Après avoir sauvé le match amical Sénégal-Namibie (12 janvier, au stade Léopold Sédar Senghor), le président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Mbaye Ndoye, qui a finalisé le dossier avec son homologue namibien, à Durban (Afrique du Sud), en marge du tirage au sort du Mondial 2010, est allé jusqu’au bout de ses efforts. En effet, le patron du football sénégalais a définitivement ficelé le dernier match amical des « Lions » en direction de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2008, prévue du 20 janvier au 10 février, au Ghana. Dans une lettre en date du 30 novembre 2007, la Fédération béninoise de football (Fbf) a confirmé son accord de faire jouer son équipe nationale avec celle du Sénégal. La correspondance signée par le Secrétaire général Bruno A. Didavi fixe la date du 16 janvier pour l’organisation de ce match amical international que les deux parties ont convenu de faire jouer à Ouagadougou (Burkina Faso). Il ne reste donc qu’à discuter des modalités de la tenue de cette rencontre que le coach des « Lions », Henri Kasperczak, tient à jouer. D’autres modalités seront également discutées avec la Fédération burkinabé de football (Fbf) qui, elle aussi, a déjà donné son accord pour abriter ce match, dans une lettre du Secrétaire général du bureau du Comité transitoire de l’instance, Claude Nassouri, adressée au président Mbaye Ndoye, le 23 novembre dernier. Le choix de Ouagadougou pour cette confrontation entre les « Lions » et les « Écureuils » n’est pas fortuit. En effet, le Sénégal veut installer le camp d’entraînement de son équipe nationale dans la capitale burkinabé, que la « Tanière » va rejoindre après la cérémonie officielle de remise du drapeau par le chef de l’État, Me Abdoulaye Wade. « Notre souci est de prendre en compte toutes les préoccupations du staff technique qui souhaite un camp d’entraînement dans un pays voisin du Ghana pour les besoins de l’acclimatation de l’équipe. Comme nous avons trouvé un accord avec nos amis du Burkina Faso pour l’organisation du match amical contre le Bénin, à Ouaga, nous avons là une belle opportunité de garder l’équipe dans cette localité, jusqu’à la veille du départ pour Tamale, qui est une ville frontière au Ghana. C’est un bon coup que nous voulons réussir, car, dans ce genre de compétition, il faut mettre tous les atouts du côté de son équipe. En général, c’est l’équipe la mieux préparée qui gagne le titre avec des joueurs motivés et prêts à défendre les couleurs de leurs pays », déclare Mbaye Ndoye, qui annonce un second passage de la mission de prospection sénégalaise, au Ghana, à une date qui sera retenue d’un commun accord avec le ministère des Sports. « Nous ne voulons négliger aucun détail. Surtout en matière d’intendance où l’on doit être plus regardant. C’est pourquoi, après le premier séjour de nos éclaireurs, nous allons faire l’évaluation pour voir quels sont les points qui restent à régler. Et là aussi, nous avons prévu une seconde mission à Tamale, Kumasi et Accra, sur la base d’un tableau de bord bien réfléchi », souligne le président de la Fsf qui revient tout fraîchement d’une mission qui l’a conduit successivement en France (matches amicaux des Lions, à Paris, en Afrique du Sud (tirage au sort des poules de la Coupe du monde) et en Allemagne (visite de travail avec les responsables de l’équipementier Puma).
Youssouph BADJI
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