Au moment même où le poste d’entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal est vacant du fait de l’expiration depuis mardi du contrat d’Abdoulaye Sarr et de son adjoint Amara Traoré, on apprend qu’on travaille à dénicher un nouveau "Sorcier blanc" pour les "Lions". Trois personnes ont ete designes pour ce faire. Il s qgit de Jules François Bocandé, Joseph Koto et Cheikh Seck. Les trois hommes qui travaillent pour le compte du ministre des Sports, El Hadji Daouda Faye, ont pour mission de trouver un entraîneur de haut niveau pour succéder à Abdoulaye Sarr.
Le profil dégagé donne la préférence à un entraîneur Européen qui a de l’expérience, nous disent nos sources. Mais la question, c’est pourquoi ces trois hommes ont été choisis par le ministre. Il est vrai que les trois sont connus du milieu du football. Jules Français Bocandé, est un ancien international et un ancien entraîneur des "Lions". Présentement, il est conseiller spécial, chargé de mission du ministre des Sports. Joseph Koto est aussi un ancien international qui a passé plusieurs années sur le banc de la Ja comme entraîneur adjoint. ll est actuellement entraîneur adjoint de la sélection nationale A’. Quant à Cheikh Seck, également ancien international, il est 3e vice-président de la Fédération chargé des compétitions internationales. Tous ont joué ensemble pendant 10 ans en équipe nationale. Ils sont également membre de l’Association des anciens internationaux sous la bannière de laquelle Cheikh Seck siège à la Fédération.
Cheikh Seck ou le double jeu :
Le grand point d’interrogaton, avec cette donne introduite par le ministre, c’est de savoir pourquoi El Hadji Daoda Faye a mandaté Bocandé Koto et Cheikh, pour chercher un nouvel entraîneur alors que cette prérogative est dévolue à la Fédération. S’il reste dans sa logique qui est de débarquer Abdoulaye Sarr, le ministre devait tout simplement demander à la Fédération de lancer un appel à candidature pour un poste d’entraîneur vacant et de lui soumettre les meilleurs profits, croient savoir des sources proches de la Fédération sénégalaise de football. Aussi, se pose la question de la loyauté de Cheikh Seck envers la Fédération dont il est membre et qui jusqu’ici accorde sa confiance à Ablaye Sarr. Une Fédération qui ne donnera sa position officielle sur le choix du nouvel entraîneur que samedi, à l’issue de la réunion de son Comité directeur. En tant que membre du bureau fédéral Cheikh Seck peut-il adopter une posture qui le place dans une situation de conflit d’intérêts ? Finalement, il semble que le ministre des Sports, en bon stratége, à trouver la formule adéquate pour diviser la Fédération et avoir dans son camp les anciens internationaux ainsi que les entraîneurs afin de réaliser sa volonté qui a toujours été de nommer l’entraîneur qu’il aura lui-même choisi à la tête de l’équipe nationale. Koto devrait quant a lui servir de bouclier au niveau de l’association des entraîneurs dont il est un membre influent. Les trois réunis, en tant qu’anciens internationaux, vont porter le message du ministre auprès de leurs pairs anciens "Lions" qui reclament depuis un certain temps leur place dans les sphères de décision du football.
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