« Lors de Caire 86 le Sénégal avait remporté deux matches et en avait perdu un qui était synonyme d’élimination de la compétition. En 2006, on assiste à un scénario inverse, avec deux défaites et une victoire les « Lions » se qualifient pour les quarts de finale ». Ces phrases de cette ancienne gloire du foot sénégalais, résument à elles seules, le parcours mitigé, réalisé jusqu’ ici par le Sénégal. Car entre deux victoires laborieuses et deux défaites calamiteuses le fil ténu du droit à l’erreur s’est distendu jusqu à l’absurde.
Il faudra montrer un autre visage face au pays hôte l’Egypte ce mardi lors de la 2éme demi-finale. Pour cela la bande à Ferdinand Coly devra suivre les traces de leurs glorieux prédécesseurs qui 20 ans plutôt (voire encadré) avaient battu en match inaugural de cette CAN les « Pharaons » sur leurs terres, grâce à un coup de tête rageur de Thierno Youm. Pour cela, il faudra nécessairement mettre fin aux errements et tâtonnements défensifs qui font de notre arrière-garde l’une des plus poreuses de ce tournoi (avec 5 buts encaissés jusqu’ ici).
Nous aurons tant aimé que Tony Sylva range dans les oubliettes ses sorties hasardeuses, ses bourdes et qu il retrouve le niveau qui était le sien lors du mondial asiatique.
Nous aurons tant voulu que nos milieux de terrain soient plus combatifs car l’engagement physique est une condition sine qua non dans les joutes continentales.
Nous aurons tant souhaité que Diomansy Kamara continue ses accélérations foudroyantes et ses caresses félines. N est ce pas lui qui d’une habile pichenette avait offert à Pape Bouba Diop l’égalisation face aux guinéens en quart de finale. Même si Henri Camara et Niang avaient assuré dans un second temps la qualification sénégalaise avec un score final de 3 buts à
L’autre demi-finale mettra aux prises, toujours ce mardi, deux vieilles connaissances
LE CAIRE …20 ANS APRES
Caire 86, un mauvais souvenir pour nous sénégalais, mais période faste pour le foot égyptien.
Les «Pharaons » venaient de décrocher leur troisième titre continental (un 4ième va suivre en 98 au Burkina Faso).
L’Egypte amenée par un tonitruant Abou Zeid avait conquis l’Afrique au nez et à la barbe du Cameroun, champion en titre. 20 ans après, les «Pharaons » accueillent de nouveau la compétition et veulent convoler avec le graal doré pour la 5ième fois du jamais vu dans l’histoire du football africain (l’Egypte, le Ghana et le Cameroun détiennent le record de victoires dans cette épreuve avec 4 couronnes pour chacune de ces nations). Des égyptiens qui, devant 65 millions d’habitants, comptent une fois encore sur une ossature locale (une bonne partie de l’effectif provient des clubs d’Al ahly et du Zamalek) ajoutée à l’expérience européenne du bondissant Mido sans oublier le retour du vieux renard des surfaces Hossam Hassan (auteur d’un but lors de leur large victoire en quart de finale face à
Avec 20 participations à une CAN, les égyptiens disputent leur 12ième édition d’affilée et espèrent occuper à eux seuls le panthéon des cumulards avec une 5ième étoile brodée au fil d’or sur leurs maillots.
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