VISITE GUIDÉE AUX ALMADIES : Télé Futurs Médias prête à émettre

TFM - La concurrence peut bien commencer à trembler. Car la Télé Futurs Médias (TFM) qui va mettre sens dessus-dessous, le paysage médiatique sénégalais, est au point. Tout le matos technique, cent pour cent numérique, a été installé. Des caméras miniaturisés, des studios high-tech, des serveurs ultra-modernes etc, le tout dans un décor qui s’aligne sur les normes européennes, les responsables du groupe Futurs média qui ont visité le siège de la Télé aux Almadies, ont pu constater de visu que ça avance à pas de géant. Nous n’en dirons pas plus de peur qu’on nous pique nos idées. Juste peut-être que le concept de la TFM sur lequel a déjà été défini, depuis le mois de février lors d’un séminaire qui a eu lieu à Yenne. Cela veut dire que tout est prêt. Le choix du démarrage des programmes ne dépendant en vérité que des responsables du projet. Wait and see !

Enquête

Le Consul du Sénégal à Madrid, le commissaire divisionnaire Ibrahima Diallo est a Dakar depuis le week-end. L’ancien Directeur du Budget et du matériel (Dbm) du ministère de l’Intérieur, vient répondre à une convocation de la Dic qui a été saisie par le Parquet, suite à une procédure déclenchée par l’Etat du Sénégal. Des affaires qui portent sur plus d’un milliard, comme nous l’évoquions dans ces colonnes, lors de nos précédentes éditions. L’Agent judiciaire de l’Etat, qui s’est constitué partie civile, avait d’ailleurs porté plainte devant le Procureur de la République, par une correspondance datée du 03 avril 2009 et enregistrée sous le numéro 0171, pour «détournement de deniers publics contre M. Ngagne Mbaye et autres co-auteurs et complices».

Enquête (Bis)

Dans sa requête, il décrit M. Mbaye comme étant le directeur de la société «Groupe Disso S.A» et le poursuit pour «faux, usage de faux, escroquerie, détournement de deniers publics et recel» portant sur la somme de 200 millions de francs Cfa. Pour mieux étayer ses griefs contre M. Mbaye, l’Agent judicaire parle d’indélicatesse dans l’exécution du marché public n°T002/FM, du 27 décembre 2007, passé entre le ministère de l’Intérieur et ladite structure, pour la réalisation du Centre national de passeport de 10 services et annexes au profit de la Dgsn, en contrepartie du paiement de la somme à engager sur les crédits du Budget consolidé d’investissement (Bci). Il explique que, mise à part le démarrage des chantiers à Guédiawaye et Kaolack, aucun début d’exécution de travaux n’a été noté à Ziguinchor, Tambacounda et Matam. Fort de tout cela, l’Agent judicaire de l’Etat a décidé de se constituer partie civile dans cette affaire… D’autres affaires sont aussi évoquées.

Enquête (Ter)

C’est dans ce cadre que l’audition d’Ibrahima Diallo, Consul du Sénégal à Madrid depuis novembre 2008, mais qui était directeur du Budget et du Matériel (Dbm), entre mai 2005 et mai 2008. C’est-à-dire, celui-là même qui a avalisé les marchés avec Ngagne Mbaye du «Groupe Disso S.A» et Abdou Karim Guèye et Madame Fatou Guèye de «SCENE D’AFRIQUE» qui sont poursuivis coupables de ce supposé détournement de plus de 470 millions F Cfa. Ibrahima Diallo, sur la terre ferme dakaroise, va donc s’expliquer sur cette affaire. Mais nos satellites nous signalent que si Ibrahima Diallo est venu à Dakar pour se défendre, c’est qu’il a beaucoup d’arguments à faire prévaloir. Lui, l’ancien Dbm d’Oussou Bébé, dont la nomination à Madrid dégage de fortes senteurs de mise à l’écart organisée. Comme pour dire que cette piste pourrait déboucher sur une autre plus…sérieuse. Acceptera-t-il d’être le p’tit agneau du sacrifice ? That is the question.

De justesse

En différé et dans les coulisses du Palais. Nos satellites nous soufflent que le prochain Président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye devait, en effet, se retrouver à la place de Baldé, au Secrétariat général de la Présidence. Le Vieux voulait, en effet, que Baldé travaille dans le ministère de Karim Wade. En même temps, Ousmane Masseck Ndiaye était pressenti pour prendre sa place au Secrétariat général de la Présidence. On ne sait pas trop ce qui s’est passé pour que ce schéma ne soit plus retenu. Baldé a-t-il craché sur le morceau ? Probable. En tout cas, Ousmane Masseck Ndiaye peut bien danser. Car, même si ce bien stratégique gâteau échappe à son contrôle, il pourra toujours se contenter du Conseil économique et social (CES) dont la loi organique portant sur son organisation a été bel et bien votée par les députés depuis belle lurette.

Vice-Présidence

Parlons un peu de la Vice-Présidence pour faire part de certaines incongruités relevées par nos satellites de l’Université de Ndakaaru bien au fait de la Constitution. «Dans un pays normal, les députés auraient rejeté le texte, avant même de l’examiner.» En effet, si le premier projet de loi a été adopté en conseil des ministres, ce n’est point le cas pour le second, qui est celui que les députés ont voté. Gorgui a procédé aux corrections sur son texte, mais sans le soumettre à nouveau au Conseil des ministres pour son adoption. Finalement, aucun ministre du gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye n’a réellement vu la couleur du bon texte qui est passé à l’Assemblée nationale.

Daara-J

La vérité sur la dislocation du groupe de rap Daara-J commence à voir le jour. Invité de l’émission «Sortie» sur Walf-Tv, Aladji Man a levé un coin du voile sur cette séparation. «Ndékétéyoo», toutes les informations distillées par Ndongo D et Fadda Freddy n’étaient que «kaac», comprenez contrevérités. Si l’on en croit le fervent talibé de Baye Laye, tout ce qui a été dit sur lui, par ses désormais ex-alliés, n’est que du «yaax der». Contrairement aux informations qui circulaient, faisant état d’un détournement d’une somme de 300 millions appartenant au groupe Daara J, Aladji Man a fait savoir qu’il n’en est rien. Sa vérité est ainsi acclamée par les témoignages du guitariste du Super Etoile, Mamadou Mbaye dit Jimmy, qui a assisté à l’émission.

Daara-J (Bis)

Mieux, à entendre le chanteur de reggae du groupe Daara-J, en fait, il est quelque part victime d’une trahison de ses frères de groupes qui l’ont abandonné comme une vieille serviette sans aucune raison. Il a affirmé que ses deux ex-compères sont partis, parce que qu’ils l’ont voulu. Et qu’il a tout fait pour qu’ils lui expliquent les raisons de leur départ. En vain. Jimmy Mbaye, qui a fait partie des médiateurs pour recoller les morceaux, a divulgué que Ndongo-D et Freddy lui ont dit qu’Aladji Man n’avait rien fait, mais qu’ils ne veulent plus être avec lui. Les deux auteurs de «Tomorrow» ont quitté sournoisement leur camarade en faisant des tournées et des spectacles avec un autre manager sans l’aviser. «Ce sont Ndongo-D et Fada Freddy qui sont partis pour créer Daara-J-Family, mais moi, je reste à Daara-J», a affirmé Lord Aladji Man qui est sur le point de mettre sur pied un album solo. Lii gnaaw na waay !

Suspicion

Nommée récemment ministre de la Santé, de la Prévention médicale et de l’Hygiène publique, Mme Thérése Koumba Diop n’a pas tardé à prendre ses marques. Pour ne pas dire, choisir ses hommes. Après avoir choisi l’administrateur des services de Santé comme Dircab, elle a demandé, selon nos satellites, au Dage Aliou Sow d’arrêter tout engagement «en attendant d’y voir plus clair». Une situation qui s’expliquerait par le fait que «pas moins de 700 millions F Cfa ont été dépensés dans ce ministère en deux mois». Il s’y ajoute que les choses «se seraient passées par-dessus la tête du contrôleur des opérations financières». Résultat, les complicités sont en train d’être recherchées du côté de quelqu’un, aujourd’hui en disgrâce, qui a de «solides connexions» au ministère du Budget. C’est dire le degré de suspicion qui règne dans ce ministère…

Putsch ?

S’il y a quelqu’un qui devrait bien surveiller ses arrières et chercher des «niaane» (prières) pour ne pas avoir un réveil douloureux, c’est bien Alé Lô, le président de l’Association des présidents de Communauté rurale. Un putsch bien huilé est concocté pour l’éjecter de son fauteuil, alors que l’Assemblée générale de ce machin s’ouvre aujourd’hui. La nouvelle configuration née des résultats des dernières élections locales du 22 mars et les récriminations dont M. Lô fait l’objet de la part de ses «naatango» (collègues) font qu’il soit en mauvaise posture. D’ailleurs, nos satellites rapportent que les choses sont presque faites...

Putsch ? (Bis)

Car, dans le film envoyé par nos satellites, il y a des Présidents de Conseils ruraux libéraux qui ont déclenché la machine pour ouvrir la succession de M. Alé Lô. Et vous savez qui est coaché pour arracher le pain de la bouche du président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale ? Omar Guèye, Pcr de Sangalkam et très proche de Idrissa Seck. Ce dernier aurait même acquis le soutien de tous les Pcr de l’opposition et d’une bonne partie du Pds. M. Guèye est connu pour être un grand manœuvrier, en plus qu’il est bien apprécié dans le milieu. Mais, comme Alé Lô est un Mammouth qu’on ne dégraisse pas aussi facilement, attendons de voir ce que la fronde va donner.

Homosexualité

La prolifération de l’homosexualité au Sénégal met le Premier ministre hors de lui. S’exprimant samedi, lors de la première édition de la conférence nationale de la «Fédération Serigne Maodo Sy Dabakh», à l’Institut islamique de Dakar, Souleymane Ndéné Ndiaye a invité les chefs religieux ainsi que tous les croyants à lutter contre cette pratique «qui est un signe de crise des valeurs et d’insécurité». Selon lui, toute la société sénégalaise doit s’impliquer pour freiner cette pratique qui est une forme d’agression contre l’Islam. Non sans indiquer que «les ministères de l’Intérieur et de la Justice vont s’impliquer fortement pour apporter des réponses positives dans la lutte contre l’homosexualité qui est aggravée par la crise mondiale».

Homosexualité (Bis)

Prenant au rebond l’appel du Premier ministre, le Front islamique pour la défense des valeurs éthiques est monté, hier, au créneau pour lui «déclarer solennellement sa solidarité agissante dans ce combat de salut public». Surtout que, selon Imam Dame Ndiaye et compagnie, il permettra «d’assainir cette terre ancestrale de dévotion de la souillure homosexuelle qui commence à la gangréner». Quoi qu’il en soit, ces deux positions constituent, à dire vrai, un véritable pied de nez contre les chefs religieux musulmans, notamment les responsables des différentes confréries, dont le silence bavard à propos de cette «bombe sociale» a surpris plus d’un observateur.

100 mariages

La communauté Layène a profité, hier, des 40 ans de la Fédération des dahiras Layène pour célébrer, sous la bénédiction du Khalife général des Layènes, 100 mariages. Soit 77 pour le village de Cambérène, 16 pour Malika et 7 pour Yoff. Moyennant «nak» la dot de 4 500 francs Cfa. Des unions célébrées conformément à la charia. C’est-à-dire avec l’accord des filles, des garçons et des parents. Lesdits mariages ont été pilotés par Baye Ndjine Thiaw, un des fils du Khalife, qui a fait le tour des familles de tous les couples concernés avant de les inscrire sur les listes. D’ailleurs, l’événement a enregistré une forte mobilisation de la communauté Layène et même des autres confréries.