Quand on entre en sport, c’est comme en religion, seule la mort permet d’y échapper et cette citation s’explique encore mieux pour ses anciens champions de lutte avec frappe.
Inconnus par la nouvelle génération d’amateurs, ces anciens champions lutte retrouvent une cure de jouvence grâce aux exploits de leurs enfants ou par le truchement de leurs écuries ou des pensionnaires de leur école de lutte qui maintiennent le flambeau.
Champions dans les années 1960 et 1970 jusqu’en 1980, Falaye Baldé et Mamadou Sakho plus connu sous le nom de Double Less, sont revenus au premier rang de l’actualité de la lutte avec frappe par les exploits de leurs fils.
Adulés comme l’étaient leurs pères Ama Baldé et Balla Gaye 2, Omar Sakho à l’état civil font partie des lutteurs les plus adulés de la lutte avec frappe au Sénégal.
Si le premier nommé est encore au début de sa carrière, le second est devenu une véritable star dans la lutte avec frappe et son combat contre Tyson est un signe qui ne trompe pas sur le niveau qu’il a atteint.
Vainqueur de Moustapha Guèye, de Modou Lô et de Baboye en attendant la confrontation du 3 avril prochain, Balla Gaye 2 n’est pas loin de ceux qui détiennent les clefs de la lutte avec frappe.
Et malgré les dénégations de son père, Double Less qui semble rejeter aux calendres grecques sa future confrontation contre Yekini, on ne voit pas comment Balla Gaye 2 peut échapper à son destin après une victoire contre Tyson.
A défaut d’avoir des fils qui brillent dans la lutte avec frappe, Balla Gaye 1, Mohamed Aly, Birahim Ndiaye, Mohamed Ndiaye Robert Diouf et Lac de Guiers 1 ont trouvé à travers leurs poulains ou les pensionnaires de leur école de lutte, des continuateurs de leur œuvre.
On se rappelle de la joie qui s’est emparée de l’écurie Waalo à la suite de la victoire de Lac de Guiers 2 aux dépens de Moustapha Gaye.
Mohamed Aly, Lac de Guiers 1 et leurs partisans ayant perçu à travers cette victoire, une revanche sur Tapha Guèye qui avait fait le vide dans l’écurie Waalo au temps de sa splendeur.
Mohamed Ndiaye lui s’est rappelé au bon souvenir de tous les amoureux de la lutte avec frappe, le 2 janvier dernier quand il a sauvé le combat Yekini-Bombardier englué dans une histoire de placement des lutteurs.
Ce soir-là, l’ancien champion de lutte, a démontré à travers ce geste qu’il restait encore utile au développement de cette discipline bien de chez nous où les considérations mystiques peuvent prendre le pas sur toute autre explication cartésienne.
En attendant l’éclosion véritable de ses enfants, Mohamed Ndiaye a de quoi être fier à travers la réussite de son poulain, Yekini, un exemple achevé de sportif de haut niveau.
Les Manga 2, Mor Fadam, Toubabou Dior ont eux aussi leurs écuries et des enfants dans la lutte avec frappe et continuent à leur manière de perpétuer la progression de la lutte.
7 Commentaires
Expert Commercial
En Janvier, 2011 (05:24 AM)Reply_author
En Juillet, 2021 (18:04 PM)Detectiv
En Janvier, 2011 (05:24 AM)King
En Janvier, 2011 (05:26 AM)Banlieusarde
En Janvier, 2011 (06:49 AM)Dyandjon Chaka Zulu
En Janvier, 2011 (08:46 AM)Lebouc
En Janvier, 2011 (09:19 AM)Delondres
En Août, 2011 (06:25 AM)Participer à la Discussion