Accra, 4 fév (APS) - L'absence d'éducation de certains pensionnaires de la sélection nationale est à la base des difficultés de l'équipe nationale à la CAN 2008, a indiqué Cheikh, chargé des équipes nationales et des compétitions internationales de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
''Le sport en général et le football en particulier, c'est d'abord l'éducation. Quand on n'a pas cette vertu, on aura du mal à s'insérer dans un groupe, dans un collectif'', a expliqué Cheikh Seck, dans un entretien avec l'APS.
Pour l'ancien international, qui a gardé les buts sénégalais pendant quatre CAN (1986, 1990, 1992 et 1994), ''à plusieurs reprises, il a fallu (à l'encadrement)régler des problèmes qu'on a l'habitude de voir au niveau de la base familiale''.
''L'éducation est à la base de tout. Le football est devenu un business mais cela ne peut pas occulter le fait qu'on a besoin de respect mutuel, d'être bien éduqué'', a expliqué le responsable fédéral, soulignant que ''certains comportements sont incompatibles avec le sport de haut niveau''.
Cheikh Seck faisait le bilan de la participation sénégalaise à la CAN 2008 sanctionnée par une élimination au premier tour. Ce qui n'était pas arrivé depuis 1986 quand il jouait sa première Coupe d'Afrique des nations en Egypte.
Au Ghana, les Lions ont été éliminés au premier tour sans remporter de match contrairement à la CAN égyptienne de 1986 où les Lions avaient remporté leurs deux premières rencontres contre les Pharaons d'Egypte et les Black Mambas du Mozambique.
A côté de cette piètre prestation, deux cadres de la sélection, le capitaine El Hadj Diouf et le gardien de but titulaire, Tony Sylva, se sont signalés par une virée nocturne dans un bar à la veille d'une rencontre importante.
SD/AD
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