L'affaire Limbombe vue par le président de Nantes: "C'est n'importe quoi"

Transféré de Bruges vers Nantes l'été dernier, Anthony Limbombe est soupçonné d'avoir transmis une somme plus importante que le montant légal à son agent, Mogi Bayat. Le président de Nantes, Waldemar Kita, nie toute implication de son club dans cette affaire. Recrue la plus chère de l'histoire du club, Anthony Limbombe connaît des premiers mois compliqués à Nantes. En plus de peiner à gagner sa place de titulaire, l'ailier est dans le viseur de la police depuis plusieurs semaines.

Son transfert, estimé à huit millions d'euros, est au centre de l'enquête. "Ce serait presque un tiers du transfert..." Mogi Bayat, l'agent du joueur Belge, aurait reçu une somme deux fois plus importante que ce qu'il est légalement autorisé à toucher. Aurait-il perçu une part de la prime à la signature du joueur pour contourner le plafond de la commission des agents, estimé à 10%? C'est ce que les enquêteurs cherchent à savoir. Selon le président de Nantes, Waldemar Kita, ces soupçons ne tiennent pas debout.

"Oui, on a raconté qu'il aurait touché beaucoup d'argent. On lui aurait donné une prime de trois millions d'euros à sa signature. C'est n'importe quoi. Nous sommes contrôlés par une structure juridique, par la DNCG, par la Ligue ... Ce serait presque un tiers du transfert", a-t-il affirmé dans les colonnes de L'Équipe. "De bonnes relations avec Mogi Bayat" Waldemar Kita est un proche de Mogi Bayat, personnage central des fraudes présumées dans le football belge.

Inculpé de blanchiment et de participation à une organisation criminelle, l'agent a été libéré le 27 novembre dernier, après avoir payé une caution d'un montant de 150.000 euros et passé 48 jours en détention. "On a de bonnes relations avec Mogi Bayat. Mais aussi avec Fabrice Picot ou d'autres gens dont vous ne parlez pas. Ce qui se passe dans ses affaires personnelles, ça ne me regarde pas. Mais aujourd'hui, il n'y a qu'une seule chose que l'on sait, c'est qu'il est sorti de prison et qu'il n'y aucune action contre lui", a-t-il reconnu.