Le « promoteur du peuple » risque de ne pas organiser des combats cette année, si les cachets ne sont pas revus à la baisse. Seule exigence pour lui permettre cette année de descendre dans l’arène. Pour leur part, les lutteurs accepteront-ils de se faire payer moins pour remettre leur Nguimb ?
Les amateurs de lutte qui espèrent cette année voir Gaston Mbengue organiser des combats de gros bonnets de la lutte n’ont qu’à déchanter car le promoteur du peuple comme aime l’appeler El Hadj Mansour Mbaye, le président des communicateurs traditionnels est catégorique sur ce sujet. « Je suis en train d’observer, je ne prévois rien pour cette année », révèle-t-il. Soulignant que même s’il arrive à descendre dans l’aréne cette année, ce n’est pas pour organiser des combats de gros cachets. « Si les lutteurs ne diminuent pas leurs cachets, je n’organiserais pas de grands combats cette année », explique le promoteur de lutte. Mais cette position dogmatique du promoteur, cache mal le malaise de ses collègues de la lutte. Lors de la première confrontation entre Yékini et Baboye, organisée par Luc Nicolaï, ce dernier avait déclaré avoir perdu plus de 40 millions de francs Cfa. Enfonçant le clou, l’ex promoteur Aziz Diop croit que la plupart des organisateurs de grands événements de la lutte avec frappe le font à perte à cause des frais d’organisation élevés sans compter les cachets exorbitants des protagonistes. « Seuls les grands promoteurs comme Gaston Mbengue ou Luc Nicolaï arrivent à décrocher de puissants sponsors pour les soutenir et même avec cela, ils ne sont pas à l’abri d’une faillite » se plaint-il. Pourtant, en dépit des pertes annoncées, les promoteurs continuent de rivaliser pour l’organisation de grands plateaux. Organisent-ils à perte ou existe t-il des non dits ? En tout état de cause, la plupart des lutteurs interrogés pensent qu’ils n’y sont pour rien et ce sont plutôt les promoteurs qui font de la spéculation sur le montage des combats. Tout compte fait, les amateurs de lutte risquent cependant d’être pénalisés pour cette année, car Gaston Mbengue qui constitue l’un des principaux organisateurs de cérémonie, envisage de ne pas monter des combats de lutte. Chantage ou réalité ?
Réactions :
Balla Diouf (Fass)
Avec tous les problèmes qui se passent dans ce pays, si les lutteurs n’arrivent pas à décrocher des combats cela risque de leur poser beaucoup de soucis. Nous travaillons ensemble, nous ne devons pas permettre que la lutte meurt pour des questions d’argent. On doit pouvoir se mettre autour d’une table pour discuter afin de trouver les solutions les meilleures.
Lac de Guier 1 (Walo)
Il faut signaler que ce ne sont pas les lutteurs qui augmentent les cachets mais plutôt les promoteurs. Lorsque quelqu’un est en pourparler avec un lutteur, un autre vient en dessous vous voir pour vous proposer une somme plus intéressante. Il n’y a pas d’entente entre eux. C’est une course poursuite pour décrocher le meilleur combat. Les cachets subissent la loi de l’offre et de la demande.
Mbaye Diagne (Manager de Yékini)
Je suis en congé, je ne peux pas parler. Désolé.
Moustapha Guéye (Tigre de fass)
Je ne peux pas répondre à cette question car je ne sais pas si le promoteur l’a déclaré ou pas
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