À 17 ans, Lewis Igho Uvwo continue de confirmer tout le potentiel qu’on lui prête. Encore en formation à la NBA Academy Africa, au Sénégal, le jeune intérieur nigérian a marqué les esprits lors des playoffs de la Basketball Africa League avec Kriol Star, club cap-verdien né d’une fondation caritative, dont la mission est centrée sur le développement des jeunes, l’émancipation des communautés et l’utilisation du sport comme outil de transformation sociale.
« Mon expérience avec Kriol Star a été vraiment incroyable. Au début, je jouais peu, mais lors de l’avant-dernier match de la Sahara Conference, j’ai eu du temps de jeu. J’ai joué 16 minutes en seconde période et j’ai bien performé. Le match suivant, j’étais titulaire. »
Uvwo a su saisir sa chance. Il raconte avec simplicité sa mentalité de compétiteur : « Je suis toujours prêt. Je joue sept secondes, 0,7 seconde… mais je sais que je peux faire la différence. Je remarque des contres ratés, je sais que je peux les avoir. Les dunks manqués, je peux les réussir. »
Son énergie, sa détermination et son humilité ont séduit toute l’équipe : « Les gens de Kriol Star sont vraiment formidables. Les coachs, le préparateur physique, les assistants… tout le monde me disait : “Sois prêt. Tu vas jouer.” Mes coéquipiers sont très gentils avec moi. Je les adore. »
Et le sentiment est réciproque. Tout le monde aime “The Kid” et sa façon d’être sur et en dehors du terrain.
Quand on lui parle du caractère social et inspirant de l’équipe, il partage un message puissant : « Peu importe qui tu vois, ne méprise jamais personne, aucune équipe ou groupe. On a perdu de 30 points au premier match, tout le monde pensait qu’on allait perdre encore. Mais on est revenus plus forts et on s’est qualifiés pour l’Afrique du Sud. »
Uvwo parle avec une maturité rare pour son âge. Lorsqu’on le lui fait remarquer, il sourit : « Au Nigeria, peu importe l’âge, le pays t’oblige à devenir un homme très tôt. J’aime mes origines. Mes parents, mon école, tout m’a formé. »
Il cite aussi une leçon qui l’a marqué, transmise par son coach Roland Houston : « Quoi qu’il arrive, garde la tête haute. Peu importe si tu perds. Peu importe si la vie te bouscule à droite et à gauche. Garde toujours la tête haute. »
Et enfin, il partage son rêve avec une clarté sans équivoque : « Je veux jouer en NBA. C’est sûr. Je veux dunker sur les gars en NBA. »
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