Les dossiers des victimes des violences préélectorales ne bougent pas. Le Collectif des familles des victimes s’impatiente. Il l’a exprimé au cours une conférence de presse tenue dans les locaux de la Rencontre Africaine de Défense des Droits de l’Homme (Raddho), avant d’inviter le gouvernement de Macky Sall à presser le pas dans le traitement des dossiers. Sinon, il dit ne pas écarter l’internationalisation de l’affaire.Le Collectif des familles des victimes des violences préélectorales dénonce au cours d’une conférence presse, tenue vendredi, la lenteur dans le traitement des dossiers. Ainsi, il (le Collectif) demande à l’Etat de diligenter les dossiers en vue de rétablir les familles des victimes dans leur bon droit.
« Parmi tous les dossiers déposés auprès de la justice, seuls deux ont connu un début de traitement. Les autres, 25 dossiers, dorment encore dans les tiroirs », regrette Rokhiatou Gassama, présidente du Collectif des familles des victimes.Ainsi, craignant que leurs dossiers ne soient classés sans suite, parce que l’impunité continue de gagner du terrain au Sénégal, le Collectif n’écarte pas d’internationaliser le combat. « Des juridictions supra nationales existent et qui sont compétentes pour le traitement des dossiers relatifs aux cas de tortures », renseigne Me Assane Dioma Ndiaye, un des avocats du Collectif et membre de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH).« Ce sont, précise Me Abdoulaye Tine, un avocat du Collectif, le Comité contre la torture des Nations Unies et la Commission africaine des Droits de l’Union africaine ou la Commission des droits de l’Homme de la Cedeao ».
1 Commentaires
Sama Baaat
En Novembre, 2012 (09:53 AM)Participer à la Discussion