Alors que les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar-2026 s’annoncent comme un événement majeur pour la scène sportive internationale, les projecteurs ne se braquent pas uniquement sur les athlètes. En coulisses, un autre combat se joue: celui de la protection de la propriété intellectuelle, enjeu crucial pour le bon déroulement de la compétition.
À chaque édition olympique, les symboles, logos, mascottes et slogans officiels sont la cible de nombreuses convoitises. Utilisés sans autorisation, ils peuvent faire l’objet de contrefaçon, portant atteinte aux droits des propriétaires et des organisateurs. C’est dans ce sens que l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) organise une conférence inaugurale sur la question dans le sport ce vendredi à Dakar.
‘’En prélude aux JOJ, il est important de mettre en avant tous ces actifs de la propriété industrielle. Il faudrait sensibiliser les différents acteurs de cet écosystème de l'économie du sport, de l'industrie du sport. Qu'il sache s’ils peuvent certaines choses, mais ils doivent les protéger parce que la contrefaçon n'est jamais loin. Il y a toujours des gens qui sont prompts à prendre les créations d'autrui et en faire les leurs’’, a fait savoir Françoise Daba Faye, directrice générale de l'Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l'innovation technologique (ASPIT), en marge d’une visite de la vice-directeur général de l'OMPI, Sylvie Forbin.
‘’Que ça soit une invention, une innovation, les marques, les dessins et modèles industriels, les retombées sont attendues pour le Sénégal. Donc, il faut bâtir cette économie du sport et on peut le faire avec la propriété intellectuelle de façon générale. Nous avons même eu l'occasion de parler de tout cela à la vice-directrice de l’OMPI’’, ajout-elle.
À moins d’un an du coup d’envoi, les enjeux liés à la propriété intellectuelle rappellent que les JOJ ne se jouent pas seulement sur les pistes ou dans les stades.
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