Nigeria : le maillot porte-malheur

Contraintes à changer de maillot - selon le règlement, c’est l’équipe qui reçoit, ici le Sénégal, qui devrait se mettre en tunique claire -, les Nigérianes se sont rabattues sur celui des Angolaises qui venaient de battre les Maliennes. Les adversaires du Sénégalaises ont-elles été superstitieuses en croyant que le maillot de la première équipe qualifiée en finale allait leur porter bonheur ?

Vêtues du maillot angolais pendant les deux premiers quarts temps et une bonne partie de la troisième phase de jeu, les Nigérianes ont été priées de ranger le leur (de même couleur que celui du Sénégal et presque de design semblable). Le règlement est formel : l’équipe qui reçoit « se met en clair », fait observer le consultant de la RTS 1 à Bamako confirmé par Ben Abdoullah Diagne, entraîneur de l’Us Ouakam, sur le plateau de la chaine de télé publique.

Mené au score, du premier au troisième quart temps avec un écart oscillant entre 19 points et 26 longueurs, le Nigeria profita de la coupure d’électricité sur la salle du stade du 26 mars - décidément le Sénégal fait des émules en la matière ! - pour se rhabiller en vert. Aux couleurs habituelles, notamment, qui auraient pu faire l’affaire dès l’entame de la 2ème demi-finale. A moins qu’on ait voulu jouer les superstitieux au sein de l’encadrement, le Nigeria avait la latitude de vêtir le maillot avec lequel il a terminé la rencontre. Peut-être que le « maillot de rechange », il eut fallu courir le chercher au dressing, à l’hôtel. Si tel est le cas, l’intendance du Nigeria a été légère et négligente.