Les leaders de l’Alliance « Yonou Yokuté » se sont entretenus, hier, avec le Khalife des layènes. La délégation a été conduite par Arouna Ndoffène Diouf, le coordonnateur de l’Alliance. Les alliés de Macky Sall ont expliqué au guide religieux que le chef de l’Etat est en train de remettre le Sénégal sur les rails du développement. « Le président a commencé à poser les jalons du développement du pays, à travers une politique de bonne gouvernance », a déclaré Arouna Diouf.
Auparavant, le chef de la délégation a demandé au Khalife de prier pour la paix, la stabilité et la réussite du chef de l’Etat, surtout avec la célébration, dans les jours à venir, de l’Appel de Seydina Limamoulaye. « Nous sommes venus recueillir des prières », a dit Arouna Ndoffène Diouf. Le porte-parole du Khalife, Moussa Guèye, s’est réjoui de cette visite. « Le Khalife travaille nuit et jour pour la paix et la stabilité du pays », a-t-il dit. Interpelé par la presse sur les récentes déclarations du leader de Rewmi, Idrissa Seck qui a fustigé la convocation à la Dic de l’épouse de Bara Gaye, le Pr Diouf a demandé au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités.
« Il est évident que ceux qui disent que le président ne travaille pas n’observent pas ce qui se passe au Sénégal. Nous avons un président qui a commencé à réformer le pays. Nous sommes tous conscients que les 12 ans de règne de Wade ont plongé le Sénégal dans un trou. Le chef de l’Etat a essayé de réformer les institutions et d’encourager la bonne gouvernance. Ce sont là les bases d’une économie durable. Pour faire le développement, il faut assainir les institutions », a répondu le Pr Diouf. « C’est au président de la République de prendre ses responsabilités.
Le leader de Rewmi a pris sa position. Il était avec nous à Bennoo Bokk Yaakar. De par ses déclarations, il a montré qu’il n’est plus avec nous. Nous demandons au président de la République de prendre ses responsabilités en se séparant de l’ancien Premier ministre », a dit le coordonnateur de l’Alliance « Yonou Yokuté ». Sur la loi Sada Ndiaye, ces leaders ont demandé aux citoyens de laisser l’Assemblée nationale prendre une décision sur le maintien ou pas du mandat d’un an du président de l’institution.
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