Yékini (à droite sur la photo) est à n’en pas douter un champion hors pair dont le palmarès parle de lui-même. Le « roi de l’arène » comptabilise 15 victoires et 1 match nul en 16 combats. Seul Moustapha Guèye, « le Tigre de Fass », a su lui tenir tête. Yékini, fin technicien et champion africain de luttre gréco-romaine, a fait mordre la poussière à Mouhamed Ndao Tyson au sommet de son art. Serigne Dia « Bombardier » n’a pas pu non plus résister à la charge de l’enfant de Joal.
Yakhya Diop, de son vrai nom, affiche jusque-là une sérénité troublante pour ses adversaires. Il a déjà battu à deux reprises, en janvier 2002 et en juin 2007 son adversaire du jour. Aussi clame-t-il haut et fort que leur confrontation de ce dimanche est la dernière.
Face à Yékini, Balla Bèye 2 qui fait partie des lutteurs les plus courageux de l’histoire de l’arène. « L’ouragan de Pikine » prend toujours des initiatives, quelle que soit la taille de l’adversaire. Né à Darou Niangor, il y a 36 ans, Mamadou Sow alias Balla Bèye 2 était presque prédestiné à la lutte, malgré un détour par la menuiserie, bois et métallique. Baboye a grandi en suivant les prouesses de Pape Diop, Mansour Diop et surtout Balla Bèye. Il admire le grand-frère et lui emprunte le nom.
Balla Bèye 2 est un champion qui s’est construit et n’a pas usurpé ses 16 victoires acquises du début des années 90 à mars 2008 face à Gris Bordeaux. Les 5 défaites, dont 2 face à Yékini, n’ont pas pour autant entamé sa sportivité, sa fougue et sa joie de vivre. Baboye est donc devenu l’idole de nombre de jeunes de la banlieue de Pikine et d’ailleurs.
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