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Ecoles et écuries de lutte : Ça pousse comme des champignons à Pikine, Guédiawaye...

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Ecoles et écuries de lutte : Ça pousse comme des champignons à Pikine, Guédiawaye...

Dans la région de Dakar, notamment dans la banlieue, c’est désormais la ruée des jeunes vers les écoles de lutte qui poussent comme des champignons, mais également vers les écuries. A l’origine de cet engouement, les dizaines de millions de francs Cfa qui sanctionnent la signature des combats de lutte avec frappe. L’engouement est tel que rien qu’à Pikine, on dénombre vingt-six écoles ou écuries de lutte.

La lutte est devenue une mode prisée par les jeunes, surtout ceux de la banlieue, qui ont comme modèle de réussite les Mohamet Ndao ‘Tyson’, Balla Bèye n° 2 ou encore Balla Gaye n° 2 qui est en train de monter, de façon vertigineuse, sur le toit des champions. Si en 2002, avec le parcours extraordinaire des ‘Lions’ du football, les enfants s’étaient rués vers les écoles de football, rêvant de devenir des Fadiga ou autre El Hadji Ousseynou Diouf, aujourd’hui, c’est la lutte qui est en vogue. Ne serait-ce que dans le seul département de Pikine, le manager général de Pikine Mbollo, Pape ‘Pala’ Diop, a dénombré plus de vingt-six écoles ou écuries de lutte. Des écoles qui sont envahies par des centaines de jeunes assoiffés de réussite. ‘Dans mon écurie, j’ai plus de soixante jeunes qui s’entraînent tous les jours dans l’espoir de gagner leur vie par la lutte’, fait remarquer le manager de Pikine Mbollo. Selon lui, cette ruée des jeunes vers les écoles de lutte s’explique par le fait qu’ils ont vu des hommes tels ‘Tyson’, ‘Baboye’, etc., parvenir, à force de persévérer, à avoir une situation financière satisfaisante. ‘De sorte que beaucoup de jeunes abandonnent l’école ou leur travail pour développer leur musculature afin de gagner des combats qui se soldent à coût de millions’, narre Pape ‘Pala’ Diop.

Au Comité national de gestion de la lutte (Cng), on se félicite de la dimension atteinte par la lutte sénégalaise. Toutefois, le vice-président du Cng, chargé de la lutte avec frappe, Cheikh Tidiane Ndiaye, fait noter qu’il y a des formalités à remplir pour ouvrir une école de lutte. Selon lui, le Cng veut promouvoir le développement de ces écoles. Mais, précise-t-il, il va falloir que les promoteurs respectent les formalités afin de permettre au Cng de s’acquitter de son devoir. ‘Il faut noter que l’ouverture d’une école de lutte nécessite une certaine exigence. On n’ouvre pas comme ça une école de lutte’, martèle Cheikh Tidiane Ndiaye. Selon lui, dès l’année prochaine, le Cng va procéder à l’identification de toutes les écoles de lutte ‘qui s’érigent comme des champignons dans la région de Dakar’. Avant de faire remarquer que ‘parmi toutes les écoles de lutte, il n’y a que deux qui sont officielles. Il faudrait que les promoteurs de ces écoles se rapprochent des autorités compétentes locales, notamment les maires des communes d’arrondissement et du Comité national de lutte, pour se formaliser’ conseille le vice-président du Cng. Selon lui, en se formalisant, ‘ces écoles faciliteront la tâche au Cng qui, dès lors, se battra pour trouver des sponsors afin d’épauler les promoteurs’. Et cet appui du Cng se traduira, souligne-t-il, par des subventions annuelles.

Se prononçant en outre sur la construction d’une arène nationale qui devient de plus en plus une exigence, le vice-président du Cng fait savoir que la construction de ce temple de lutte relève de la volonté politique de l’Etat. ‘Il n’y a pas, dans le monde, une structure sportive qui a construit sa propre structure. Ce devoir appartient à l’Etat. C’est à l’Etat ou aux collectivités locales de construire des infrastructures de cette envergure’, fait savoir Cheikh Tidiane Ndiaye. Toutefois, le vice-président du Cng soutient que le jour où l’Etat ou les collectivités locales donneront le feu-vert au Cng, ils (les membres du Cng) prendront toutes les dispositions devant concourir, très rapidement, à la construction de cette arène nationale qui ‘est devenue plus qu’une nécessité’, reconnaît, Cheikh Tidiane Ndiaye.

 



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