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MATCH AMICAL - Sénégal-Nigeria (14 novembre à Londres) : Kasperczak reconstruit avec Diawara et Sonko

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MATCH AMICAL - Sénégal-Nigeria (14 novembre à Londres) : Kasperczak reconstruit avec Diawara et Sonko

Le match amical Sénégal-Nigeria, prévu le 14 novembre prochain à Londres, sera le moment pour le sélectionneur national Henryk Kasperczak de sonner les retrouvailles avec Souleymane Diawara et Ibrahima Sonko. Mais déjà le coach franco-polonais travaille Bakary Sagna (Auxerre) et Jean Michel Badiane (Sedan, Ligue 2) pour les amener dans la «tanière».

En voilà une vérité sur le dresseur des Lions : Henryk Kasperczak est un malade de boulot. A peine remis d’un petit ennui de santé qui l’a cloué au lit quelques jours, le sélectionneur national a vite replongé la main dans le cambouis pour se mettre à l’heure du Sénégal-Nigeria du 14 novembre à Londres. «La semaine prochaine, je ne sais pas encore quel jour, je ferai la conférence de presse pour annoncer la liste des joueurs convoqués. Ce sera en fonction de ce qu’on va décider avec la Fédé», souffle, au bout du fil, le Franco-Polonais, corps bien portant, ravi de retrouver les chemins de son chantier «Ghana 2008». Gant de velours, le technicien s’emploie déjà à pétrir le ciment qui va refonder son édifice, sérieusement lézardé par le coup de sabot des Etalons de «Saboteur». Malgré les apparences entretenues par un entraîneur, en pleine gamberge, mais qui ménage les susceptibilités en public : «On reste dans la continuité, c’est dommage qu’on ait perdu (0-1) ce match contre le Burkina. Je continue à penser qu’on pouvait faire un meilleur résultat. Maintenant, il faut tourner la page et préparer le match contre la Tanzanie (mars 2007) qui nous attend», a tenté d’écluser le sélectionneur national, dont le ton un peu neutre laisse un goût bizarre. Dit-il vraiment ce qu’il pense de la faillite collective du 4 août, de la défaillance manifeste de ses «cadres»?

Que les Lions se fassent manœuvrer par des types dix fois moins payés qu’eux, à la limite, c’est le ballon. Mais que des professionnels aguerris soient impuissants à respirer un match, ce n’est pas facile à admettre. Le sélectionneur national n’a toujours pas compris et attend sans doute impatiemment le prochain rassemblement pour demander des comptes à ces «cadres» salement rudoyés par la jeunesse burkinabè et, depuis, accusés d’être au crépuscule de leur carrière. Ce face-à-face avec les Super Eagles, qui négocient, selon certaines informations, un sélectionneur de la trempe du Suédois, Sven-Goran Eriksson, ancien coach de l’Equipe d’Angleterre, sera le rendez-vous à ne pas manquer pour certains «historiques» de la «tanière» qui ne peuvent plus se reposer sur leur simple statut : «Pour savoir où on en est, il faut jouer les matches contre les meilleures équipes africaines Et le Nigeria est déjà dans ce lot, car c’est un bon sparring-partner.»

Sur le chemin de Londres, où la «tanière» devra purger ses inconstances et recouvrer une certaine assise sur et en dehors du terrain, Kasperczak a fait un détour obligé à la banque de sang neuf : il compte s’appuyer sur le futur «ancien banni» Souleymane Diawara (Charlton, Premiership anglaise) et le «caméléon» Ibrahima Sonko (Reading, Premiership anglaise) pour restructurer sa sélection à partir de l’arrière, là où se bâtit toute équipe qui se respecte. Dans la «tanière», du moins autour d’elle, l’on est formel sur la présence des deux «monstres» de la défense. «Sonko et Diawara vont recevoir leur convocation pour ce match amical contre le Nigeria», ébruite-t-on. Le Franco-polonais, qui prépare à pallier l’absence de Pape Malickou Diakhaté, suspendu pour la prochaine sortie officielle après son expulsion à Ouagadougou, semble faire de ce match, une pierre, deux coups : «Le retour de Diawara, après sa sanction pour indiscipline (Ndlr : il avait quitté lors des Lions sans autorisation, à la veille de Sénégal-côte d’Ivoire de Tours), pourra faire du bien à l’équipe. Faire venir Ibrahima Sonko, qui semble hésiter entre les Lions et les Bleus, sera l’occasion de couper le gazon sous les pieds des Français qui comptaient le convoquer.»

SAGNA EN PISTE

Hormis le cas Sonko, dont la valse-hésitation a sérieusement amoché son image, Henryk Kasperczak, à la quête des meilleurs hommes pour la «meilleure formule», continue son opération de charme en direction des jeunes Sénégalais de la diaspora. Bakary Sagna (défenseur latéral, Auxerre) et Jean Michel Badiane (défenseur central, Sedan) sont en contacts avancés avec le coach franco-polonais. «Avec Sagna, ça avance bien. Mais je pense qu’il va être juste pour ce match amical contre le Nigeria. Car, il faut résoudre d’abord les problèmes administratifs, parce qu’il a déjà joué avec les Espoirs français. Il y a aussi Jean Michel Badiane (Sedan). De toute façon, je suis en contact avec tous les Sénégalais en général, maintenant en fonction des matches, je vais mieux les connaître. Je crois que c’est toujours intéressant de voir de nouveaux joueurs évoluer dans un groupe. Et même si c’est court de travailler deux ou trois jours et voir comment ils sont», se convainc le coach national. Qui sourit de la forme retrouvée de ses «cadres» avec leurs clubs respectifs : «La grande forme des Henri Camara (Wigan), El Hadj Diouf (Bolton) et Diomansy Kamara (West Bromwich Albion) prouve qu’on peut compter sur eux, ce sont des joueurs qui sont très importants pour l’équipe», applaudit des deux mains Kasperczak. Tout en taisant la question qui tue : Sauront-ils transposer cet état de forme du club en sélection et composer enfin ce trio magique dont tout le Sénégal rêve ? C’est un sujet qui fâche. Comme le cas Babacar Guèye, sept buts avec le Fc Metz en 13 journées de L2 française, zéro sélection depuis que Kasperczak a pris les commandes de la «tanière».

Le thème n’est pas sa tasse de thé. Mais, le sélectionneur se fait violence, une énième fois : «Généralement, je prends des joueurs qui jouent en première division, à part Frédéric Mendy qui joue à Bastia (Ligue 2) et Pape Waïgo Ndiaye (Ceséna, Série B). Babacar Guèye était blessé au moment où je voulais le convoquer pour remplacer Henri Camara (contre le Mozambique). Ce qui est important pour moi, c’est la gestion du groupe, connaître tout le monde et en fonction de ça faire un choix judicieux», freine-t-il. Un jour, il dira ce que «judicieux» signifie en franco-polonais.



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