Les 4000 élèves et les professeurs du Lycée Limamoulaye sont en sursis. Ils travaillent dans bâtiments dont certains sont préfabriqués et peuvent se désintégrer à tout moment. Les responsables de l’établissement ont tiré la sonnette d’alarme le lundi 12 octobre 2009 lors du passage du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, Moussa Sakho.
Le Lycée Limamoulaye ne grouille pas de monde aux environs de 14 heures en ce lundi 12 octobre 2009. Des rangées disciplinées de lycéennes s’acquittent aux formalités d’inscription dans un petit bâtiment bordé d’acacias, à la peinture râpée. Un peu plus loin, en face de l’administration, d’autres filles sont assises sur les bancs publics. Le calme de cimetière emplit les lieux.
Les belles rangées de fleurs et d’acacias offrent un bel environnement. A l’inverse, les bâtiments préfabriqués affichent un visage odieux. Les tuiles peintes en jaune faisant office de mur du bâtiment des salles de classe des Premières S sont défectueuses.
Au 1er étage et au 2e étage, plusieurs fenêtres n’ont pas de battant. Les élèves font les frais de la fraîcheur durant les mois de décembre, janvier, et février. Derrière ces bâtiments, se trouvent les locaux des ateliers pour l’Enseignement technique et la formation professionnelle. Le bâtiment ne résiste plus à l’épreuve du temps.
Il a reçu plusieurs coups de jouvence comme on peut le percevoir avec l’alternance des tôles neuves et d’autres colmatées. Les locaux du Lycée n’inspirent plus confiance. Les élèves et les professeurs courent des risques. Les responsables d’établissent craignent pour la sécurité des 4000 élèves de leur établissement.
«La vétusté de nos bâtiments est un problème réel. Le cadre n’est pas sécurisant», a laissé entendre le censeur du Lycée, Daour Diaw devant la délégation ministérielle qui était en visite.
Il faut se diriger vers l’extrémité gauche de l’établissement pour mieux constater le délabrement des locaux de cet établissement construit en 1979. Le faux plafond du bâtiment d’une classe de Seconde s’est désintégré, laissant entrevoir un enchevêtrement de ferraille ocre. A certains endroits, on peut apercevoir le ciel.
«Le cas du bâtiment des Secondes est plus inquiétant. Notre problème, c’est la vétusté des salles de classe», corrobore le proviseur. Les quelques élèves trouvés sous les menaçants murs ont fait à plusieurs reprises des revendications. Mais jusque-là, les autorités ont privilégié la réhabilitation.
Les autorités ont promis de démarrer les constructions en 2010
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