Une semaine après le PSG, Monaco s'est aussi qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. L'ASM s'est inclinée à domicile, ce mardi face à Arsenal (0-2), mais sa victoire à l'aller (3-1) s'est avérée très précieuse.
Le match : 0-2
Avec 100% de chances de se qualifier au coup d'envoi et sous les yeux du groupe mythique U2, Monaco ne pouvait pas vivre autre chose qu'un "Beautiful Day". Jamais un club vainqueur 3-1 au match aller à l'extérieur en Ligue des champions n'avait ensuite été éliminé. Bien que battu ce mardi à Louis-II par Arsenal (0-2), c'est bien l'ASM qui, comme le PSG, disputera les quarts de finale de la Ligue des champions, pour la cinquième fois en six participations depuis 1988. Pour autant, tout ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu, comme Leonardo Jardim et ses joueurs l'avaient espéré en tout cas.
Face à des Gunners revanchards et déjà éliminés il y a deux ans (par le Bayern) après avoir perdu l'aller 1-3 à domicile, les Monégasques ont terriblement souffert du début à la fin. Avec plus de 70% de possession du ballon, ce sont bien les hommes d'Arsène Wenger qui ont fait le jeu, se créant une multitude d'occasions (45e+2, 53e, 63e et 79e). Le scénario parfait pour eux semblait même se dessiner après les deux réalisations de Giroud (voir plus bas) et celle un peu plus tardive de Ramsey (79e). Mais dans le dernier quart d'heure, arc-boutés devant sa surface autour de son excellente paire de milieux Toulalan-Kondogbia, dirigés par l'impressionnant Abdennour, sauveur en première période sur un tir de Welbeck (38e), les joueurs du Rocher ne sont plus laissé prendre, faisant échouer Arsenal pour la cinquième fois d'affilée au stade des huitièmes de finale en C1.
Le joueur : Olivier Giroud
Traité de «lampadaire» par certains supporters d'Arsenal après sa prestation très décevante du match aller, au cours duquel il avait manqué cinq occasions franches avant d'être remplacé sous la bronca, Olivier Giroud a montré un tout autre visage en Principauté. Sur sa lancée des dernières semaines (7 buts lors des 8 derniers matches), l'attaquant international tricolore a énormément pesé sur la défense monégasque, créé des différences et surtout marqué. Sa simple présence et son engagement affiché, notamment sur son but inscrit en deux temps (36e), après un premier arrêt de Subasic, ont longtemps empêché l'ASM de se sentir en sécurité. Il aurait pu réussir le match parfait en concrétisant trois autres énormes opportunités (14e, 45e+1 et 83e), mais le Français ne pouvait pas qualifier son équipe à lui tout seul. Malgré toute sa bonne volonté.
Le fait : l'arrêt décisif de Subasic
Sa qualification, Monaco ne la doit pas seulement à son résultat étonnant du match aller, mais aussi à la grosse performance de son gardien croate, Danijel Subasic, au retour. Parmi ses nombreuses parades, une a été plus déterminante que les autres. Quelques instants après le deuxième but londonien, Olivier Giroud a eu la balle du 3-0 au bout du pied, mais sa reprise à bout portant sur un coup franc de Cazorla a été boxée sur sa ligne par le portier monégasque (83e). L'ASM a ensuite tremblé jusqu'au bout, malgré la pression démentielle exercée par les Gunners, avant d'obtenir enfin sa récompense, sa délivrance.
H.S.
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