Comment sentez-vous physiquement après avoir intégré le groupe il y a deux jours ?
Je ne peux pas dire que je suis au top physiquement mais ça va. Je ne ressens plus la douleur comme avant. Pendant les entraînements, j’évite de faire certains contacts. Je ne veux pas rechuter avant le match. Le plus important pour moi c’est le jour J. Je veux être performant le jour du match.
N’êtes-vous pas diminué mentalement ?
Mentalement je suis un peu déstabilisé. Je n’ai pas l’habitude des blessures aussi sérieuses. Pendant les entraînements, j’évite les contacts. Mais cela ne sera pas le cas le jour du match, je vais oublier cette blessure.
Débuteriez-vous le match si le choix vous revenez ?
Si le choix me revenait, je ne débuterais pas le match contre la Tanzanie. Je n’ai pas l’habitude d’être sur le banc avec l’équipe nationale, mais les gens comprendront que je reviens d’une blessure et que je ne suis pas en pleine possession de mes moyens. Le coach en est conscient. Avec mon club, je ne suis pas remplaçant, mais avec la blessure, j’étais obligé d’attendre. Cela ne me fait pas plaisir certes, mais je n’ai pas le choix. C’est ce qui m’arrange d’ailleurs. Je suis resté trois mois sans jouer, donc je ne peux venir et me prévaloir d’une place de titulaire. Je veux venir petit à petit. Prendre du plaisir à jouer 20 à 30 minutes jusqu’à être au top. Que je joue ou pas ce n’est pas important. L’essentiel, c’est de gagner ce match. Et je suis optimiste, j’ai confiance en mes coéquipiers.
Quel duo pour l’attaque ?
Mamadou Niang et Diouf en attaque peuvent faire l’affaire. Ce duo peut faire mal. Ils sont en forme, de même que Diomansy Kamara. Autant de raisons qui me poussent à être optimiste.
Avec les forfaits de Malick Bâ et Bouba Diop n’avez-vous pas peur d’avoir un milieu dégarni ?
Les forfaits vont un peu chambouler le dispositif. Mais il n’y a pas péril. Il y a des joueurs de qualité pour les remplacer. Ousmane Ndoye et Bayal Sall sont outillés pour pouvoir remplir leur mission. Ils vont nous faire oublier ces absences.
Quelle stratégie mettre en place ?
Attaquer à outrance. On joue à domicile nous ne devons pas laisser les Tanzaniens respirer. Il faut une pression terrible des attaquants et s’il le faut même faire jouer tous les attaquants. Comme ça nous allons marquer des buts. Je pense que cela sera le cas, d’autant qu’il y a plus d’attaquants que de récupérateurs. Un autre aspect très important, c’est la présence du public. Les supporteurs doivent venir nombreux nous soutenir. Ils constituent la deuxième force de l’équipe.
Contre la Tanzanie, allez-vous vous contenter de la victoire ou voulez-vous faire les choses en grand ?
Nous n’avons pas le choix, nous devons gagner ce match. Peu importe la manière, seule la victoire est importante. N’empêche, si nous pouvons gagner avec la manière, nous le ferons de la meilleure des manières. Mais le plus important pour le moment, c’est de reprendre la tête du groupe. Et pour cela, il nous faut les trois points. Même avec un but à zéro. Seule la victoire est importante encore une fois.
Avez-vous tiré les leçons de la défaite contre le Burkina ?
C’était un match que nous ne devions pas perdre ; mais bon nous l’avons perdu dans les conditions que vous connaissez tous. Nous avions joué contre une équipe qui avait tout son peuple derrière et c’est très important. Le public peut faire la différence. C’est pourquoi je demande aux supporteurs de venir massivement au stade.
Et l’adversaire…
Nous n’avons pour le moment aucune information sur l’adversaire. Nous nous concentrons sur notre football. Peut-être que dans les 48 heures, nous allons visionner les cassettes et avoir une idée sur les Tanzaniens. C’est déjà clair dans notre tête. On doit gagner ce match. Nous sommes prêts à remplir notre mission. Pour ce qui est du coach, il est confiant.
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