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Retro de l’année sportive 2007-2008 : Requiem pour les héros de Séoul !

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Retro de l’année sportive 2007-2008 : Requiem pour les héros de Séoul !

Football: la grande déception

Pour la première fois depuis 2000, le football sénégalais sera absent des joutes continentales pour lesquelles les Lions ont régulièrement répondu présent. Malheureusement, cette absence sera aussi synonyme de la disparition d’une génération talentueuse qui a impulsé le football sénégalais sur les toits du monde. Cependant, les locaux sauvent le football sénégalais d’une année blanche pour avoir réussi à se qualifier pour le premier championnat d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire. Comme quoi, avec les réformes envisagées pour changer de statuts, les joueurs locaux pourront nous valoir de grosses satisfactions. Retro sur une année pas comme les autres.

Elimination prématurée des Lions au Ghana

A Tamale, Henri Kasperczak avait annoncé sa démission suite à la défaite (3-1) des Lions de la Téranga face à l’Angola, en match disputé pour le compte de la deuxième journée du Groupe B de la phase finale de la 26ème Coupe d’Afrique des Nations (CAN- 2008) de football. L’équipe sénégalaise, qui avait théoriquement une petite chance de se qualifier pour le deuxième tour, sera dirigée dans son prochain match contre l’Afrique du Sud, par Lamine Ndiaye, à qui Henri Kasperzack a laissé le banc. Au terme de la seconde journée du groupe, les Lions de la Téranga étaient à la dernière place du Groupe B, derrière respectivement l’Angola, la Tunisie et l’Afrique du Sud.

La démission de la Fédération sénégalaise de football

Le Président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Mbaye Ndoye, qui a finalement jeté l’éponge à l’issue d’une réunion du Comité directeur, avait évoqué comme motif de son départ, la rupture de la confiance et le manque de loyauté entre lui et certains membres de la structure qu’il dirige. Son départ a en effet été exigé par des membres de la Fédération, après l’élimination prématurée de l’équipe nationale de football du Sénégal de la Can 2008, au Ghana. Il s'y ajoute que des perturbations avaient été constatées depuis deux ans dans l'organisation des championnats de première et deuxième division au Sénégal. Soulignons que cette crise a engendré, entre autres, la perturbation du championnat national de football de première et deuxième division ; et cela, depuis deux ans que dure la dissidence de certains clubs dont les dirigeants sont regroupés au sein du Cadre de concertation des présidents de clubs (Ccpc). Ces derniers ont contesté la gestion du bureau fédéral, en lui reprochant son incapacité à gérer les fonds qui lui sont alloués au profit du football. Entretemps, le Cnf est mis en orbite avec à sa tête Mamadou Diagna Ndiaye, sous l’aval de la Fifa et de la Caf. La nouvelle structure a pour mission de « rétablir un championnat, unifier le mouvement sportif, poser les actes pour un bon football, aller vers une structure régulière ».

Elimination du Sénégal à la Can – Mondial 2010

La déception a été grande du côté du douzième Gaïndé lors de l’élimination des Lions en route vers les éliminatoires combinées Can/Mondial 2010. Les supporters mécontents du résultat contre la Gambie (1-1) ont saccagé le stade Lss et le siège de la fédération sénégalaise de football. Pourtant, le coach Lamine Ndiaye avait fait appel aux meilleurs joueurs sénégalais évoluant dans l’hexagone. D’ailleurs, ce choix avait irrité plus d’un avec notamment l’absence remarquée de Mamadou Niang qui faisait les beaux jours de l’Om son club, sans compter Souleymane Diawara avec Bordeaux. Malheureusement, sous l’influence de certains joueurs, Lamine Ndiaye avait décidé de se passer des services des deux joueurs. Le résultat est connu, les Lions seront éliminés, et ne participeront pas aux compétitions de la Can, encore moins à celles du Mondial 2010 prévu en Afrique du Sud. Cette disqualification met aussi un terme à une génération dorée, pétrie de qualités. Celle-ci a valu au Sénégal de faire un parcours historique lors de la Coupe du monde 2002 mais aussi de jouer une finale d’une Can au Mali. La relève est-elle assurée ? En tout cas, une chose reste sûre, les Lions locaux sauvent le Sénégal d’une saison morte. Les poulains de Joseph Koto ont réussi la prouesse de se qualifier pour le premier Championnat d’Afrique des nations (Chan) initié par la Caf. Pourtant, la querelle née entre le Cnf et le ministère des Sports a failli gâcher la fête. Bacar Dia ne voulant pas financer les dépenses occasionnées par l’équipe locale… Malheureusement, cette dernière a eu raison sur lui, et participera à la première édition du Chan qui se déroulera en Côte d’Ivoire. Et d’ores et déjà, le Cnf compte mettre tous les moyens possibles à la disposition des joueurs locaux, afin de les mettre dans les conditions idoines pour jouer pleinement leur partition en Cote d’Ivoire.

Lutte : Des cachets records dans l’arène

L’année 2007- 2008 a quelque chose de particulier dans le monde du sport et plus précisément au sein de l’arène sénégalaise, car pour la première fois dans l’histoire de la lutte sénégalaise, deux lutteurs ont empoché une mise de 200 millions. Un cachet record pour le monde de la lutte qui peut désormais se targuer au niveau local de rivaliser avec la première discipline sportive du pays : le football. 

Considéré naguère comme des voyous, des bandits pour ne pas dire des moins que rien dans la société, le lutteur est devenu peu à peu un exemple pour la jeune génération qui aspire à non seulement satisfaire leurs besoins et ceux de leurs parents, mais aussi pour devenir des hommes respectables et respectés dans une société où le matérialisme prime sur les relations humaines. Pour la première fois dans l’histoire de la lutte sénégalaise, un cachet de lutteurs a atteint des sommets jamais égalés. En effet, l’arène sénégalaise avait pris date avec la grande affiche qui a opposé Yakhya Diop Yékini de l’écurie Ndakarou à Balla Bèye n°2 de l’écurie Haal Pulaar. Un combat inscrit au box-office et décroché par Luc Nicolaï a fait exploser les bourses de l’arène, en mettant sur la table un cachet de 200 millions pour les deux lutteurs. Ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de l’arène. En entendant certainement ces sommes colossales dans l’arène, les anciens lutteurs aujourd’hui disparus n’en croiraient pas leurs yeux, tellement à leur époque, ces chiffres étaient effarants. Si la lutte est devenue aujourd’hui une industrie, les promoteurs ont certes joué leur partition, mais force est de reconnaître sans l’implication des sponsors, la lutte n’aurait pas gravi une avancée aussi significative. La lutte est devenue aujourd’hui pour les sociétés et autres entreprises un véritable support, voire une vitrine pour vendre leurs produits.

Yékini est-il indéracinable ?

Il est devenu le « Roi » incontesté de l’arène sénégalaise pour avoir fait le vide autour de lui. Depuis son irruption dans l’arène en 97, Yékini a remporté victoire sur victoire, jusqu’à obtenir aujourd’hui les galons incontestés et très enviés de « Roi ». Lutteur accompli, mûr, le natif de Bassoul n’a pas encore exploité toutes ses potentialités. Très concentré dans ses duels, son mérite est d’avoir préserver son invincibilité dans l’environnement Dakarois réputé hostile au lutteur issu de la lutte sans frappe. De jeunes lutteurs issus de ce milieu continuent de faire les frais d’un dur apprentissage. Avec 17 combats dont 16 victoires contre 1 match nul, Yékini constitue sans reproche le meilleur de sa génération pour avoir affronté avec succés Kadd Gui, Lac de Guiers, Baye Fall, Pouye 2, Mbaye Diouf, Mouhamed Ndao Tyson, Baboye (trois fois) Bombardier (deux fois)…L’histoire de la lutte retiendra son nom, pour avoir battu tous les lutteurs de sa génération. Il aura marqué de sa présence l’année 2008, alors même que certains amateurs au vu du cachet élevé de l’enfant de Bassoul croyait en une année blanche. Aujourd’hui, il tend la main à la nouvelle génération pour leur donner la possibilité de se frotter avec lui. Mais avertit-il, son futur vainqueur devra détenir beaucoup de tours dans sa besace.

De jeunes loups se sont illustrés…

Hormis le téméraire Balla Bèye 2, qui s’est aussi illustré lors de cette année finissante, pour avoir obtenu trois combats durant l’année, de jeunes loups aux dents longues ont aussi commencé à prendre leurs repères au sein de l’arène. C’est le cas notamment de Modou Lô de l’écurie Rock Energie, Balla Gaye 2 école de lutte Balla Gaye, Lac de Guiers 2 du Walo… Le pensionnaire de l’écurie Rock Energie a remporté haut la main le championnat de lutte avec frappe initié l’année derniére par Gaston Mbengue. Ces belles victoires ont augmenté sa valeur marchande dans la bourse de l’arène. Doté d’une force de frappe terrible ajoutée à une dose de technicité, Modou Lô constitue une terreur pour sa génération. Et déjà certains amateurs de lutte souhaitent sa confrontation avec le fils de Double Less qui aspire à monter d’un cran. Balla Gaye 2 a aussi fini de faire le vide autour de lui en ce qui concerne sa génération. Même s’il souhaite affronter les poids lourds, Balla Gaye 2 a encore du chemin à faire pour réaliser son rêve : devenir « Roi » des arènes. Réussira t-il son passage de grade face à Eumeu Sène, la semaine prochaine ? Pour sa part, Lac de Guiers 2 a subi une année blanche lors de celle écoulée. En effet, sorti vainqueur du premier Claf organisé par Gaston productions, certains de ses pairs craignaient la dimension mystique du lutteur que beaucoup disent invincible lors de ses confrontations. Pour l’année en cours, Moustapha Guèye le Tigre de Fass, en fin de carrière, a accepté d’en découdre avec le pensionnaire de l’écurie Walo.

Natation : Malick Fall des bras en Or

La 9 e édition du championnat d’Afrique qui s’est déroulé à Johannesburg, a permis à Malick Fall de survoler les épreuves du 50 et 100 mètres Brasse. Prenant ainsi sa revanche sur son principal challenger le Sud-Africain Moeketsane Thabang, qui l’avait battu à Dakar lors des huitièmes championnats d’Afrique en terre sénégalaise.

Boxe : Mouhamadou Ali Ndiaye, un champion du monde qui en veut

Il a fallu près d’un siècle au Sénégal, pour avoir un autre Sénégalais devenir champion du monde de boxe. Ce jeune, qui en veut, ne souhaite que suivre son aîné, Battling Siky, plus connu sous le nom de Louis Mbarrick Fall. Fort de ce constat, Bacar Dia veut relancer la discipline, en instaurant les « vendredi de boxe ».



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