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YOUSSOU TOURÉ SG DE L’OIS : " Il faut éviter les interférences politiques dans le mouvement syndical enseignant »

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YOUSSOU TOURÉ SG DE L’OIS : " Il faut éviter les interférences politiques dans le mouvement syndical enseignant »

La "belle entente" à la dernière minute de l'intersyndicale pour sauver l'année scolaire ne l'avait pas plu. Il avait dénoncé dés lors ce "protocole de minuit" qui continue de susciter des questionnements. Youssou Touré, avait même senti un parfum de corruption dans cette démarche de Mariéme Dansokho et ses camarades. Et le patron de l'Organisation des instituteurs du Sénégal a été même interpellé pour donner les preuves de ses inquiétudes. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, l'homme reste tenace et suit une logique. Sa logique. Ce syndicaliste admet pour le déplorer, qu'il y a bien la politique politicienne au coeur du mouvement syndical. Entretien à bâtons rompus...

Quelle appréciation faites-vous de l'interprétation sommative qu'on vous a servie?

Un chien qui veut mordre n'a pas besoin d'aboyer. De ce point de vue, la presse ne peut tenir lieu de tribunal. Si ces gens le décident, ils n'ont qu'à exécuter leur volonté de me traduire en justice. Personne n'a jamais pu m'intimider. Pour ce qui est de cette plainte, elle ne peut pas m'ébranler. S'ils s'attendent à ce que cette menace puisse me faire revenir sur mes propos ou bien sur la lecture que j'ai de cette fameuse audience de minuit, ils perdent leur temps. En ce qui me concerne, l'essentiel, c'est d'être quitte avec ma conscience. Je n'ai jamais accusé l'Intersyndicale de corruption. Je n'ai jamais dit que des membres ou des responsables de l'Intersyndicale ont été corrompus.
Par contre, dans le mouvement enseignant, il y a un parfum de corruption et des soupçons qui planent au dessus de tous les syndicats d'enseignants. Cela est une réalité qui peut être constatée au niveau des enseignants eux-mêmes. L'autre aspect, c'est par rapport à cette audience nocturne. L'Intersyndicale, c'est une unité d'action, ce n'est pas une unité organique. Dans l'unité d'action, il faut qu'il y ait un parallélisme des formes. Parce que dans une unité d'action, on est ensemble mais il n'est pas évident qu'on ait les mêmes méthodes, les mêmes stratégies et la même réflexion.
Nous sommes ensemble par rapport à une plate-forme. Mais les voies et moyens pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, peuvent être différents selon l'organisation syndicale à laquelle on appartient. C'est quand l'intersyndicale des membres de l'intersyndicale a décidé d'aller répondre au Président de la République avec une délégation de sept syndicats au lieu de douze, que nous avons pensé que c'est une forfaiture, une insulte qui nous a été faite. C'est malhonnête, de dire : «  Nous y sommes allés parce que ce sont les services du protocole de la Présidence qui nous ont imposé cette mesure ». Ils pouvaient refuser. Ils devraient anticiper sur la situation et savoir que cela peut installer le doute dans l'esprit des uns et des autres. Parce que l'intersyndicale c'est un bureau qui est élu, c'est un coordonnateur qui n'est pas secrétaire général. Donc on pouvait renoncer , sous cet angle, si le président de la République ne peut pas recevoir l'ensemble des 12 organisations syndicales.
Et nous ne pensons même pas que cela vient du Président parce qu'on a vu le Président recevoir au palais plus de 300 personnes, de 300 à 500 personnes. Le Président de la République a reçu l'Intersyndicale, en même temps que Sos Éducation et d'autres structures. A notre première audience, nous étions plus d'une centaine de personnes. Donc à la présidence de la République, le format ne se pose pas. Il y a trop de confusion dans le mouvement syndical enseignant. Mais je reconnais que la confusion est entretenue par le gouvernement lui-même. Nous sommes en train, nous organisations syndicales en tout cas sérieuses, de faire le jeu du gouvernement. Et chaque jour, nous tombons dans leur piège. Il faut que Madame Dansokho revoie sa copie. Nous ne l'avons jamais dénoncée parce que nous avons apposé notre signature par l'intermédiaire de notre représentant à cette audience. Et nous disons que nous avons le droit et l'obligation d'ailleurs d'intellectuels de juger notamment la forme mais aussi le fond de ce protocole.
Nos représentants n'ont pas eu assez de temps pour se l'approprier, pour en maîtriser les contours. Et quand l'intersyndicale dit que la majorité a signé le même jour, pourquoi n'a-t-elle pas attendu pour se référer à la base et signer ce protocole ? La première fois que le Président de la République nous a reçus avec Sos Éducation, le professeur Iba Der Thiam, le Directeur de Cabinet politique, Babacar Gaye et le ministre Conseiller de l'époque Kalidou Diallo et tous les autres, le principe qui a été retenu avant de dire oui ou non au Président, c’est qu’il faut se référer à la base. Pourquoi on n'a pas adopter la même démarche, pourquoi on a préféré tout de suite évacuer la question au dehors? On peut initier une chose, pressé par le temps ou bien par l'environnement, le lendemain ou le surlendemain ou une semaine, réfléchir après.
Et nous sommes revenus sur le protocole d'accord. Et nous avons estimé que dans ce protocole d'accord, il existe des creux. Il ne prend pas en charge de façon cohérente et conséquente les intérêts des instituteurs. Dans ce pays là, l'instituteur n'a jamais été pris en charge de façon correcte par les organisations syndicales d'enseignants. Les instituteurs ont été toujours les grands perdants de toutes les luttes que nous avons menées ensemble avec nos collègues des ordres d'enseignement.

Est-ce que vous les syndicalistes, vous n'avez pas une part de responsabilité dans ce cas?

Tout acte posé ne peut pas découler d'une certaine responsabilité. N'importe comment, on est responsable quelque part. Une action ne peut jamais être parfaite. Quelque part, il y a toujours difficulté. C'est dire tout simplement que de mon point de vue, il est vrai que nous avons signé le protocole dans la précipitation. À ce niveau, nous sommes responsables, nous reconnaissons notre responsabilité par rapport à la signature de ce protocole. L'Ois est aussi responsable que les autres membres de l'intersyndicale. Maintenant, il faut comprendre par là aussi la volonté des uns et des autres de sauver l'année scolaire. Parce que tout le monde sait que les enseignants sont extrêmement patriotes. Cette crise, nous ne l'avons pas voulue et nous ne la voulons pas. En un moment donné, il est possible que ce soit sur sursis d'aller vite à une solution qui puisse sauver les deux millions d'enfants de couches défavorisées. Et il est possible que ce sursis ait été mis en avant.

On a l'impression que l'Intersyndicale a abdiqué. Pourquoi vous n'avez pas réussi ?

L'intersyndicale fait maintenant dans le mensonge et dans la délation, et malheureusement, on devient menteur. Ceux qui se retrouvent dans mes propos, sauront à qui ils sont adressés, ils se reconnaîtront de toute façon.Ceux qui disent que j’ai dénoncé le protocole d'accord, sont des menteurs. Nous n'avons pas dénoncé mais nous avons dit que nous nous posons des questions. Ceux qui disent que j'ai été traité de corrompu,… aujourd'hui, il y a certainement une autorité derrière, une main derrière.
C'est Youssou Touré qu'on veut détruire en partant par une coordonnatrice qui devrait tout faire pour coordonner l'Intersyndicale. Il y a une main derrière qui n'est pas n'importe laquelle. Nous ne comprenons pas aujourd'hui que l'Intersyndicale privilégie ces rapports avec un ministre qui n'a pas en charge les dossiers de l'éducation. Cela pose problème. Nous avons un Premier ministre et il se nomme Hadjibou Soumaré, un ministre de l'Éducation qui se nomme Kalidou Diallo, l'autre c'est Moustapha Sourang et le ministre de l'Enseignement technique Moussa Tall. Il y a un ministre de la Fonction publique qui doit coordonner tout cela; c'est madame Innocence Ntap Ndiaye, sinon le ministre du Budget, de l'Économie et des Finances.
Ces ministres sont nos interlocuteurs directs. Mais il est curieux aujourd'hui que certains ministres puissent être derrière l'Intersyndicale, susciter en tout cas certains comportements. Depuis 1977, je n'ai jamais vu des enseignants vouloir coûte que coûte détruire un collègue enseignant dont le seul tort, c'est de s'être posé des questions par rapport à une audience. Et je ne voudrais pas que les autres syndicats recupèrent ce que j'ai dit à leur profit. Tout cela est de la responsabilité du gouvernement. Dans l'Intersyndicale, nous sommes douze organisations syndicales d'enseignants. Je défie la coordonnatrice de l'Intersyndicale de l'enseignement d'amener le nombre de ses militants sur la table à partir de papiers homologués et des cotisations syndicales, de dire le nombre de ses militants au moyen secondaire et dans les lycées qui observent le mot d'ordre de grève. Cette lutte est celle des instituteurs, c'est l'Ois qui l'a déclenchée. Et on l'oublie, au moment où ils vaquaient à leurs occupations, l'Ois a soutenu seule la lutte pendant 4 mois. Ils sont amnésiques et ingrats.

Pourquoi l'intersyndicale a accepté d'être coordonnée par Marième Dansokho qui était loin de cette lutte ?

Nous ne pouvons pas comprendre que des responsables dont les militants ne sont pas réellement impliqués dans la lutte, coordonnent cette lutte. Moi je suis un instituteur craie en main, directeur d'école aujourd'hui, mais j'aurais voulu qu'il y ait une commission indépendante formée par la presse qui puisse enquêter sur le passé de la formation et sur mon passé moi-même. Qu'on puisse voir entre elle et moi qui est le véritable enseignant craie en main. Quels sont les services qu'elle a rendus à l'éducation et quels sont les services que j'ai rendus à l'éducation. Comment coordonner cette lutte qui est soutenue de façon massive par les maîtres contractuels et les volontaires ?
Si nous acceptons une coordination autre que la nôtre, c'est pour sauver l'unité d'action. Parce que les camarades à la base dans les régions, ne comprennent pas souvent les enjeux qui se passent à Dakar. On nous a toujours dit : «  oui essayons de sauvegarder l'unité d'action » et c'est la raison pour laquelle à chaque fois que nous avons voulu remettre en cause la coordination, nous nous sommes arrêtés. Il faut que la base choisisse entre un professeur qui veut coûte que coûte faire emprisonner un instituteur et un instituteur qui est constant dans son discours et dans son comportement depuis 2002. Il faut que les instituteurs choisissent leur allié. Et c'est pourquoi l'État est doublement coupable par rapport à cette crise. Premièrement, l'État aurait pu organiser des élections de représentativité pour savoir qui représente qui et quoi.

Où se trouve le blocage?

Dans tous les pays qui se respectent, on ne peut pas tolérer ces formes de négociations et ces formes de lutte. Une lutte doit être menée par ceux qui en ont véritablement les moyens et les capacités, c'est important. Et les capacités ne sont pas toujours financières comme on tend à le croire parce qu'il y a des financements occultes. Si on organise des élections de représentativité, on fixe un quota, l'État aura au maximum cinq interlocuteurs qui seront sortis premiers de ces élections. Les autres vont exister en tant que structures légales mais pour avoir droit à la parole et avoir par ricochet le droit de participer à des négociations, ils iront dans les écoles recruter. Comme cela, le peuple saura si Youssou Touré est soutenu par une majorité ou par une minorité. Et ce sera valable pour tous les secrétaires généraux. 25 organisations syndicales d'enseignants, pour un pays aussi petit et sous-développé que le Sénégal, c'est quand même trop.
Il faut que l'État prenne ses responsabilités avant même de parler d'élections de représentativité des centrales. Aujourd'hui, on est en train d'abuser l'opinion publique. L'opinion publique a le droit de savoir. Il est évident que le Cusems soit majoritaire dans le moyen secondaire. Dans l'élémentaire, il y a un flou. Il faut qu'on sache qui est représentatif et qui ne l'est pas. En tout cas, si l'Ois ne fait pas partie des organisations syndicales des cinq organisations les plus représentatives, il n' y a pas de problème. L'Ois retournera dans les écoles pour recruter et attendra trois ans encore. Il faut qu'on organise les élections de manière régulière et qu'on mette des garde-fous.
Les organisations syndicales d'enseignants qui n'atteignent pas un certain pourcentage, existent. Mais elles ne peuvent pas aller à des négociations ou à des séminaires. Aujourd'hui au Sénégal, tous les deux mois, on crée une organisation syndicale d'enseignants et on demande des avantages et des privilèges. Si je crée l'Ois et que je dis que j'ai les mêmes avantages que l'Uden qui est une organisation très représentative, cela crée des problèmes. Nous n'avons aucune base de données objectives et scientifiques qui puisse nous départager. Je demande à l'État, avant même le début du mois d'octobre, d'organiser des élections de réprésentativité. Ainsi, ceux qui n'auront pas droit à la parole, se tairont.

Comment vous envisagez l’avenir de l’Intersyndicale ?

Il faut nous dire la vérité. Et vous-mêmes journalistes, vous êtes en train de suivre l’évolution de ce que nous faisons depuis 2003. L’intersyndicale, depuis qu’on a commencé à la construire en 2003, n’a réalisé aucun acquis probant et concret. Je défie quiconque de me dire à part ces parcelles dérisoires qui relèvent de l’illusion, qu’est-ce que l’Intersyndicale a obtenu depuis 2003 ? Même les 20 mille francs d’augmentation sur l’indemnité de logement, ont été obtenus grâce au Cusems. L’intersyndicale demandait 20 mille francs mais étalés sur quatre ans ; 5000 chaque année, c’est ce que réclamait l’Intersyndicale. Le Cusems a obtenu les 20000 francs la même année. Aujourd’hui, il faut rendre hommage au Cusems. L’adversité syndicale, opposait l’Ois au Cusems. Où était la coordonnatrice à l’époque ?
On se pose la question quand les instituteurs sont brimés, quand ils étaient victimes de cette injustice. Qu’est-ce qu’ils ont fait pour que cette injustice soit réparée ? Je pense qu’à ce point de l’unité d’action, il faut qu’on essaye de revoir notre stratégie, de repenser nos méthodes et de nous poser des questions. Il faut qu’on se remette en cause.

Est-ce qu’il y a lieu de procéder à une alternance générationnelle dans le syndicalisme ?

Je crois qu’il faut impulser du sang neuf aux organisations syndicales d’enseignants. Cela ne veut pas dire que ceux qui ont l’expérience et l’expertise, qu’on puisse se passer d’eux. Quand même il est temps que le fonctionnement d’une organisation syndicale soit de plus en plus démocratique. La démocratie suppose aussi la rotation des compétences, cela est important. Il faut autant que possible éviter les interférences politiques dans le mouvement syndical enseignant. Ce sont ces interférences politiques qui sont à l’origine des soupçons de corruption.
Et c’est pourquoi d’ailleurs, l’Ois a toujours demandé, après l’organisation des élections de représentativité pour les organisations syndicales d’enseignants, qu’on mette sur place des mécanismes de soutien aux syndicats pour leur assurer l’autonomie de penser et d’agir. Et je crois qu’aujourd’hui, l’élémentaire doit se prendre en charge. Les instituteurs n’ont jamais rien gagné dans cette lutte unitaire.Les professeurs sont nos collègues. Parfois, nos intérêts peuvent se recouper, mais il y a quelque part où nos intérêts ne se recoupent pas. Nous les instituteurs, nous avons des problèmes qui nous sont spécifiques comme celui des instituteurs adjoints, comme les postes d’attribution de directeur d’école, comme l’articulation des différentes zones d’enseignement : l’élémentaire et le moyen secondaire.
Un instituteur n’a pas de carrière. Ce sont des questions qui nous sont spécifiques et qui sont plus importantes que des questions d’argent. On ne se focalise pas sur l’argent mais sur notre dignité, sur notre carrière. Ce que nous revendiquons aujourd’hui, c’est la restauration de notre dignité perdue depuis très longtemps.

Où en êtes-vous avec les 600 millions que l’Etat avait prévu d’octroyer aux centrales syndicales ?

Par rapport aux centrales syndicales, on s’est félicité du geste que le chef de l’Etat avait fait en direction des organisations syndicales. Il faut reconnaître que les pays qui se respectent, subventionnent leurs organisations syndicales. Mais sur des critères objectifs. C’est-à-dire que le premier critère, c’est la représentativité. Si l’Etat décide véritablement de libérer cette subvention, on ne peut que s’en féliciter.

De quoi s’agit-il sur les critères que vous évoquez ?

Au niveau du front unitaire que dirige Mademba Sock, nous avions décidé et nous avions retenu des critères que nous avions soumis à l’appréciation du Président de la République. Je crois que ces critères prennent en charge le sectionnement et certaines difficultés liées sous forme de subvention . Le président de la République a aussi, en tout cas pour le front unitaire, reçu toutes les propositions qui sont sur sa table. Donc de ce point de vue, il n’y a rien à redire. S’ils estiment que cette subvention peut être libérée en direction des centrales syndicales, évidemment, il faudra aussi songer à organiser des élections de représentativité des centrales syndicales pour qu’il y ait beaucoup plus de clarté dans le fonctionnement des centrales, beaucoup plus de visibilité.
Il n’y a que 18 centrales syndicales pour 25 organisations syndicales d’enseignants alors que les centrales sont censées regrouper le plus grand nombre de militants, le plus grand nombre de travailleurs. L’équité, l’égalité, la transparence est que cette subvention soit octroyée dans les règles de l’art.

Pour les subventions, est-ce qu’on ne peut pas craindre une floraison de formations syndicales ?

Non. Une subvention, si elle est répartie suivant des critères arrêtés d’un commun accord, des critères dont le plus déterminant sera l’élément de représentativité, à ce niveau, je ne pense qu’il y ait problème. Parce que si vous créez une centrale, on va à des élections de représentativité, vous n’obtenez même pas 1%, il va de soi que vous ne pouvez pas bénéficier de cette subvention. Mais aujourd’hui, on récompense le laxisme, la facilité.
C’est ça malheureusement dans ce pays-là. On crée une force d’organisation syndicale, on fait dans l’agitation, on fait dans la proximité avec certains hommes politiques. On s’en tire à bon compte, on demande des soutiens par ci, par là. Il faut que cela cesse, il faut que le gouvernement sache le poids de ses interlocuteurs. Il faut aussi que les populations connaissent ces responsables syndicaux qui perturbent leur quiétude. Parce qu’il n’y a aucune grève qui soit populaire. Toutes les grèves sont anti-populaires. Toutes les grèves sont dirigées contre l’opinion. Que ce soit au niveau de la santé, de l’aéroport ; ce sont les populations qui en souffrent. Donc il va de soi que les populations ne peuvent pas accepter une grève. Le gouvernement est en train de fuir devant ses responsabilités. C’est comme si cette situation arrange le gouvernement. Il y a des responsables politiques qui créent des syndicats d’enseignants.
C’est leur droit. On ne demande pas que la constitution soit modifiée. Ils ont leur droit de créer un syndicat, mais ils n’ont pas le droit de parler au nom des enseignants qui sont minoritaires. Il faut respecter la loi par rapport aux intérêts de la majorité. Parce que la loi est là pour préserver les intérêts de la majorité. Et si on est minoritaire, on n’a pas droit à un certain niveau de prise de parole. A la base, on a droit à la parole, mais pas à un certain niveau. Dès le mois d’octobre, les enseignants, les instituteurs comme les professeurs seront sur place ; et là, véritablement, on saura si la coordonnatrice a raison sur moi ou c’est moi qui ai raison sur lui. En tout cas, si elle me bat dans les élections de représentativité, je démissionne directement de mon poste de secrétaire général de l’Ois. 



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