Vincent Kompany a joué la carte du mea culpa, dimanche dernier, après le nouveau couac du Sporting face à OHL. Les Bruxellois ont pris la mauvaise habitude d’être rejoints en fin de match et de laisser filer leur avantage. Des mésaventures qui se répètent, mais pas question pour l'ancien Diable Rouge de revoir ses plans et de déroger à sa philosophie. “Cela n’arrivera jamais.”
Faut-il mourir avec ses idées ou être capable d’y renoncer si nécessaire pour le bien collectif? Vincent Kompany semble avoir tranché la question. Inquiet des unités galvaudées, l’ancien défenseur de City ne compte pas pour autant modifier son approche.
“La possession n’est pas sacrée, mais...”
“Je dois prendre mes responsabilités en tant que coach, cela ne m’effraie pas. Ce ne serait le cas que si je commençais à m’écarter de mes convictions. Je vous garantis que cela n’arrivera jamais”, martèle-t-il, interrogé par Het Laaste Nieuws.
Mais la philosophie prônée par Kompany est-elle la plus adéquate pour exploiter au mieux les qualités du groupe mis à disposition? “Si nos matchs ne duraient que quatre-vingts minutes, nous serions en tête maintenant. Cela prouve qu’il y a des bonnes choses. Arrêter de jouer au football n’est pas la solution. La possession n’est pas sacrée pour moi, mais si vous voulez garder l’adversaire loin de votre rectangle, vous devez avoir le ballon. C’est aussi simple que cela”.
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