Photo: 1-1 à la maison face aux Blues... le Parisien Zlatan Ibrahimovic se demande s'il s'agit ou non d'un bon résultat.
En match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions, le Paris SG a concédé un match nul sur son terrain face à un Chelsea très Courtois (1-1). Un résultat peu encourageant du strict point de vue arithmétique. Mais prometteur si l’on considère le jeu déployé par les Parisiens.
Entre le Paris-Saint-Germain et Chelsea, l’affiche des huitièmes de finale de Ligue des champions ne promettait ni football-champagne ni avalanche de buts. Elle n'a pas tout à fait tenu sa non-promesse. Pour être sûr de ne pas laisser le moindre trou de souris où les Anglais auraient pu s’infiltrer, Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, avait même fait dans l’inédit en titularisant David Luiz au milieu de terrain. Mais à l'heure du bilan, les Parisiens ont déployé un jeu qui aurait mérité mieux qu'un score de parité (1-1).
La densité dans l’entrejeu n’a d’abord pas semblé gêner les Parisiens. Autour de la 10e minute, les locataires du Parc mettaient le feu dans la défense des Blues. Un centre de Cavani pour la tête Matuidi puis dans la foulée une passe de Matuidi pour la tête d’Ibrahimovic inquiétaient Courtois, le gardien belge de Chelsea.
Le PSG prenait lentement l’ascendant, mais devait se contenter d’attaques placées qui n’affolaient pas les Blues. Et quand un contre intéressant à trois contre trois se profilait, Matuidi manquait la transmission vers Cavani (25e).
Tête à tête
La meilleure occasion parisienne de la première période est venue à la 33e par Cavani qui plaçait une tête en direction de la lucarne de Chelsea, mais Courtois s’interposait avec brio. Trois minutes plus tard, Ivanovic profitait d’une talonnade de Cahill et du marquage approximatif de David Luiz pour battre Sirigu de la tête (0-1, 36e)). On se dit alors que le PSG avait peut-être déjà manqué son match.
En début de seconde mi-temps, la partie d’échecs au milieu de terrain reprit. Pas pour longtemps. A force de pousser, le PSG trouvait la faille dans le mur jaune : Cavani, laissé libre par deux défenseurs anglais, marquait de la tête sur un centre de Matuidi sur une quasi-réplique du but anglais (1-1, 56e).
Les Parisiens couraient ensuite à en perdre haleine derrière un second but synonyme d’espoir. Et cela manqua de payer quand à la 59e minute Ibrahimovic puis Lavezzi dans la continuité échouaient par deux fois dans la même action, une action dont on se demande encore comment elle n’a pas fait mouche... ah oui ! le pied de Courtois puis un tibia anglais traînaient par là. Chelsea était alors aux abois.
A la 80e minute, Cavani enrhumait la défense des Blues sur un double contact avant de placer un pointard qui caressait le poteau de Courtois... du mauvais côté. C’était la première balle de match. La deuxième fut jouée à la 90e par Ibrahimovic, encore de la tête, et fut encore repoussée par un Courtois décidément en verve.
S’il se montre aussi entreprenant au retour, le 11 mars à Londres, le PSG peut espérer se qualifier. Mais sans football-champagne ni avalanche de buts, Chelsea restera favori. Un 0-0 lui suffira en effet pour passer l'obstacle parisien, comme en 2014.
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