Le Sénégal est allé tenir, ce mardi, à Séoul, la Corée du Sud, en échec (1-1). Ce résultat "très positif" de l’avis d’Abdoulaye Sarr, entraîneur des "Lions" qui négociait ainsi son dernier match sur le banc du Sénégal avant qu’il ne passe le temoin à Henri Kasperczak, intervenait dans un contexte délicat.
Le Sénégal s’est en effet déplacé en Corée avec un groupe de seulement 15 joueurs, dont quatre locaux. Les meilleurs éléments de la "tanière" étaient ainsi absents. Cependant, cela n’a pas trop handicapé la sélection d’Abdoulaye Sarr qui s’en est sortie avec un bon match nul d’un but partout. Le Sénégal qui a tenu le choc jusqu’à la mi-temps(0-0), concédéra un but en début de seconde période du fait du Sud Coréen De-Hon qui, d’une frappe à l’entrée de la surface de réparation, concluait une action collective. Après un moment de flottement, le Sénégal se remet en selle, notamment suite aux changements opérés par Laye Sarr qui n’avait que 13 joueurs de champs sous la main. Et c’est Moussa Ndiaye qui a permis aux "Lions" de revenir à la marque en égalisant d’une puissante frappe des 25 mètres, au ras du sol, à un quart d’heure de la fin du match. Le Sénégal préserve donc l’image qu’il s’est bâtie en Asie, en Corée, depuis le Mondial 2002. C’est en effet le troisième match que le Sénégal livre contre la Corée sans concéder de défaite. La première fois, c’était en septembre 2001, à Lens, en France et les "Lions" s’étaient imposés (2-0). La seconde fois à Séoul, en novembre 2002, le Sénégal l’avait encore emporté (1-0). Ce mardi, pour la troisième confrontation entre les deux pays, la Corée qui prépare la Coupe du monde 2006, en Allemagne (9 juin-9 juillet prochain), rêvait sans doute de prendre sa revanche sur une équipe de Sénégal très diminué et sans ses stars de 2002. C’est raté et c’est tant mieux pour le duo Abdouaye Sarr-Amara Traoré qui réussi ainsi sa sortie pour son dernier match avec les "Lions" dans un contexte des plus difficiles. Le passage de témoin avec Henri Kasperczak, qui était présent sur le banc de touche, s’est donc fait en douceur à Séoul, terre de pélérinage pour les "Lions". Car c’est dans cette même ville, sur ce même terrain qu’ils avaient battu la France un certain 31 mai 2002. A 7 jours et un but près, on aurait parlé de répétition de l’histoire.
0 Commentaires
Participer à la Discussion