Le Sénégal est le troisième exportateur de footballeurs, avec 203 joueurs partis monnayer leurs talents hors de ses frontières entre 2018 et 2019, vers les championnats étrangers. C'est ce que rapporte Les Échos.
La révélation a été faite, hier, par L'Observatoire du football du Centre international d'études du sport (Cies) qui dévoilait son Rapport mensuel relatif à l'analyse globale des footballeurs expatriés dans le monde.
Dans ce classement, qui établit les flux migratoires de joueurs issus de 50 pays, le Brésil est en tête avec une moyenne en hausse de 1300 footballeurs. La France est classée deuxième (867) suivie de l'Angleterre (820).
4 Commentaires
Defenseur
En Mai, 2019 (08:41 AM)Xlaxina
En Mai, 2019 (08:44 AM)SENEWEEB DAAL...MOOY LOOLU REKK.
en tout cas,les jeunes sont prets a aller jouer meme en inde ou thailande.il y a des jeunes qu'un recruteur a arnaque en leur disant que des equipes indiennes cherchent des footballeurs,leurs familles ont tout vendu pour qu'ils aillent jouer la bas.maintenant ils sont en inde entrain de galerer.le gars a disparu
Avec douze buts inscrits lors de la campagne éliminatoire d'Egypte 2019, les Lions de la Teranga furent parmi les sélections les plus prolifiques. De quoi aborder sereinement le tournoi final dans un peu moins d'un mois.
Aliou Cissé est un homme heureux. Ou du moins, peut-on l'espérer pour lui. Après avoir qualifié son pays pour la Coupe du monde en Russie, le capitaine du Sénégal au Mondial 2002 s'apprête en effet à vivre sa deuxième Coupe d'Afrique des Nations en tant que sélectionneur des Lions de la Teranga. De nombreux observateurs, tout comme le public africain, estiment aujourd'hui que son groupe possède toutes les qualités nécessaires pour décrocher enfin le titre de champion d'Afrique qui manque aux Sénégalais, finalistes malheureux en 2002 et éliminés en quarts de finale par le Cameroun il y a deux ans, à l'issue de l'épreuve des tirs au but.
Pour y parvenir, Cissé a assemblé un groupe d'une grande richesse sur le plan du potentiel collectif, et possède une colonne vertébrale que lui envient certainement la majorité des autres sélectionneurs en lice pour la CAN : un gardien de but solide (Edouard Mendy), un défenseur central de classe mondiale (Kalidou Koulibaly), un milieu récupérateur exceptionnel (Idrissa Gana Gueye) et l'un des tout meilleurs attaquants du monde en la personne de Sadio Mané. Bref, de quoi parer à toute éventualité lorsque le Sénégal entrera dans le vif du sujet.
La campagne éliminatoire, si elle a permis de cerner -comme lors de la Coupe du monde en Russie du reste- un manque de créativité au milieu de terrain, a en revanche démontré la capacité de ces Lions de la Teranga à marquer souvent. Douze buts au total en six sorties. Seuls la Libye et l'Egypte (16) et le Nigeria (14) auront fait mieux lors des qualifications. Le Rennais Mbaye Niang en a profité pour se mettre en évidence avec trois réalisations, contre deux à Gana Gueye et Moussa Sow.
Reste la question de la complémentarité entre les possibles et les probables, celle de l'animation et donc du positionnement de Sadio Mané.
Au moment de (bientôt) rendre officielle la liste des heureux élus pour Egypte 2019, Aliou Cissé n'a que l'embarras du choix. Fraîchement auréolé de son titre de co-meilleur buteur de Premier League (22 réalisations), Sadio Mané est intouchable. Le binôme rennais Mbaye Niang (9 buts et 4 assists) - Ismaïla Sarr (7 buts et 5 assists) parait également assuré de voyager. Quant à Mbaye Diagne, ses 30 buts en Championnat de Turquie (20 pour Kasimpasa, 10 au Galatasaray) en font un choix automatique. Derrière, ça se bouscule, de Diao Baldé Keita (4 buts à l'Inter) à Moussa Konaté (Amiens, 7 buts et 3 assists) en passant par Sada Thioub (Nîmes, 3 buts et 5 assists).
A l'inverse, ni Moussa Sow, ni Papiss Cissé ou encore Souleymane Doukara, ce dernier pourtant auteur de 10 buts avec Antalyaspor (D1 TUR) cette saison, ne devraient avoir droit à une citation du sélectionneur. Reste la question de la complémentarité entre les possibles et les probables, celle de l'animation et donc du positionnement de Sadio Mané. En Russie, le joueur clé de Liverpool avait paru émoussé, en tout cas effacé et peu inspiré en soutien des attaquants. Loin des belles promesses affichées avec les Reds. Cette saison, Jürgen Klopp l'a fait évoluer dans une position plus axiale et le Sénégalais s'est régalé à la conclusion des actions.
Mané avait renversé le Mali
En mars, lors du match amical contre le Mali, son entrée en jeu dans le dernier quart d'heure, dans un rôle axial de dynamiteur de défense, a permis de renverser le score : il a d'abord joué les passeurs sur l'égalisation avant d'inventer le but vainqueur (2-1) après une série de dribbles. Inarrêtable, ce Mané-là est capable de piéger n'importe quelle défense et c'est évidemment celui qu'on espère revoir en Egypte. Le potentiel offensif considérable affiché par les Sénégalais devrait leur permettre de franchir sans trop d'encombre le tour de chauffe de la CAN : la Tanzanie le 23 juin, l'Algérie quatre jours plus tard, et enfin le Kenya le 1er juillet...
Frank Simon
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