Le 8 août prochain, les amateurs de la lute avec frappe seront écartelés. Car, ce jour-là, Tapha Guèye sera au stade Demba Diop pour son jubilé, tandis que le promoteur Luc Nicolaï fera affronter Modou Lô et Baye Mandione au Stade Amadou Barry. C’est dire que les démons de la divisioon sont dans l’arène.
Dans un premier temps, le promteur de lutte Luc Nicolaï avait réussi à convaincre son collègue Palla Mbengue de lui céder la date du 25 juillet, afin qu’il puisse dérouler son affiche qui opposera Baye Mandione à Modou Lô. Mais, peu de temps après, Palla Mbengue reviendra sur sa décision. Car, il tenait à sa date pour le combat Double Less 2/Cheikhou Diène. Ainsi Luc Nicolaî, qui tient à son combat, avant la fin de la présente saison de lutte, dû se résoudre à le recaller pour le 8 août. Mais le hic c’est que ce même jour l’ancien lutteur, qui entend devenir promoteur, Moustapha Guèye, doit organiser son jubilé. Le Cng de lutte lui ayant attribué le Stade Demba Diop, Luc se résolu à se contenter du Stade Amadou Barry. Malgré les médiations pour que l’un des organisateurs céde, chacun a campé dans sa position. Une situation qui atteste du malaise dans l’arène, où les démons de la disvision ont fini de s’installer.Pour preuve, les anciennes gloires sont à couteaux tirés. Manga 2, leur président ne s’entend plus avec Toubabou Dior, le secrétaire général. D’ailleurs celui-ci accuse le Cng de ne jamais leur donner des « bonnes dates » pour l’organisation de leurs manifestations. Il s’y ajoute que les partisans de Alioune Sarr prêtent à Mbaye Guèye, le premier « tigre » de Fass, l’intention de travailler à le remplacer à la tête du Comité national de gestion de la lutte. Il y’a, également, c’est un secret de Polichinelle, qu’entre Luc Nicolaï et le promoteur Gaston Mbengue, c’est la banquise. Les rivalités entre organisateurs de combats risque de rejaillir sur la lutte sénégalaise, qui est même utilisée politiquement par les promoteurs.Serigne Modou Niang est armé pour tenter de faucher l’herbe sous les pieds des deux gros organisateurs de lutte, la saison prochaine ; à quelques mois des élections. Les grosses affiches et les bonnes dates risquent de tomber dans sa besace.
Dèjà, ce sont les amateurs qui auront un casse-tête à résoudre le 8 août prochain. Les organes de presse devront se jour là déployer deux équipes pour la couverture des manifestations. Les forces de l’ordre devront également multiplier leurs effectifs. C’est dire que la rivalité entre promoteurs, pose même un problème de sécurité. Hélas, le mal risque de perdurer ; chacun ne visant que ses intérêts. La lutte est devenue l’industrie la plus rentable du sport sénégalais.
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