La Juventus s’est imposée dimanche soir sur la pelouse de l’AS Rome (1-2), et vire donc en tête du classement de Serie A, avec deux petits points d’avance sur l’Inter Milan d’Antonio Conte.
Au soir de la 19e journée de Serie A, marquant la mi-saison, le tenant du titre est donc le seul leader du championnat. Mise en difficulté par l’Inter Milan, et à un degré moindre la Lazio de Rome depuis l’entame de l’exercice en cours, la Vieille Dame a su trouver les ressources pour reprendre les rênes. Et profiter au passage du faux pas des Nerazzurri la veille, à domicile contre l’Atalanta Bergame (1-1). Pour cela, la troupe menée par Maurizio Sarri est allée l’emporter à Rome, face à la Louve (1-2).
Tout s’est joué en début de match pour les Bianconeri, puisqu’ils menaient de deux buts après seulement dix minutes de jeu. Rapidement, Merih Demiral avait débloqué la situation à la réception d’un coup de pied arrêté frappé par Paulo Dybala (0-1, 3e), puis c’est Cristiano Ronaldo qui avait encore frappé, cette fois sur penalty (0-2, 10e), consécutivement à une relance peu inspirée de Pau Lopez sur Jordan Veretout à l’entrée de sa surface. Avec une telle entame, la soirée semblait s’inscrire sous les meilleurs auspices pour la Juve.
Grosse inquiétude pour Demiral ?
Mais tout n’a pas été parfait, loin de là, concernant les visiteurs, qui se présentaient notamment avec Blaise Matuidi et Adrien Rabiot de nouveau titularisés. Une première mauvaise nouvelle est tombée à la 19e minute, lorsque le premier buteur a été contraint de sortir sur blessure. Merih Demiral, titulaire en puissance depuis quelques semaines, s’est vraisemblablement blessé à un genou et à permis à Matthijs de Ligt de sortir du banc. Puis, progressivement, le ballon est abandonné à la Roma, de plus en plus entreprenante malgré la sortie, prématurée également, de Nicolo Zaniolo (34e).
Le deuxième acte sera la confirmation globale de la domination romaine, face à une Juventus toujours très menaçante en phase de contre, en témoigne ce but refusé pour hors-jeu à Gonzalo Higuain. Diego Perotti réduit l’écart sur penalty (1-2, 64e), faisant trembler les tifosi piémontais. Mais Wojciech Szczesny veille au grain, quand les attaquants adverses ne manquent pas le cadre. La récompense est purement comptable pour la Juventus, qui quitte la position du chasseur pour reprendre le rôle de proie qu’elle connaît bien mieux.
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