Les Lions ont livré hier, jour de la Tabaski, leur 4e galop d’entraînement à «Senghor». Une séance marquée par des duels épiques qui viennent confirmer la «semaine de charge» décrétée par le staff technique et qui a débuté lundi dernier.
C’est précisément à 8h 55, au moment où le Sénégal musulman s’apprêtait à aller prier à l’occasion de l’Aïd el Kébir, que les Lions ont quitté hier matin le stade Léopold Senghor où ils effectuaient leur quatrième galop d’entraînement. La séance, initialement prévue à 16h, a été avancée dès proton-minet (7h). Histoire de permettre aux Lions de profiter de leur journée, mais surtout d’une fête de Tabaski à la «sénégalaise» dont beaucoup n’en ont plus vécu depuis «près de dix ans» (Omar Daf).
L’ambiance très confidentielle, en cette matinée de mercredi, accompagnée par un vent frisquet, tranchait naturellement d’avec celle qu’on a souvent droit avec une meute de jeunes fan’s qui s’arrachent à grandes enjambées derrière le bus des Lions à la recherche d’un signe de main venant de leurs idoles. Une atmosphère assez calme liée à la Tabaski et à l’heure choisie par le staff technique qui a préféré une séance très matinale pour le 4e galop, histoire de permettre aux Lions de s’offrir un gueuleton de mouton en famille.
Mais cette «faveur» ne se s’est pas répercutée sur le terrain où les Lions ne se sont pas seulement contentés d’un réveil musculaire. Amara Traoré décortique le petit-déjeûner de Tabaski sur le pré de «Senghor» : «C’était une séance dominée surtout par des duels entre attaquants et défenseurs. Nous avons eu droit à des duels offensifs et défensifs très intéressants», savoure «Mamar» qui précise que «la séance a duré 1h 30 minutes, sans Mamadou Niang, toujours aux soins, et Habib Bèye, parti en France depuis lundi soir». (voir ci-dessous).
Avant, Laye Sarr avait donné le ton à l’issue de la séance de mardi après-midi, en annonçant un menu très spécial pour cette semaine : «C’est la semaine de charge. Il faut sur le plan physique les éprouver un peu, tout en n’oubliant pas les thèmes fondamentaux sur le plan technico-tactique. On a eu une séance en deux parties : un travail tactique coupé d’un travail physique. On a fait aussi beaucoup de ballons, une manière de revenir sur les sensations au plan technico-tactique.»
A ce jeu, le gardien de Rennes, Cheikh Ndiaye, l’un des «bleus» de l’équipe, s’est illustré par ses bonnes prises de balles et ses sorties très propres. Mais l’une des doublures - avec Pape Mamadou Diouf - de Tony Sylva, ne pourra rien face à El Hadji Diouf qui a réussi un superbe penalty en le clouant grâce à une louche bien pimentée. Un geste qui a fait sursauter Amara Traoré, qui préfère sûrement une autre forme d’exécution que celle servie par le «Vagabond», jugée trop technique et trop risquée. Des prouesses techniques qui n’ont pas éclipsé le travail physique imposé à la bande à Ferdinand Coly. Laye Sarr apprécie : «C’est un groupe qui se porte aussi très bien sur le plan physique. Donc pas d’inquiétude à ce niveau. Je crois qu’en faisant des efforts et en pensant à une bonne récupération et un bon suivi médical, nous pourrons descendre au Caire avec un groupe au point.»
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