Initiateur du Centre international d’athlétisme de Dakar (Ciad), l’actuel président de l’instance dirigeante de cette discipline est convaincu que le centre est performant. «Le Ciad est un centre où on peut faire des performances», avance le président Diack au cours d’une rencontre avec la presse sénégalaise à Moscou en marge des championnats du monde d’athlétisme. A en croire notre interlocuteur, le Ciad, au début, personne n’y croyait dans la mesure où il n’y avait que deux athlètes qui avaient accepté d’intégrer ce centre. Il s’agit d’un Kenyan et d’un Egyptien. «Tous les deux ont fait de belles performances», explique-t-il.
Et de poursuivre que la Sénégalaise Amy Thiam et la Botswanaise Amantle Montsho, issues du Ciad, ont été championne du monde.
Pour Lamine Diack, certains pays avaient manifesté une certaine réticence au début pour envoyer leurs athlètes, préférant l’étranger comme la France pour la plupart des pays francophones. «Aujourd’hui beaucoup de pays ont compris en installant des centres (...), c’est le cas actuellement de la Jamaïque qui produit de grands champions comme Usain Bolt», dit Lamine Diack.
Toutefois, il suggère que le recrutement au niveau du Ciad doit être bon et le tout avec de bons techniciens pour la formation.
5 Commentaires
Antiniak
En Août, 2013 (15:35 PM)Lib69
En Août, 2013 (16:31 PM)Bath
En Août, 2013 (16:38 PM)Alfa
En Août, 2013 (06:28 AM)Observateur Averti
En Août, 2013 (10:30 AM)Il faut améliorer l'encadrement administratif et technique. Pourquoi va t on chercher loin ce qu'on trouve ici ou tout au plus en Afrique.
Pour la sélection des athlètes il faut revoir les critères mais aussi le profil, la loyauté et le désintéressement des personnes chargées du choix des athlètes
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