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Lamine Touré, ancien international de basket et cadre-dirigeant en France : " Le basket se portait plus mal il y a de cela quelques années "

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Lamine Touré, ancien international de basket et cadre-dirigeant en France : " Le basket se portait plus mal il y a de cela quelques années "

Après les multiples rebondissements qui ont secoué le basket sénégalais ces derniers temps avec les sorties musclées de Baba Tandian, le président controversé de la fédé, Mathieu Faye, ancien international de basket, et autres, Seneweb a rencontré Lamine Touré , ancien international sénégalais et ancien joueur de l’Asfo du temps des Moussa Bathily, Ndongo Guèye, Ousmane Wade, Issa Gaye et Moustapha Gaye (Ancien coach des lions) afin de décortiquer avec lui les maux qui secouent notre basket national et, surtout, pour parler de perspectives d’avenir. Lamine Touré, qui est aussi le frère de Cheikh Touré, recordman d’Afrique du saut en longueur, joue toujours au basket pour la forme en catégorie vétérans et est coach et responsable technique d’un grand club en France qui dispose de plus de 200 licenciés. Il est aussi dirigeant à la Fédération française de Basket-ball (Commission des finances) puisqu’il y a été coopté par Yvan Mainini, actuel président de la Fédération internationale de Basket-ball Amateur (Fiba Monde) après sa réussite avec mention au diplôme de Cadre-Dirigeant de Sport, le plus haut diplôme pour diriger le Basket en France. Lamine Touré et Abou Dia, Président du Comité parisien de Basket sont, pour le moment, les seuls Africains titulaires de ce diplôme. Zinédine Zidane est, soit dit en passant, actuellement en train de suivre la formation à Limoges pour obtenir ce diplôme.


Comment êtes-vous venu au Basket ?


Quand j’étais jeune, après mes entraînements à l’école de foot de Pa Ass au Jaraaf, j’avais toujours l’habitude d’assister aux entraînements du Jaraaf Basket des Adidas II, Boy Diagne, le magicien, Bomane Sampou, le stratège, Cissé, etc.. Malgré mon jeune âge, j’étais fasciné par la rigueur et le professionnalisme du coach, Niada (Que la terre lui soit légère),  un vrai meneur d’hommes. Et c’est à partir de là que j’ai compris que j’étais fait pour le basket et, par la suite, j’ai commencé à jouer les dimanches matin avec tout le monde et, surtout, avec un grand frère qui s’appelle Lamine Guèye et qui est le fils du Directeur de l’école Médina I de l’époque. Cet homme, qui nous prêtait toujours son ballon, m’a formé en tirs et, si j’ai eu comme surnom « l’homme aux deux points » au lycée Van Vo, c’est surtout grâce à lui, quelqu'un d’un grand talent et d’une grande générosité. C’est à partir de ce moment que j’ai décidé d’aller tenter ma chance à l’Association sportive des fonctionnaires (Asfo), qui venait juste de créer une équipe de cadets première année. J’ai commencé à jouer avec Ousmane Wade, mon ami Issa Gaye (le frère de Moustapha Gaye) et ce n’est qu’à la deuxième année de cadet que nous avions été rejoints par Moussa Bathily, Edouard Preira (grand frère d’Etienne), Tapha Gaye, etc.. Et chez les cadettes, il y avait les Kadia Diarrisso, Fatou Kiné Ndiaye, Khady Nguirane, etc.

 

L’Asfo était alors un réservoir de talents ?


Nous étions une jeune association, mais avec des hommes merveilleux qui nous avaient pris sous leurs ailes comme Mapathé Mbaye, Ousmane Bâ, Tapha Diongue douanier, Alpha Bâ, Pa Babacar, Feu Ibou Diagne Prési, Feu Ousmane Sarr, Feu Pa Mountaga, Feu Lune Diop, Feu Alioune Badara Diagne (que la terre leur soit légère) et tant d’autres personnes. Il y avait une telle organisation hiérarchisée au sein de l’Asfo que même les séniors de l’époque étaient impliqués dans notre formation. De talentueux séniors comme Diembeth, Kaba, Diongue, Kana, Pape Samba Bâ, Meïssa, Mbariane Diaw, Tacké, Feu Bamba Diouf, Feu Daf, etc. nous ont beaucoup apporté aussi bien sur le plan humain que technique.


Qu’est ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière de basketteur au Sénégal ?


C’est ma sélection au tournoi national des cadets et en équipe nationale dès ma première année de pratique (1978). Dans ce tournoi et aussi en équipe nationale, on était trois de l’Asfo (Issa Gaye, Ousmane Wade et moi) et on y a rencontré nos plus grands adversaires en championnat et qui sont devenus après ce regroupement de vrais amis comme Madické Mbaye et Abdoulaye Ndir de Boop, Attiba et feu Ndiaye de la Ja, Mandoye Ndoye et Gorgui Ndiaye du Casa Sports, Amadou Wade de la Linguère de Saint-Louis, Amala Ndiaye et Aziz Gaye de Thiès, Ndongo Guèye et Bassirou Dimé du Ndiambour, Oumar Fall et Mansour Sy Chef du Duc, etc. Nous étions tous encadrés par Mapathé Mbaye et Feu Ousmane Ndiaye. Ensuite en sélections nationales « juniors et séniors »,  nous avions eu comme coachs et techniciens, Narou Diagne, Konan, Grand Magne, Jean Samb, Coulibaly, Grand Guissé, Pa Busnel, Pa Sow, Feu Lune Diop, etc.


Avez-vous fait une carrière de professionnel de basket en France ?


Etant né après l’indépendance du Sénégal, je ne pouvais pas obtenir la réintégration dans la nationalité française et je ne pouvais pas attendre cinq (5) ans pour une éventuelle naturalisation. C’est à partir de là que j’ai décidé de privilégier les études supérieures en Gestion et Finances tout en jouant à un niveau correct (Pré-national) où j’ai été plusieurs fois champion en tant qu’entraîneur-joueur. Si je suis aussi entraîneur, c’est parce que je suis titulaire du Brevet de 1er degré de Basket du Sénégal où je m’occupais d’ailleurs du mini-basket pour le secteur Derklé-Castors-Dieuppeul. Si professionnel veut dire vivre que du Basket, je dis non, mais le basket a été un tremplin pour moi parce qu’il m’a aidé à aller d’abord à l’Iut, à l’Iup, à l’Université et de travailler aujourd’hui dans un domaine que j’aime beaucoup.


Que vous a apporté votre carrière de basketteur en France ?


Le basket m’a apporté beaucoup de choses et continue encore de m’apporter des choses (Mashallah). Au travers de la pratique des activités physiques et sportives, j’ai pu inculquer les valeurs du sport à des milliers de jeunes qui sont l’avenir de toute nation. Mon investissement auprès de la jeunesse a fait de moi un Citoyen d’Honneur de ma ville, comme l’a été récemment le lutteur Modou Lô pour la ville de Compiègne. La France m’a décerné en 2002 la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports (Promotion du 14 juillet 2002) et vient une seconde fois de me décerner en 2013 la médaille d’argent. Je me suis fait un important réseau d’amis grâce au basket et je compte en faire profiter à mon pays, le Sénégal.


Que pensez-vous des maux qui gangrènent le basket sénégalais ?


Il faut savoir que le basket se portait plus mal il y a de cela quelques années. Depuis, il y a eu des avancées significatives et c’est ça qu’il faut consolider. On entend de partout dire que rien ne va dans la filière jeune ou bien qu’il faut ceci ou cela. Personnellement, je ne vais rien rajouter à la polémique et je ne crois pas à un seul instant qu’un individu ou un groupe d’individus soit capable de hisser seul notre basket national au sommet même si je reconnais qu’il y a bien des problèmes qu’il faudra surtout analyser en tenant compte de tous les paramètres et, en particulier, du contexte.


Que voulez-vous dire ?


Plus haut, j’ai parlé du tournoi national des cadets auquel j’avais participé, je peux aussi citer la Semaine nationale de la Jeunesse ou les tournois nationaux Uassu (associations de sport scolaire et universitaire), etc. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que ces manifestations, qui étaient un vecteur important dans la détection des jeunes talents, doivent être réinventées. Malheureusement, les remettre en place sans tenir compte de la situation économique du pays, des infrastructures existantes (terrains, lieux d’hébergement, moyens de déplacement), de la compétence des cadres-dirigeants et même de la situation dans son ensemble des acteurs sportifs ne pourrait être que suicidaire. Je veux dire que le Sénégal de Senghor n’est pas celui de Macky Sall.

 

Pensez-vous qu’il soit normal d’attaquer Baba Tandian sur sa gestion à travers la presse?


Personnellement, je ne le ferai pas pour une question d’élégance, mais aussi pour le simple fait que personne ne détient la vérité. En ouolof, on dit : « Lou kèneu mane, niare niokoko dakhe »(N.d.r. : littéralement, " Ce qu'une personne peut faire, deux le réussiraient mieux ", en wolof). Je chercherai plutôt à le rencontrer pour en discuter avec lui et, si je vois qu’il est totalement fermé à un débat d’idées, je chercherai alors à me rapprocher d’autres personnes qui ont la même vision que moi afin de pouvoir vendre légalement notre projet (Mette en place une liste à l’Assemblée générale élective). Mais, en aucun cas, je ne déballerai sur la place publique des choses censées être de la sphère privée. De telles pratiques n’honorent personne et risqueraient plutôt de ternir l’image de notre basket national.


Vous voulez dire que Mathieu Faye a tort de critiquer la gestion de Baba Tandian ?


Je n’ai pas dit cela. Je connais bien Mathieu qui n’est plus à présenter. Il connait bien le basket, il dispose de grandes compétences dans ce domaine. Seulement, je trouve qu’il a agi comme en stratégie politique, à savoir : « Pour gagner en politique, il faut un bon programme et, surtout, savoir donner des coups bas à l’adversaire ». Ce que je déplore, c’est que nous assistons en ce moment à un déploiement de coups bas et personne ne sait où cela va nous mener. Il est donc temps que des sages du basket (Abdoulaye Sèye Moreau, Busnel Diagne, Pa Sow, Abdoulaye Diaw, journaliste, etc.) puissent intervenir pour arrondir les angles parce que je suis sûr que Mathieu et Tandian peuvent travailler en synergie pour le plus grand bien du basket sénégalais. Si Baba Tandian dispose de solides réseaux pour alimenter les caisses du basket, Mathieu a beaucoup d’idées et dispose aussi d’importantes entrées auprès des instances internationales. Le basket doit réunir ses forces et non pas les disperser.


Est-ce qu’il faut être un bon basketteur pour être un bon président de Fédé ?


Pas du tout. Un président a une vision et met en place une équipe qu’il manage afin d’atteindre les objectifs fixés. Abdoulaye Sèye Moreau est un bon basketteur et un bon manager. Prési Ibou Diagne (Que la terre lui soit légère) était un bon manager, mais jouait au basket avec ses pieds. Seulement, pour combler ses lacunes au basket, il avait très vite compris qu’il lui fallait une plus grande implication, c’est pourquoi on le voyait à tous les matchs (poussins jusqu’en séniors) et il jouait même avec les jeunes. Et quand il faisait des analyses sur des matchs de basket de haut niveau, on dirait que c’est Pa Busnel ou Pa Sow qui parlait, tellement qu'il y avait de la pertinence dans ses propos.


Pensez-vous que Baba Tandian soit en mesure d’essuyer des critiques au sein d’une nouvelle équipe?


Essuyer des critiques constructives fait progresser l’être humain, parce qu’on dit que le progrès découle de la discussion et de la critique, et non de la contradiction… Je pense qu’il y a mille et une façons d’aborder les gens et, si on dit que Baba Tandian est fermé à tout, c’est parce qu’il se sent persécuté par son entourage. Il faut donc utiliser une méthode franche et sincère pour le rassurer et vous verrez qu’il s’ouvrira plus facilement aux autres. Je ne suis ni pour Mathieu, ni pour Tandian, je dis tout simplement qu’il faut éviter les rapports de forces et, quand il s’agit de cause nationale, il faut que tout le monde tire dans la même direction. Et comme l’on dit en Ouolof « Fitna moye diour fitna » t(N.d.r. : littéralement, " la violence engendre la violence ", en wolof).


N’êtes-vous pas un peu trop positif ou même un peu trop optimiste?


Non, pas du tout et, sans fausse modestie, je pense simplement être raisonnable et je ne suis motivé que par l’intérêt général. Je trouve qu’il des moments où il faut casser pour reconstruire et des moments ou il faut surtout consolider les acquis en entendant des moments propices pour la prise de risques. La situation économique mondiale en est une parfaite illustration.


Mon grand-père, Dabakh Malick (Rta),  avait l’habitude de nous dire ceci : « Quand vous remarquez des choses contraires à l’intérêt général, il ne faut pas uniquement vous contenter de les dénoncer ou les combattre, il faut aussi faire des préconisations, mais ne détruisez jamais les acquis parce qu’il est plus facile de détruire que de construire ». Prenez le cas du président Macky Sall qui est dans une coalition de plusieurs tendances (Gauche, Extrême Gauche, Droite et même Religieuse), il arrive souvent qu’il ne puisse pas s’entendre avec ses alliés, mais tout est réglé en interne pour l’intérêt de la nation sans que le peuple ne soit au courant de quoi que ce soit.


Pour vous, qu’est ce qu’il faudrait faire dans un premier temps?


Je pense qu’il faut surtout faire un état des lieux, un diagnostic très profond afin de déceler les dysfonctionnements à tous les niveaux et, ensuite, mettre en place des plans d’actions. Pour cela, il faut des gens inoxydables pour jouer le rôle d’interface ou de pilote. Il ne faut aucunement procéder à la chasse aux sorcières. Il faut utiliser le talent des gens qui sont là depuis longtemps, même si on est animé par une nouvelle conduite au changement. Le meilleur changement n’est pas celui qu’on impose, mais celui qu’on arrive à conduire avec le maximum d’adhésion. Le défaut du Sénégalais, c’est que quand il s’agit d’investissement, il va bien sûr investir, mais à condition de pouvoir être présent au moment du retour sur investissement. Il ne sait pas souvent ce que veut dire travailler pour les générations futures, pour lui c'est du « Tèwe mi Tèwe » (N;d;r; : " donnant-donnant).  


Pensez-vous apporter votre contribution pour le redressement du basket national ?


Bien sûr, comme tout Sénégalais, même si je pense que ceux qui sont sur place au Sénégal sont les plus aptes parce qu’ils vivent les réalités de tous les jours. Je pense qu’il ne manque pas de talents au Sénégal, seulement, après avoir tracé une ligne directrice, il faut tout simplement mettre les gens compétents à la place qu’il faut et ne procéder aucunement par clientélisme ou autre. L’Etat, de son côté, devrait faire de telle sorte que l’on puisse jouer au basket partout et ceci en multipliant la mise en place d’infrastructures nouvelles et adaptées.


Qu’est ce que vous pouvez apporter au basket sénégalais vous et les autres Senef ?


J’ai eu mon ami Benkaly Kaba au téléphone pour le Ramadan et il me disait que ce n’était pas normal que tous les basketteurs sénégalais vivant en France ou en Europe ne puissent pas se retrouver dans un lieu bien déterminé, ne serait-ce qu’une seule fois par an, afin que nos épouses et enfants puissent se connaitre et que l’on puisse surtout réfléchir ensemble sur des actions à mener au Sénégal aussi bien dans le cadre du basket que sur le plan humanitaire. Certes, pour des raisons professionnelles et familiales, le temps nous manque tous, mais il ne faut pas oublier aussi que le temps se cherche et se trouve surtout quand il s’agit d’une cause noble. Personnellement, j’ai fait un mémoire universitaire de Cadre-Dirigeant du Sport sur la coopération basket entre la France et le Sénégal et, actuellement, même si je m’investis beaucoup dans le basket français, je pense qu’il est de mon devoir aussi de trouver un petit moment afin d’aider le basket de mon pays à prospérer. Je ne suis demandeur de rien, je ne suis en concurrence avec personne, mais je suis prêt à aider mon pays bénévolement ; par exemple, sur les plans de la gestion des relations publiques et de la gestion de projets ou bien aussi dans d’autres domaines. En contrepartie, je ne demande pas du tout de rémunération et mon action ne s’inscrit que dans un cadre normal et patriotique. Je pense que c’est à nous de nous organiser et de relancer en France l’association des Senef (Sénégalais de France) qui est en veille, mais qui existe toujours e où Pape Moussa Touré (ex Dial Diop et Vichy) et Kaba avaient fait un excellent travail de mobilisation. Il fût aussi un temps avec notre association « Afrique Espoir » qui existe toujours. Nous avions fait d’importantes actions humanitaires au Sénégal, mais, aujourd’hui, il s’agit d’autre chose, à savoir : « Trouver une meilleure orientation pour notre basket national ». C’est pourquoi, je pense que ce n’est ni moi tout seul, ni quelqu’un d’autre de son côté qui pourra apporter quelque chose au basket sénégalais. Il faudrait plutôt une cellule de concertation en Europe afin que nous puissions tous réfléchir ensemble sur les solutions à apporter aux multiples problèmes qui gangrènent le basket sénégalais. Je pense que c’est la première chose à faire avant toute autre démarche.


L’Association des anciens basketteurs que dirige Mathieu Faye existe déjà…


Je ne connais pas cette association, je n’ai jamais été contacté pour en faire partie et je n’ai pas d’amis basketteurs qui en font partie. Si, aujourd’hui, on veut en faire la principale association des anciens basketteurs, tant mieux, mais il faudrait que tout soit fait dans la transparence et que tout le monde puisse être contacté pour en faire partie. Est-ce qu’on parle d’anciens basketteurs vivant en France, en Europe ou, tout simplement, dans tous les coins du monde ? Il faudrait établir un fichier de tous les anciens basketteurs et, pour cela, commencer d’abord à chercher dans les archives de la Fédération sénégalaise de Basket qui devrait, elle aussi,, penser à créer un poste de chargé de relations avec les anciens pratiquants. Les anciens basketteurs, les pratiquants en activité, les parents de basketteurs et les dirigeants sont tous liés par le même destin, ce qui doit nous pousser à travailler en toute transparence et en parfaite harmonie pour le plus grand bien du basket sénégalais. Comme dit Youssou Ndour : « Mbolo moye dolé » (N.d.r. : " l'uinion fait la force ").



8 Commentaires

  1. Auteur

    Manno

    En Juillet, 2013 (02:53 AM)
    Bla bla bla ils sont rien en france di wakh rek
  2. Auteur

    Omar

    En Juillet, 2013 (05:40 AM)
    Ani Pa Gaby Diallo, Ndiaye Puissance, Coco Barry, Yves Samba, Pape Issa Barry, Niasse, Serigne Pouye, Biram Diouf, Lakrou,Tamba, Guy Gomis, Tom Diagne, Gassama, Badou Diop, Diallo, Ameth Sow, Etienne Preira, Alassane Gaye, Gadiaga, Didi, (Jule Samake, Jompi) Yalla nalene Yalla Khare Alediana.
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    Auteur

    Baayefaal

    En Juillet, 2013 (10:21 AM)
    Cher Cheikh Touré, les idées sont intéressantes l'article aussi, mais vous avez aussi bien que tous les anciens basketteurs n'ont pas tous le même niveau intellectuel, il faudrait le minimum de moyens pour organise des rencontres et dérouler cette stratégies que nous aurions du Basket sénégalais.Je pense il faudrait déjà commencer par les sénégalais de France il y'´ a au moins mille sénégalais anciens basketteurs chacun 1 0 euroe par mois pourrait aider déjà à créer cette association et d'aider à développer une stratégie de long terme dans une équipe assez restreinte et élue.C'est possible tes idées sont claires et tu auras pas de soucis avec nous qui sommes en Europe,mais par compte il y'a un écart énorme avec ceux qui sont sur place c'est le même problème que Tandjan a je le connais très bien c'est un homme sincère et n'aime pas qu'on lui raconte des histoires comme nous tous qui vivons ici.a cela j'ajoute la jalousie et des éléments que nous nous pouvons pas maîtriser des querelles internes ...etc j'en passe c'est assez compliqué .Mais nous pouvons changer les choses n' ont seulement dans le basket et d'autres domaines je suis convaincu depuis longtemps que seuls les expatriés peuvent régler les problèmes de ce pays et a tout niveau, mais il faut que nous soyons majoritaires sinon cela ne passera jamais.
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    Auteur

    Ramatoulaye

    En Juillet, 2013 (13:46 PM)
    Tout est bien abordé dans cet interview, c’est à la fédération sénégalaise aussi de créer les conditions pour que tous les anciens basketteurs puissent se retrouver.

    Je suis d’accord avec @baayefaal quand il dit que les ressortissants sénégalais ont un rôle très important à jouer dans le développement du pays. Tout le problème, c’est l’organisation mais des gens compétents ne manquent pas …

    bonne journée!!!!!!
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    Auteur

    L'ivoiro-sénégalaise

    En Juillet, 2013 (14:07 PM)
    Quand il s'agit de se tirer dessus, de s’entre déchirer, de se faire du mal ou bien de faire des commentaires sur des histoires de fesses ou de tiakhagoun sur le Net, tout le monde balance des commentaires. Pour une fois, je vois quelqu'un qui prend son courage à deux mains et en toute indépendance et qui décide d’aborder avec sincérité presque tous les soucis du basket Galsen et personne n’ose ouvrir sa bouche. La vérité est difficile à accepter…

    J’ai peur pour le djoloff, pays de mes parents et même si je suis moitié ivoirienne, moitié sénégalaise, je trouve que les sénégalais sont souvent très hypocrites et refusent le développement. Chacun veut garder son petit privilège avec ses magouilles en oubliant la masse populaire. Je disais à mon mari que j’attendais de voir des commentaires percutants…et objectifs surtout il parait qu’il y a des milliers de basketeurs et basketeuses du djoloff qui vivent en France.

    Auteur

    [email protected]

    En Juillet, 2013 (14:13 PM)
    BISMILLAH évitons d’être

    juge et arbitre que DIEU NOUS ÉCLAIRE
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    Auteur

    Gator

    En Juillet, 2013 (17:56 PM)
    je trouve que tandian ne prend pas souvent de hauteur face à ses détracteurs,néant moin aucun de ceux là n'est en mesure de mettre des moyens dans le basket comme il le fait."dafa beugue" tellement "ngoreu"

    que souvent il met son propre argent en attendant d'étre remboursé. :sn: 
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    Auteur

    Tommmy

    En Juillet, 2013 (20:17 PM)
    y a beaucoup de "feu" dans le basket quand même. une vraie hécatombe.
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