L’euphorie qui a suivi le sacre des Lions du Sénégal à la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN), a créé un effet d’entrainement dans certaines écoles de football prises d’assaut par des jeunes désireux de ’’ouvrir la voie dans cette discipline, où la passion sportive se marrie bien avec la perspective d’une bonne réussite financière.
Sous le froid glaçant de Golf-Sud, un quartier coincé entre le Technopole et l’Océan Atlantique, Badou, entraineur du Racing Club de Golf, attend l’arrivée de ses protégés, adossé à l’un des poteaux d’un camp d’un terrain de football.
De part et d’autre du terrain, des plots aux couleurs du drapeau national sont dressés pour des ateliers, pendant que de petits groupes se forment autour de chaque ballon.
A Golf-Sud, tous les dimanches, des dizaines de jeunes de 10 à 18 ans se retrouvent sur ce terrain de football, pour une séance d’entrainement.
Le sacre des Lions à la Can 2021 semble avoir en effet suscité un fort engouement pour le football, en stimulant des vocations chez les de jeunes.
Aussi Badou voit-il de plus en plus de jeunes du quartier venir auprès de lui pour s’inscrire, dans l’espoir de concrétiser un jour leur rêve d’atteindre le haut niveau.
Debout sur la ligne de but, le technicien scrute attentivement la prestation de ses élèves et appelle au rassemblement pour donner de nouvelles consignes.
’’J’ai vu certains venir au lendemain de la victoire des Lions avec de nouvelles chaussures’’, raconte le technicien de 35 ans, habillé d’un pullover rouge. Il explique que le sacre de l’équipe nationale a galvanisé les jeunes qui, de plus en plus, se passionnent pour le football, au grand bonheur de son école qui enregistre davantage de nouveaux pensionnaires.
’’J’ai créé cette école de football en 2018, à la suite d’un tournoi organisé ici au profit des ASC [association sportive et culturelle] de la commune. Ce fut un challenge pour moi d’encadrer et de faire éclore des talents jeunes dans le quartier’’, se remémore Badou.
Il souligne que le football est devenu aujourd’hui un ’’centre d’intérêt’’ pour beaucoup de parents.
Moussa Sylla, habillé d’un maillot de l’équipe nationale du Sénégal, s’est découvert une nouvelle passion.
’’Je veux devenir comme Sadio Mané. Ils [les Lions] ont pris la coupe", lance-t-il, le regard figé sur ses amis qui s’entrainent sur un terrain, guettant impatiemment l’appel du coach pour son entrée en jeu.
Assis sur une chaise pliante devant sa maison, en face du terrain, Pape Ndiaye, la cinquantaine, compte son fils aîné de 15 ans parmi les pensionnaires de cette école de football. Depuis qu’il s’est inscrit il y a deux ans, il participe, chaque dimanche, aux entrainements.
Encouragé par cette expérience, il a décidé d’inscrire le petit frère de celui-ci dans une école de football.
’’J’ai décidé d’inscrire mon deuxième fils dans cette école, juste après la CAN [Coupe d’Afrique des nations]. C’est un élève et je suis prêt à l’accompagner dans cette aventure’’, explique-t-il.
Aux HLM Grand-Yoff, un autre quartier populaire de Dakar situé non loin de l’échangeur dit de l’Emergence, deux terrains de football longent l’autoroute Seydina-Limamoulaye.
Ici, les écoles de football se succèdent tour à tour sur l’aire de jeu, selon un temps de jeu qui leur est imparti.
Sous un air frisquet comme c’est le cas depuis quelques jours à Dakar, Mamadou, un ancien joueur d’une ASC dakaroise, aujourd’hui âgé de 45 ans, arrive avec un sac à ballons.
Accompagné d’une trentaine de jeunes, il ne dispose que d’une heure avant de céder la place à une groupe de jeunes d’une autre école.
A l’image de Badou, il a lui aussi vu l’effectif de ses protégés considérablement augmenter, depuis le sacre des Lions au Cameroun.
’’J’ai reçu une dizaine de demandes d’adhésion. Certains sont venus tout seuls, d’autres à la demande de leurs parents’’, confie-t-il.
Il déclare qu’il n’avait "jamais cru qu’un jour, il y aurait autant d’intérêt" pour son école de football, lui qui assure donner tout son temps au football.
Sous le froid glaçant de Golf-Sud, un quartier coincé entre le Technopole et l’Océan Atlantique, Badou, entraineur du Racing Club de Golf, attend l’arrivée de ses protégés, adossé à l’un des poteaux d’un camp d’un terrain de football.
De part et d’autre du terrain, des plots aux couleurs du drapeau national sont dressés pour des ateliers, pendant que de petits groupes se forment autour de chaque ballon.
A Golf-Sud, tous les dimanches, des dizaines de jeunes de 10 à 18 ans se retrouvent sur ce terrain de football, pour une séance d’entrainement.
Le sacre des Lions à la Can 2021 semble avoir en effet suscité un fort engouement pour le football, en stimulant des vocations chez les de jeunes.
Aussi Badou voit-il de plus en plus de jeunes du quartier venir auprès de lui pour s’inscrire, dans l’espoir de concrétiser un jour leur rêve d’atteindre le haut niveau.
Debout sur la ligne de but, le technicien scrute attentivement la prestation de ses élèves et appelle au rassemblement pour donner de nouvelles consignes.
’’J’ai vu certains venir au lendemain de la victoire des Lions avec de nouvelles chaussures’’, raconte le technicien de 35 ans, habillé d’un pullover rouge. Il explique que le sacre de l’équipe nationale a galvanisé les jeunes qui, de plus en plus, se passionnent pour le football, au grand bonheur de son école qui enregistre davantage de nouveaux pensionnaires.
’’J’ai créé cette école de football en 2018, à la suite d’un tournoi organisé ici au profit des ASC [association sportive et culturelle] de la commune. Ce fut un challenge pour moi d’encadrer et de faire éclore des talents jeunes dans le quartier’’, se remémore Badou.
Il souligne que le football est devenu aujourd’hui un ’’centre d’intérêt’’ pour beaucoup de parents.
Moussa Sylla, habillé d’un maillot de l’équipe nationale du Sénégal, s’est découvert une nouvelle passion.
’’Je veux devenir comme Sadio Mané. Ils [les Lions] ont pris la coupe", lance-t-il, le regard figé sur ses amis qui s’entrainent sur un terrain, guettant impatiemment l’appel du coach pour son entrée en jeu.
Assis sur une chaise pliante devant sa maison, en face du terrain, Pape Ndiaye, la cinquantaine, compte son fils aîné de 15 ans parmi les pensionnaires de cette école de football. Depuis qu’il s’est inscrit il y a deux ans, il participe, chaque dimanche, aux entrainements.
Encouragé par cette expérience, il a décidé d’inscrire le petit frère de celui-ci dans une école de football.
’’J’ai décidé d’inscrire mon deuxième fils dans cette école, juste après la CAN [Coupe d’Afrique des nations]. C’est un élève et je suis prêt à l’accompagner dans cette aventure’’, explique-t-il.
Aux HLM Grand-Yoff, un autre quartier populaire de Dakar situé non loin de l’échangeur dit de l’Emergence, deux terrains de football longent l’autoroute Seydina-Limamoulaye.
Ici, les écoles de football se succèdent tour à tour sur l’aire de jeu, selon un temps de jeu qui leur est imparti.
Sous un air frisquet comme c’est le cas depuis quelques jours à Dakar, Mamadou, un ancien joueur d’une ASC dakaroise, aujourd’hui âgé de 45 ans, arrive avec un sac à ballons.
Accompagné d’une trentaine de jeunes, il ne dispose que d’une heure avant de céder la place à une groupe de jeunes d’une autre école.
A l’image de Badou, il a lui aussi vu l’effectif de ses protégés considérablement augmenter, depuis le sacre des Lions au Cameroun.
’’J’ai reçu une dizaine de demandes d’adhésion. Certains sont venus tout seuls, d’autres à la demande de leurs parents’’, confie-t-il.
Il déclare qu’il n’avait "jamais cru qu’un jour, il y aurait autant d’intérêt" pour son école de football, lui qui assure donner tout son temps au football.
5 Commentaires
Thieuy
En Mars, 2022 (07:01 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (07:52 AM)Thieuy
En Mars, 2022 (07:02 AM)En plus kesako ?
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