«Comment, quand on est numéro 3 à Nice, on accueille le fait de se retrouver en Premier League ?
On se dit qu'on a de la chance et que la Premier League, ça ne se refuse pas. Quand, au centre, j'étais en chambre avec Jordan (Amavi), on se disait toujours : «Ouah, l'Angleterre, c'est énorme. » Quand tu vois Hugo Lloris là-bas, tu te rends compte de la dimension du Championnat. J'ai toujours gardé le contact avec le coach Puel, qui est quelqu'un que j'ai toujours apprécié. Il a toujours cru en moi, même s'il m'a mis sur le banc.
Vous allez donc rejoindre l'entraîneur qui vous a mis remplaçant...
Et il avait bien fait, il ne l'a pas fait pas hasard. À l'époque, je me souviens, il m'avait dit mes quatre vérités. Il m'avait fait comprendre que le haut niveau, c'était l'exigence. Sur le plan mental, il m'a tout apporté. La gagne, la volonté de ne perdre les duels. Sur et en dehors des terrains, il a été essentiel pour moi.
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Vous étiez perçu en club ou en sélection, comme l'un des plus grands espoirs de votre génération, très en avance sur Yoan Cardinale, comment expliquez-vous avoir perdu autant de temps ?
Ce qui m'a fait perdre du temps, c'est ma tête. Ca a été deux années de galère. En formation, on m'a souvent dit : «Les qualités tu les as, mais un jour, si tu ne fais pas attention, ta tête va te rattraper.» Ils avaient raison. Mais je ne peux pas dire que ca ne m'a pas fait grandir, j'ai beaucoup mûri. J'espère qu'on verra bientôt le vrai Mouez, celui dont on vous parlait. Après, concernant Yoan, je suis très content pour lui.
Vous êtes sûr de pouvoir renouer avec cette progression ?
J'ai quel âge ?
Vous êtes de la génération 1995, donc vous devez avoir 21 ans...
Et vous vous en pensez quoi ? Moi, ce que je pense, c'est que ça ne viendra que de moi. Je n'ai que 21 ans, et je n'ai rien perdu de mes qualités. Par exemple, je ne regrette pas d'avoir ces six mois à Nice. Ça m'a permis de découvrir Lucien Favre, un très grand coach. Depuis des années, tout a été mis en place pour que je réussisse.
Pourquoi ne pas avoir réussi alors ?
Je pense que j'ai besoin d'un déclic. Et ce déclic, c'est de sortir du cocon. Je ressentais le besoin de partir, de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle culture. Aujourd'hui, la question, ce n'est pas le football, c'est l'entourage. Ce que je fais en dehors des séances. J'ai besoin de me retrouver seul, de ne penser que football. Et de ne pas me disperser avec ce qu'il y autour du foot.
Aujourd'hui, quelles ambitions pouvez-vous avoir ?
Je ne me fixe aucune limite. Je veux tout réussir. Ça, c'est ce dont j'ai envie. Ça ne dépendra que de moi. Le coach ne m'a rien garanti, c'est à moi d'aller chercher du temps de jeu.»
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