Le collectif des promoteurs de lutte durcit les mesures pour les chaines privées non détenteurs de droits télé des combats. Ces télévisions privées, qui filmaient auparavant gratuitement ces combats pour les besoins de leur émission devront débourser de l’argent la saison prochaine, pour avoir des images. 300 mille par caméra pour les combats à Iba Mar Diop. 500 mille par caméra pour les combats à Demba Diop et stade Léopold Sedar Senghor.
C’est Aziz Ndiaye, promoteur membre du collectif qui en a fait la révélation dans l’émission Rétrosport sur Sud Fm. L’argument des promoteurs, tient au fait que beaucoup de télévisions privées filment leurs combats pour leurs émissions en les sponsorisant, sans qu’en retour, le promoteur ne soit rétribué. Pour parer à ce manque à gagner, les télévisions sont désormais appeler à mettre la main à la poche. Cette mesure ne concerne pour le moment pas les radios et les photographes
6 Commentaires
Dj Khimeur
En Juillet, 2012 (01:07 AM)Paris-la-defense
En Juillet, 2012 (01:11 AM)Molière
En Juillet, 2012 (09:04 AM)Les télévisions non DETENTRICES...
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En Juillet, 2012 (09:25 AM)Papy
En Juillet, 2012 (10:36 AM)Heuchy
En Juillet, 2012 (15:44 PM)Ce n’est pas sérieux mais aussi c’est de bonne guère.
C’est à présent aux lutteurs de se mobiliser, de s’associer, de s’entendre pour défendre leurs intérêts.
En plus de l’association des lutteurs dirigée par Boy Kaïré, il faudrait un autre regroupement, cette fois-ci dirigé par les ténors en activité notamment par Yékini, Tyson, Balla Gaye 2, Gris Bordeaux, Modou Lô etc., pour prendre un pool d’avocat et s’occuper de cette question des cachets.
Le problème est sérieux et c’est de l’exploitation tout azimut des lutteurs, non seulement par les promoteurs, mais aussi par les sponsors et le CNG.
Le fisc s’y invite pour imposer les lutteurs, ce n’est pas sérieux.
Déjà, lorsque le lutteur a un combat tout son argent va servir à chercher des marabouts, à effectuer des voyages en vue des préparatifs, mais aussi à recevoir des gens et à les nourrir jusqu’au jour du combat.
Sans le soutien des sympathisants le lutteur courait droit à sa ruine.
Il n’ya aucune mesure d’accompagnement pour ces pauvres lutteurs, pas de retraite, pas d’IPM, rien.
Les télévisions aussi se retrouvent lésées dans ce combat sans merci, d’où donc la nécessité de réinventer ce sport national et de combler ce grand vide juridique.
La lutte peut drainer des milliards et dépasser même ce petit niveau.
Il faudrait que l’état s’en approprie, l’organise et l’internationalise.
Comment ?
Déjà un débat avait eu lieu sur la RTS où il y’avait Sidy Lamine Niasse et un pertinent Avocat qui a déjà travaillé la dessus, il y’avait aussi Pamodzi.
Je pense que des idées très intéressantes avait surgi de ce débat et ce serait vraiment bénéfique pour notre cher Sénégal, petit de par la superficie mais grand de par ses hommes.
On pourrait donc s’inspirer de la France qui a été déjà confrontée à cette situation et qui a trouvé les solutions idoines à cet épineux problème.
Ainsi une nouvelle industrie de la lutte trouvera le jour ou tout un monde pourra vivre des retombées de cette activité.
Quand l’état aura tout organisé, il serait en droit de demander un retour sur investissement c.à.d. fixer des impôts sur les revenus et autres.
A ce moment, le lutteur aura tous ses droits. Il aura droit à une pension de retraite, il aura accès à l’IPM etc.
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