La "violence". Ce terme a été au coeur des débats lors de la journée régionale de Ziguinchor à l'occasion de la quinzaine de la Femme. Dans son speech, le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, a beaucoup mis l'accent sur les violences faites aux femmes.
«Nous avons trouvé des jeunes violées, traumatisées. Des projets vont être élaborés et l’accompagnement va être assuré. C’est dans ce sens que s’est inscrite la création des boutiques de droit. Une justice de proximité est en cours d’exécution dans les quartiers où ces dites boutiques sont implantées», annonce-t-elle.
Elle se dit rassurée que les femmes s'engagent pour venir en aide à leurs sœurs en difficultés, mais surtout s'activent pour la résolution de la paix en Casamance.
«Les femmes ont le devoir sacré de s'engager pour la prévention et la résolution des conflits au sein des communautés et entre les peuples pour taire les querelles, apaiser les parties et les réconcilier, déconstruire les sources de violence à l’endroit des femmes et des enfants afin de préserver la paix», note le ministre. Selon elle, «les femmes sont quotidiennement assujetties à des tâches lourdes et fastidieuses. Elles forment la couche sociale la plus déshéritée, souvent la plus exploitée et la plus vulnérable», explique Mme Sarr.
Elle répondait aux interpellations des femmes de Ziguinchor qui déplorent, surtout, les violences et abus sexuels subis pendant les conflits en Casamance.
3 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (02:39 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (14:13 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (12:20 PM)Participer à la Discussion