Pour l’organisation du combat Gris Bordeaux et Balla Guèye II, Action 2000 et Nicolaï Productions se livrent en coulisse à un duel impitoyable pour décrocher l’affiche. Pour Luc Nicolaï, le combat est déjà acquis définitivement alors que Alioune «Petit» Mbaye reste aussi très confiant pour l’organiser. Les deux promoteurs ont égalemnt commencé à s’accrocher pour la revanche Tyson-Bombardier, car chaque camp estime être très avancé dans les discussions.
Avant les coups de poing de la prochaine affiche Balla Bèye II et Gris Bordeaux, le peuple de l’arène va devoir assister pour l’instant au clauses-combat de deux promoteurs de la lutte. Entre Alioune Petit Mbaye (Action 2000) et Luc Nicolaï, on s’arrache la paternité de ce face-à-face qui fait saliver une arène qui le réclamait depuis la saison dernière. Chez «Nicolai Productions», on refuse de s’épancher sur cette question «futile et sans intérêt», mais l’on est surtout pressé de finaliser les derniers réglages de l’affiche et de trouver une date précise et un stade pour abriter le combat dès le mois de Décembre. Car, Nicolaï affirme avoir donné son avance à Balla Bèye II depuis samedi dernier devant un huissier de justice et le patron de l’Ecurie de Fass (Momar Ndiaye). Alors que «Gris Bordeaux» serait aussi entré en possession de son contrat. D’ailleurs, le lieutenant Tapha Guèye, qui était en voyage, aurait donné son accord de principe devant l’auxiliaire de justice et devrait percevoir également son avance dans la journée d’aujourd’hui ou de demain.
Le Mbourois, très courroucé par l’attitude de son collègue (?) d’Action 2000 qui, de son côté, soutient avoir monté l’affiche, s’avance confiant dans cette affaire de gros sous : «Il n’y a pas de polémique. Il (Petit Mbaye) n’a qu’à aller chercher un autre combat avant qu’il ne soit trop tard. J’ai fini de monter celui-ci parce que «Baboye» et «Gris Bordeaux» vont lutter pour moi. C’est vraiment acquis depuis quelques semaines, mais je réfléchis sur d’autres confrontations de la saison parce que celui-là est derrière moi. C’est définitif !» Balla Bèye II, joint à la fin de sa séance d’entraînement d’hier, s’est empressé d’éluder la question . «Je ne peux rien vous dire. Je ne veux plus me prononcer sur cette question pour l’instant», estime le chef de file de l’écurie Hal Pular.
Du côté d’Action 2000, où l’on revendique aussi d’avoir monté la revanche «Tyson»-«Bombardier» pour janvier 2007, les certitudes ne manquent pas. Certes «Baboye» et «Gris Bordeaux» n’ont encore rien paraphé avec la structure, mais on n’y désespère pas d’organiser ce choc entre deux garçons qui poirautent encore dans l’antichambre de la cour des grands. «Il faut le (Nicolaï) laisser parler. Moi, je suis en train de travailler pour organiser ce grand choc. J’ai discuté avec les deux lutteurs. D’ailleurs, je vais me rendre chez le notaire dans la soirée pour finaliser les derniers détails. De toute façon, je vais organiser une conférence de presse demain (Ndlr : aujourd’hui à 16 heures à l’Hôtel Novotel) pour lever toutes équivoques», lâche Petit Mbaye.
Une attitude qui a fini d’irriter le promoteur mbourois, qui évoque presque un «putsch». Nicolaï caricature ainsi une concurrence «malsaine et inélégante» entre des «personnes civilisées» (sic). «Il faut laisser aux gens qui ont pris l’initiative d’organiser un combat d’aller au bout de leurs intentions comme je l’avais fait quand il négociait le combat Tyson et Bombardier. Si j’échoue, il peut vraiment prendre le relais pour tenter sa chance», assène-t-il.
La polémique entre les deux promoteurs risque également de s’étaler pour l’organisation du sommet de la revanche entre «Tyson» et son premier tombeur, «Bombardier». Sur ce combat, Luc Nicolaï, qui serait en contact avec les deux lutteurs depuis trois mois, reste également confiant sur la suite des évènements. «Je vais l’organiser, martèle-t-il. Rien ne s’oppose à ce que je ne le fasse pas, parce que mes partenaires sont prêts. Je suis en discussions avec les deux camps depuis pratiquement le mois de Juin. Nous allons trouver un terrain d’entente dans quelques jours. Je suis très en avance également sur ce combat», poursuit-il. Petit Mbaye réplique : «Les deux lutteurs sont entrés en possession des contrats pour les étudier. Il n’y a rien qui puisse empêcher la tenue de ce combat. Les négociations sont aussi assez avancées avec les deux camps.»
Coup pour coup, Luc Nicolaï et Petit Mbaye s’étripent dans pitié dans la jungle du business de l’arène. Mais jusqu’à hier, aucun combat n’est encore officiellement monté.
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