avril prochain pour voir les mécanismes de mise en place et de financement de cet institut qui, comme l’a rappelé Pape Massène Sène, est « Une filière francophone ».
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