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CAN 2008 - Kasperczak vise les quarts de finale

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CAN 2008 - Kasperczak vise les quarts de finale

Après une riche année 2002 (finaliste de la Can et quart de finaliste du Mondial), le Sénégal n'a pas trouvé son rythme de croisière. D'éliminations en changements d'entraîneurs, les Lions de la Téranga ont revu leurs ambitions. Comme toujours, l'avenir est flou.

Henri Kasperczak, qui dirige avec le Sénégal sa cinquième sélection africaine (après la Côte d'Ivoire, le Maroc, la Tunisie et le Mali) préfère s'attarder sur le présent et l'avenir plutôt que de s'appesantir sur l'histoire. Le regard tourné sur Tamale et un groupe qu'il considère «comme le plus homogène des quatre», l'ancien joueur du FC Metz se veut plutôt optimiste. «Je dispose d'un effectif de qualité, où les anciens comme Sylva, Diatta, Beye, Henri Camara ou Niang forment avec les plus jeunes (Bâ, Sall ou Dramé) un bloc intéressant. On me dit que le Sénégal décline depuis cinq ans, mais depuis 2002, il s'est toujours qualifié pour la phase finale.» En fin de contrat après la CAN, Kasperczak a publié le 18 décembre une pré-liste de 38 joueurs. Avec El-Hadji Diouf et Ibrahima Sonko. Le premier, auteur d'un coup de gueule à l'automne adressé à ses dirigeants et à leur incapacité à résoudre certains dossiers comme le versement des primes ou l'organisation de matches amicaux, sera sans doute du raout africain. Le second réserve sa réponse. «On discute avec lui, dit Kasperczak, optimiste. Mon pronostic ? Disons que si nous atteignons les quarts de finale, notre CAN sera plutôt réussie».

Depuis 2002, sa finale en Coupe d'Afrique des Nations et son quart de finale de Coupe du Monde, le Sénégal n'a jamais vraiment confirmé qu'il pouvait devenir un vrai poids lourd du football africain. Une place en quart de finale lui suffirait.

Diatta : «On a trop souvent changé»

C'est une question à 100 000 francs CFA. Mais qui mérite d'être posée. Le Sénégal est-il un grand d'Afrique ? Comme sur n'importe quel continent, l'appartenance à une catégorie dite supérieure est déterminée par l'épaisseur du palmarès. Celui des Lions de la Téranga se résume à sept victoires en Coupe Amilcar-Cabral, un tournoi régional réunissant des sélections de la Zone 2 d'Afrique de l'Ouest. Mais pour la compétition référence, c'est-à-dire la CAN, les Sénégalais n'ont à présenter qu'une finale (en 2002) et une quatrième place (en 2006). Face à la réalité des chiffres, Lamine Diatta oppose quelques arguments. Le capitaine des Lions, qui fréquente la sélection depuis plus de sept ans, rappelle que son pays a subi des évènements contraires. «Je ne sais pas si cela peut constituer une excuse, mais depuis la Coupe du monde 2002, nous n'avons pas été épargnés par les blessures. Je pense à celles de Khalilou Fadiga, de Salif Diao, de Pape Malick Diop. D'autres ont connu des périodes de méformes et ne jouaient plus beaucoup dans leur club. Mais il est exact que nous n'avons pas réussi à franchir un cap.»

Depuis cette fastueuse année 2002 et le quart de finale de Coupe du monde perdu face à la Turquie à Osaka (0-1), le Sénégal a loupé l'étape allemande de 2006. Et sur son continent, il s'est contenté d'un quart de finale de CAN en 2004 et d'une demi-finale deux ans plus tard. Avec, comme circonstance atténuante, d'être tombé à chaque fois face au futur vainqueur, qui était accessoirement le pays organisateur (Tunisie puis Egypte). «Cela dit, l'après-2002 n'a pas été forcément bien géré, admet Diatta. Outre les traditionnels problèmes liés aux primes et à l'organisation interne, on a changé trop souvent de sélectionneur. Après Metsu, il y a eu Stephan, puis le duo Sarr-Traoré et enfin Kasperczak. Et l'équipe a été pas mal modifiée. Il aurait fallu s'inscrire un peu plus dans la durée.» Dans les pages de l'équipe.fr, Alain Moizan avait défrayé la chronique en dépeignant un tableau brutal, en janvier 2004. «Les 7 millions d'euros engendrés par le Mondial donnent l'impression d'avoir été dilapidés. Pour les entraîneurs, les conditions se sont dégradées au cours des dernières années.» Ou encore : «Ces résultats sont totalement artificiels dans la mesure où ils n'ont rien à voir avec un quelconque effort national. C'est la réussite d'une génération spontanée. C'est l'improvisation à tous les niveaux. La Coupe du monde, c'était un miracle, on ne peut pas parler d'autre chose», disait l'ex-entraîneur de la Jeanne d'Arc de Dakar.

L’Equipe.fr



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