Tony, bonjour. Que nous vaut l’honneur de ta venue au Domaine de Luchin aujourd’hui ?J’avais simplement envie de revoir le camp d’entraînement et les anciens collègues. Je suis content de retrouver Jean-Pierre Mottet qui a été mon entraîneur des gardiens. Et puis c’est toujours un plaisir de revenir ici. Ça me rappelle de bons souvenirs. J’ai passé quatre saisons au LOSC, j’y ai vécu de très belles choses.

À ce propos, si tu ne devais conserver qu’un seul souvenir de ton passage au LOSC, ce serait lequel ?Sans doute ma première année (2004-2005), celle où nous avons terminé deuxièmes derrière Lyon. Mais j’ai vécu tellement de grands moments ici qu’il est difficile de n’en retenir qu’un seul. Aujourd’hui encore, je garde encore et toujours un œil sur les résultats du LOSC. Cette saison n’a pas été évidente. Ce sont des choses qui arrivent. Je suis sûr que le club prépare déjà aux mieux le prochain exercice.

En tant qu’ancien gardien international d’un pays africain (82 sélections avec le Sénégal), quel regard portes-tu sur Vincent Enyeama ?Je l’ai côtoyé quand il jouait sous le maillot du Nigéria et j’ai tout de suite vu qu’il était un très grand gardien. Aujourd’hui, il le prouve en Ligue 1 à travers les performances qu’il réalise au LOSC. Je ne suis pas surpris de l’ampleur qu’il prend. C’est d’ailleurs dommage qu’une opportunité de venir jouer plus tôt en France ne se soit pas présentée à lui !

En tant qu’observateur avisé du football sénégalais, que penses-tu de la dimension prise par Idrissa Gueye cette saison ?Gana est un joueur que j’apprécie beaucoup. C’est un garçon qui monte en puissance au fil des saisons et qui réalise du bon travail avec le LOSC. En sélection aussi, il apporte tout son savoir-faire. C’est un vrai plus de pouvoir compter sur lui dans notre équipe nationale.

De ton côté, où en es-tu depuis la fin de ta carrière en 2010 ?Je suis rentré au pays où je viens d’intégrer le staff de l’équipe nationale du Sénégal coachée par deux anciens lillois : Aliou Cissé, le sélectionneur et Régis Bogaert, son adjoint. De mon côté, j’occupe la fonction d’entraîneur des gardiens. Cela explique aussi ma venue au Domaine de Luchin aujourd’hui. Je voulais observer la façon dont Jean-Pierre Mottet dirigeait sa séance d’entraînement.