Après le combat, vous avez contesté le verdict de l’arbitre donnant victoire à Modou Lô. Etes-vous toujours dans cette logique ?
Ma victoire sur Modou Lô ne fait pas l’ombre d’un doute. Elle est claire. Modou Lô a fait quatre appuis, mais j’ai continué l’action parce que je l’ai vu lutter. Même sur ses quatre appuis, il ne lâche jamais. Malgré la victoire de Balla Gaye II, il s’est agrippé sur lui. J’ai continué l’action tout en sachant que je l’ai battu. Je crois que le Cng va appliquer le règlement, comme il a eu à le faire lors des combats Tidjane Faye-Pape Sène, Balla Bèye-Lac 2… Je suis sûr d’une chose : si j’étais sur mes quatre appuis, Modou Lô n’allait jamais continuer de lutter. Mais je ne suis pas de ce genre. Je veux que mes victoires ne souffrent d’aucune contestation.
Pourquoi vous n’avez pas arrêté de lutter quand vous vous êtes rendu compte que votre adversaire était sur ses quatre appuis, comme Yékini a eu à le faire lors de son combat contre Gris Bordeaux ?
Yékini a reculé quand Gris a voulu l’attaquer. Moi, je ne suis pas de ce genre. Je ne recule jamais. A Thiaroye, c’est la fête parce que les gens ne doutent pas de ma victoire. Les fans de Modou Lô devraient avoir honte d’acheter les journaux d’aujourd’hui (hier). La photo de la chute de leur idole a fait la Une des journaux.
Avez-vous déposé un recours ?
Depuis longtemps. Si tout se passe bien, on aura la décision du Cng demain (aujourd’hui). Pour être clair : j’ai donné à Modou Lô une bonne correction avant de l’envoyer sur ses quatre appuis. En le rouant de coups, je lui ai demandé de riposter, mais il n’a pas eu le courage de le faire.
Quelle sera votre réaction si le Cng confirme le verdict de l’arbitre ?
Ce n’est pas possible. J’ai apporté tous les éléments de preuve. J’ai enregistré les images diffusées par Walf. J’ai donné suffisamment de preuves. Modou Lô était même surpris lorsqu’il a vu les images après le combat. Quand il venait sur le plateau, il ne s’attendait pas à voir de telles images le montrant sur ses quatre appuis. Les gens doivent arrêter et oser dire la vérité, il y a trop de favoritisme.
N’avez-vous pas de regret en réclamant une victoire sur Modou Lô via un recours ?
Peu importe ! La chute de Modou Lô est claire. Si j’étais à sa place, les arbitres n’allaient pas laisser l’action continuer. L’un des arbitres était partial. Celui qui était chargé de vérifier si mon corps était enduit d’huile ou de matières grasse. Il est allé jusqu’à me demander ce qui se trouvait dans mon «Nguimb». Ce qui n’est pas de son ressort. Certainement, il a reçu de l’argent. Les gens qui étaient dans l’enceinte étaient du côté de Modou Lô.
Vous êtes deux bagarreurs, mais on n’a pas vu de bagarre durant ce combat. Qu’est-ce qui l’explique ?
Il a fui. Il n’a pas eu le courage d’engager la bagarre.
Vous vous êtes échangé des mots avant le coup de sifflet de l’arbitre. Qu’est-ce que vous êtes dit exactement ?
Je lui ai dit d’arrêter sa comédie, l’aspect mystique n’est pas le plus déterminant. La preuve, malgré l’arsenal mystique, il n’a pas pu m’atteindre.
Il semblerait qu’il y a eu des injures entre vous…
C’est Modou Lô qui m’a abreuvé d’injures pour me déstabiliser. Mais c’était peine perdue. Il ne pouvait pas le faire. C’est parce qu’on est dans l’enceinte devant des milliers de supporteurs qu’il a eu le courage de m’insulter. Modou Lô est certes populaire, mais n’est pas un lutteur.
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