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Assane NDIAYE, promoteur de lutte : « Si j’avais les mêmes moyens que certains promoteurs…»

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Assane NDIAYE, promoteur de lutte : « Si j’avais les mêmes moyens que certains promoteurs…»

En plus des chocs Siteu - Malaw Séras et Pape Mor Lô - Ameth Dème, qui ont fini de tenir toutes leurs promesses, en dépit des moyens qui font défaut, Assane Ndiaye, le patron de Baol Production, veut faire partie des promoteurs qui jouent les premiers rôles. Un objectif qu’il entend réaliser grâce aux idées et à l’innovation ; deux choses qui, selon lui, manquent à certains de ses pairs.  

 

En quelle année Assane Ndiaye a-t-il fait ses premiers pas dans l’arène en tant que promoteur?

 « J’ai fait mon baptême du feu dans l’arène en 2003. J’avais organisé un grand « mbapatte » à l’époque. Modou Lô, Tapha Tine, Balla Gaye 2, entre autres, étaient parmi les nombreux compétiteurs. Ils n’étaient pas aussi connus qu’aujourd’hui, mais avaient toutes les qualités de grands champions. J’ai réussi mon entrée dans l’arène grâce à ce « mbapatte » inoubliable. En fait, j’étais un grand amateur et j’étais tout le temps au stade. J’ai ainsi organisé mon premier grand combat au stade Assane Diouf, entre Pape Sène et Ness. J’ai enchaîné avec le choc entre Tapha Tine et Talla Gaïndé, en 2004. La lutte est ma passion, mais je n’ai jamais essayé d’en tirer profit, à mes débuts. Je voulais juste me faire plaisir en tant que promoteur et révéler des champions. Mais aujourd’hui, je sais que c’est un business avant tout, raison pour laquelle j’accorde plus de sérieux à ce métier. »  

 

Comment faites-vous pour allier vos activités de ferrailleur et celles de promoteur ?

  « Je suis ferrailleur depuis 1995 et je maîtrise bien ce secteur. C’est un métier très dur mais qui me rapporte beaucoup. En fait, j’ai pesé le pour et le contre avant d’allier les deux métiers. Vous savez, on peut devenir promoteur et continuer à gérer sa petite entreprise. Presque tous les promoteurs travaillent dans d’autres secteurs et cela renforce même nos activités dans l’arène. C’est là, d’ailleurs, que le nom de Baol production m’est venu à l’esprit, car je suis un « Baol-Baol » et  je veux représenter les couleurs de ma région natale dans l’arène. Cela ne veut pas dire pour autant que je privilégie les lutteurs originaires du Baol. En matière de business, il n’y a pas d’amis, ni de parents, tout se fait dans les normes. »  

 

Après 9 ans de présence dans l’arène, dans quelle catégorie de promoteurs vous rangez-vous ?

  « Je rends grâce à Dieu, aujourd’hui, on ne peut pas parler de promoteurs dans l’arène sans citer mon nom. J’ai dépassé le statut de petit promoteur depuis 2004 ! Je sais que j’ai beaucoup progressé dans ce métier. Je n’ai encore rien fait dans l’arène mais je suis très ambitieux et j’ai beaucoup d’idées. Je veux concrétiser mes projets, histoire de révolutionner l’arène. Je suis un grand amateur avant tout, et mes combats ne laissent personne indifférent. » 

 

Pourquoi portez-vous davantage votre choix sur les jeunes ?

  « J’ai fait ce choix pour apporter une touche personnelle dans ce milieu. Au début, les grands promoteurs ne ciblaient que les ténors. Ce que je ne comprenais pas, car ces « Vip » ne font même pas 10. Vous savez, les jeunes espoirs, à eux seuls, peuvent remplir un stade. Ils sont très techniques et ont envie de prouver qu’ils ont leur place dans l’arène. Les amateurs de lutte sont satisfaits à chacune de leur prestation. »  


Pourquoi ciblez-vous uniquement les lutteurs populaires ? 

  « En réalité, je n’ai pas de stratégie ! Ma force principale est que je suis un amateur de lutte avant tout ; je ne fréquente que les férus de la lutte. Je leur prête une oreille attentive et je tiens beaucoup compte de leur choix concernant les affiches à ficeler. J’ai tout le temps des idées, c’est pourquoi mes journées attirent le public. Si j’avais les mêmes moyens que certains promoteurs, j’aurais fait un malheur dans l’arène. » 


Jusqu’où pouvez-vous allez dans les cachets ?

 « Je rêve de payer des cachets de plus de 75 millions de FCfa et je vais le faire s’il plaît à Dieu. En fait, je veux organiser des combats à guichets fermés et remplir le stade avant 15 heures. Je sais que je peux le faire et je suis sur la bonne voie. Je suis le premier promoteur à organiser des signatures de combat hors du pays, avant que les autres ne suivent mes pas. Je prévois d’autres surprises et vous verrez bien de quoi je suis capable en tant que jeune promoteur. » 


Comment vivez-vous la concurrence dans l’arène ? 

« La concurrence est certes rude mais beaucoup de promoteurs attendent que j’organise un combat pour me copier. D’autres même ciblent les lutteurs qui ont déjà lutté pour moi, pour organiser leurs journées. Je fais partie des premiers promoteurs à démarrer la présente saison, car certains attendent que j’ouvre le bal, pour avoir une idée des lutteurs en vogue. Beaucoup de combats ficelés, c’est du déjà vu pour Baol production. Et je rends grâce à Dieu car cela prouve que nous faisons du bon travail. » 

 

Le collectif des promoteurs dont vous êtes membre est muet depuis quelques temps. Est-il mort ?

« Non, le collectif marche toujours ! Nous devons sauvegarder nos intérêts, et sans le collectif, tout va tomber à l’eau. Nous sommes en concurrence mais cela ne veut pas dire que le collectif n’existe plus. Chacun peut gérer son programme sans nuire à notre mouvement. Les textes du collectif sont clairs, et chacun peut en faire bon usage. Toutefois, il faut réorienter la lutte pour tendre vers de réels progrès. Le Cng fait du bon travail certes mais il faut continuer à assainir ce milieu. » 

 

Certains promoteurs ont fait faillite. Vous n’avez pas peur de connaître un tel sort ?

« Non, je maîtrise bien ce que je fais, de même qu’Aziz Ndiaye. La différence, c’est que nous n’avons pas d’intermédiaire quand il s’agit de gérer nos événements. Nous sommes sur le terrain et n’attendons rien des autres. Personnellement, je ne laisse personne organiser mes événements car il y a beaucoup de duperie dans ce milieu. On peut facilement se laisser berner par les autres si on ne fait pas attention. Et certains promoteurs tombent dans ce piège. » 

 

Propos recueillis par Absa NDONG



7 Commentaires

  1. Auteur

    Lolo

    En Février, 2013 (15:21 PM)
    M F D C

    Pourquoi voulez vous dépolitiser la Guerre en Casamance, l'origine de cette guerre c'est Abdou Diouf le principal responsable... Tuer des manifestant pacifiques, emprisonner des civils sans motifs ... La Guerre ne profite à personne ni la Casamance ni le gouvernement du Sénégal.

    Macky Sall doit prendre ses responsabilités pour sécuriser les Sénégalais cause la guerre Sud du pays (la CASAMANCE ).

    Et comme vous l’avait dit tantôt la Casamance ou nous habitons tout est complètement désenclavée, laissée en rade alors qu'elle a des potentialités énormes suffisantes pour disposer de lui même : l'agriculture.

    Il n’y a pas de politiques d'accompagnement pour préserver et développer ce que les colons nous avaient l’aigueés... Pour ne citer que le pont Émile Badiane qui pourri ...

    La voix de la négociation est la seule solution et ceci en terrain neutre sous l'égide de la Communauté Internationale , 32ans de Guerre c'est n'est pas 32jours ... Le Mfdc Crée le 4mars 1947 par Victor Diatta premier agrégé noir avant les Senghor ... , ne va pas abandonner sa noble lutte qui aux yeux des Nations unies , est une noble cause : Les peuples ont le droit de disposer d'eux même ... La Casamance c'est 52000km carré et la Gambie 10000km carré .

    Le Mfdc est chez lui donc ils ne sont pas des rebelles, ils ont le droit de se défendre contre les assassinats et autre que le président de la francophonie ( ABDOU DIOUF ) nous a détruit ;... Le M F D C n à jamais occupé le territoire d'autrui ...

    La réalité est que le gouvernement sénégalais doit satisfaire les besoins des Casamançais s’ils veulent contenir la Casamance dans le Sénégal sinon il doit nous laisser libre et nous allons décidé de notre avenir : la terre de nos ancêtres...

    Lat Dior le héros national n'a jamais foulé le sol de la Casamance : voilà une preuve... Pour se rendre en Casamance tu dois traverser un pays la Gambie difficilement plus pénible même que le pont de "Sirate", (jugement dernier)........

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  2. Auteur

    Sora Malik

    En Février, 2013 (15:27 PM)


    A bas la lutte avec frappe et sans gants, qui rappelle le pancrace des romains. Une pure sauvagerie!!! Maa ko wax!!
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    Auteur

    Modou Modou

    En Février, 2013 (15:37 PM)
    salut je voudrais importer des poulets brahma de france pour le senegal . mais je ne sais pas les démarches à faire et ce que quelqu’un peut m'aider ?
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    Auteur

    Skypette

    En Février, 2013 (16:32 PM)
    Hé, SKYPE, je suis ta propre soeur de meme pere et mere; commence par moi; casse moi l' oignon avant de penser aux autres filles; commence par moi.....

      <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Facilité

    En Février, 2013 (17:18 PM)
    le métier de promoteur est facile.
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    Auteur

    Khawma

    En Février, 2013 (18:37 PM)
    j veux dvnir entrepreneur coment fair svp
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    Auteur

    Drf

    En Février, 2013 (00:32 AM)
    PROMOTEUR,C'EST LE METIER DES CANCRES ET AUTRES IDIOTS QUI VEULENT SE SENTIR IMPORTANT A TRAVERS UNE ACTIVITE QUI N'EST NI SPORTIVE,NI RELIGIEUSEMENT ACCEPTABLE DANS UN PAYS SOUS-DEVELOPPE ET A 90% MUSILMAN.EST-CE-QUE VOUS CONNAISSEZ UN SEUL LUTTEUR ARABE? OU BIEN UNE SEUKE REGION DU MONDE QUI S'EST DEVELOPPE GRACE A UNE ACTIVITE AUSSI RINGARDE?
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