Kylian Mbappé peut-il se remettre d'aplomb d'ici mardi? L'état athlétique du capitaine de l'équipe de France, méconnaissable depuis le début de l'Euro-2024, constitue la principale interrogation avant la demi-finale contre l'Espagne.
Ce choc face à son prochain pays d'adoption aura une saveur très particulière pour celui qui s'apprête à rejoindre les rangs du Real Madrid. Mais le N.10 des Bleus (25 ans) n'aurait sans doute pas imaginé l'aborder dans une condition physique aussi précaire et inquiétante.
En grande difficulté au 1er tour puis en 8e de finale, l'ancien Parisien est apparu encore plus emprunté vendredi en quart de finale, étant même incapable d'aller au bout de la prolongation contre le Portugal (0-0 a.p., 5 t.a.b. à 3). S'il est hors de question pour l’encadrement de se passer de son élément majeur pour affronter les Espagnols, le voir retrouver 100% de ses capacités en quatre jours semble très hypothétique.
Juste avant le tournoi, Didier Deschamps a récupéré un joueur affaibli par une fin de saison chaotique au PSG, en manque de temps de jeu et sujet à des petits bobos (dos, genou). Il y a eu ensuite cette fracture du nez à la fin du premier match de l'Euro face à l'Autriche (1-0), l'obligeant à rester sur le banc contre les Pays-Bas (0-0) et de porter un masque par la suite. Autant de contrariétés qui ont logiquement fini par plomber son Euro.
Le sélectionneur, confronté à la méforme persistante de son leader, n'a donc pas d'autres choix que d'adopter une posture fataliste, en espérant que la magie Mbappé puisse réopérer le plus vite possible.
"Il aurait pu ne pas être là, il faut prendre les choses du bon côté. On a fait tout ce qu'on a pu avec lui et le staff médical pour l'amener à être là. Kylian est là, même s'il n'est pas à 100%, et je sais que ça conditionne l'adversaire qui est obligé de s'adapter (à sa présence, ndlr)", a déclaré le technicien dimanche sur Téléfoot.
- Chef de bande -
Les joueurs serrent également les rangs derrière leur capitaine et n'oublient pas ses nombreux états de service. Personne ne conteste les titularisations de ce joueur hors-norme, bien qu'il ne soit que l'ombre de lui-même en Allemagne et que ses soucis, ajoutés à ceux d'Antoine Griezmann, soient à l'origine de l'inefficacité chronique des Bleus en attaque (aucun but dans le jeu en cinq matches).
"Je ne dirais pas que c'est une mauvaise passe. Il a fait une énorme saison. On le voit ne pas marquer ou ne pas apporter ce qu'il devrait apporter mais c'est aussi à nous de le porter vers le haut. Il est prêt. A part son petit nez cassé, ça va", a estimé l'attaquant du PSG Randal Kolo Muani, interrogé en conférence de presse dimanche.
A défaut d'être une menace pour les défenses adverses, le troisième meilleur marqueur de l'histoire de l'équipe de France (48 buts en 83 sélections) joue en revanche pleinement son rôle de chef de bande. Sa petite causerie avant la séance de tirs au but victorieuse face au Portugal, captée par les caméras, a marqué les esprits et montré son implication dans cette fonction de capitaine dont il a hérité après le Mondial-2022 et la retraite internationale de Hugo Lloris.
"Kylian, c'est le joueur qui est parti trois fois en un contre un dans une finale de Coupe du monde. Quand il parle de penalty avant une séance, on l'écoute. Point barre. Parce que je ne connais pas beaucoup de joueurs qui ont réalisé cette performance, je n'en connais qu'un seul", a expliqué dimanche le milieu Youssouf Fofana.
"C'est naturel pour lui, il a ce don-là de porter un groupe. Il donne des idées, des conseils à l'équipe, aux joueurs. Il a vécu pas mal de choses, je pense qu'il est né pour tirer un groupe vers l'avant", a abondé Kolo Muani.
Nul doute que le futur Madrilène, d'une assurance toujours à toute épreuve, sera motivé comme jamais à l'idée de se frotter à la Roja et rêve de frapper un grand coup avant de revêtir le maillot du Real. Reste à savoir s'il en aura véritablement les moyens.
Ce choc face à son prochain pays d'adoption aura une saveur très particulière pour celui qui s'apprête à rejoindre les rangs du Real Madrid. Mais le N.10 des Bleus (25 ans) n'aurait sans doute pas imaginé l'aborder dans une condition physique aussi précaire et inquiétante.
En grande difficulté au 1er tour puis en 8e de finale, l'ancien Parisien est apparu encore plus emprunté vendredi en quart de finale, étant même incapable d'aller au bout de la prolongation contre le Portugal (0-0 a.p., 5 t.a.b. à 3). S'il est hors de question pour l’encadrement de se passer de son élément majeur pour affronter les Espagnols, le voir retrouver 100% de ses capacités en quatre jours semble très hypothétique.
Juste avant le tournoi, Didier Deschamps a récupéré un joueur affaibli par une fin de saison chaotique au PSG, en manque de temps de jeu et sujet à des petits bobos (dos, genou). Il y a eu ensuite cette fracture du nez à la fin du premier match de l'Euro face à l'Autriche (1-0), l'obligeant à rester sur le banc contre les Pays-Bas (0-0) et de porter un masque par la suite. Autant de contrariétés qui ont logiquement fini par plomber son Euro.
Le sélectionneur, confronté à la méforme persistante de son leader, n'a donc pas d'autres choix que d'adopter une posture fataliste, en espérant que la magie Mbappé puisse réopérer le plus vite possible.
"Il aurait pu ne pas être là, il faut prendre les choses du bon côté. On a fait tout ce qu'on a pu avec lui et le staff médical pour l'amener à être là. Kylian est là, même s'il n'est pas à 100%, et je sais que ça conditionne l'adversaire qui est obligé de s'adapter (à sa présence, ndlr)", a déclaré le technicien dimanche sur Téléfoot.
- Chef de bande -
Les joueurs serrent également les rangs derrière leur capitaine et n'oublient pas ses nombreux états de service. Personne ne conteste les titularisations de ce joueur hors-norme, bien qu'il ne soit que l'ombre de lui-même en Allemagne et que ses soucis, ajoutés à ceux d'Antoine Griezmann, soient à l'origine de l'inefficacité chronique des Bleus en attaque (aucun but dans le jeu en cinq matches).
"Je ne dirais pas que c'est une mauvaise passe. Il a fait une énorme saison. On le voit ne pas marquer ou ne pas apporter ce qu'il devrait apporter mais c'est aussi à nous de le porter vers le haut. Il est prêt. A part son petit nez cassé, ça va", a estimé l'attaquant du PSG Randal Kolo Muani, interrogé en conférence de presse dimanche.
A défaut d'être une menace pour les défenses adverses, le troisième meilleur marqueur de l'histoire de l'équipe de France (48 buts en 83 sélections) joue en revanche pleinement son rôle de chef de bande. Sa petite causerie avant la séance de tirs au but victorieuse face au Portugal, captée par les caméras, a marqué les esprits et montré son implication dans cette fonction de capitaine dont il a hérité après le Mondial-2022 et la retraite internationale de Hugo Lloris.
"Kylian, c'est le joueur qui est parti trois fois en un contre un dans une finale de Coupe du monde. Quand il parle de penalty avant une séance, on l'écoute. Point barre. Parce que je ne connais pas beaucoup de joueurs qui ont réalisé cette performance, je n'en connais qu'un seul", a expliqué dimanche le milieu Youssouf Fofana.
"C'est naturel pour lui, il a ce don-là de porter un groupe. Il donne des idées, des conseils à l'équipe, aux joueurs. Il a vécu pas mal de choses, je pense qu'il est né pour tirer un groupe vers l'avant", a abondé Kolo Muani.
Nul doute que le futur Madrilène, d'une assurance toujours à toute épreuve, sera motivé comme jamais à l'idée de se frotter à la Roja et rêve de frapper un grand coup avant de revêtir le maillot du Real. Reste à savoir s'il en aura véritablement les moyens.
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