
L’international sénégalais de football Henri Camara, surnommé le «lapin flingueur» pour son insolente réussite devant le but, semble être tombé amoureux de celui qui porte désormais son numéro 7 fétiche en équipe nationale, Moussa Konaté. Dans un entretien avec "l’Observateur", l’attaquant le plus prolixe du football sénégalais (85 buts en équipe nationale) et le plus capés (98 sélections) n’a pas tari d’éloges pour le buteur du Maccabi Tel-Aviv et des «Lions» Olympiques, auteur de trois réalisations en deux journées du Tournoi de football des JO 2012.
«En plus d’être rapide, il marque des buts. Quand je le vois porter le numéro 7, il me rappelle de très bons souvenirs ; quand j’étais au summum de mon art en Equipe nationale. C’est un joueur que je suis avec intérêt, depuis un bon moment et je suis fier de lui», confesse l’ancien feu-follet du Jaraaf de Dakar. «Tout le monde doit l’aider à être plus performant, il peut beaucoup apporter», conseil Camara. Quand à la similitude dans leur jeu, Henri avoue que «nous avons le même style de jeu ; en plus, comme je le faisais, il est capable d’évoluer sur les côtés comme dans l’axe. C’est très rare et c’est le profil de joueurs que tous les clubs anglais recherchent. S’il continue sur cette lancée, il a de réelles chances d’évoluer en Angleterre. Franchement, quand il jouer, surtout avec le numéro 7, je me vois en lui. C’est un joueur à encourager et à protéger. Il ne faut surtout pas lui mettre la pression».
Selon le joueur, passé par Strasbourg, Sedan (France), Neuchâtel (Suisse), Southampton, Wigan (Angleterre), Celtic (Ecosse) etc., pour un meilleure épanouissement de celui qui semble être son «héritier» sur le front de l’attaque des «Lions», il faut simplement le repositionner. «Je l’ai vu jouer en Equipe nationale sur les côtés mais, à mon avis, il est plus utile dans l’axe. C’est un buteur né ! Sur les côtés, il n’avait pas été si décisif, mais lors de ses deux derniers matchs, , où il a été dans l’axe, il a été à la fois performant et décisif. C’est un autre trait de ressemblance avec moi : j’étais plus fort dans l’axe». Placé dans l’axe, Konaté fera le reste, car Henri Camara est persuadé que «c’est un attaquant complet, il sait marquer de la tête et des pieds ; c’est actuellement notre arme fatale. Si l’on doit gagner les JO, ça doit passer par lui, parce qu’il déjà est en confiance, et une équipe ne demande que ça».
Un conseil à Moussa Konaté ? «J’attends de le voir, mais la première chose à lui demander, ce sera de ne jamais avoir la grosse tête, de toujours garder la tête sur les épaules. Heureusement, c’est un garçon très simple, très correct. Il doit continuer ainsi. Je jour que j’en aurai l’occasion, je lui donnerai mes conseils, et je ne ferai que rendre la monnaie de la pièce», indique le bourreau de la Suisse lors du 8e de finale du Mondial 2002 (doublé de Camara). «Quand je suis venu en Equipe nationale, témoigne-t-il avec humilité, on m’a épaulé. Aujourd’hui, c’est mon tour de donner des conseils aux jeunes qui en ont besoin. J’essaye autant que possible d’aider les jeunes à progresser, ici ou ailleurs».
Pourquoi l’attirance pour ce n°7 ? Cache-t-il un secret particulier pour être ainsi celui des goaleadors ? «Moussa, je sais qu’il aime le numéro 7 et je pense que tout joueur qui le porte doit marquer des buts, parce que celui qui le portait ne cessait d’en mettre (rires). Le secret, c’est une chance que j’ai léguée aux générations futures...». Non, Henri ne fait que plaisanter, comme l’éternel chambreur qu’il est. «Moussa, comme je le dis, est un buteur né. Il a toujours marqué des buts. J’ai connu moi aussi cette réussite devant les buts très tôt», fait-il remarquer. Et les souvenirs se réveillent dans la tête de "Boy Karack" (Karack : son quartier dans les Sicap dakaroises). «Mes débuts étaient plus difficiles. J’avais déjà trouvé un groupe en place. A l’époque, il y avait Salif Keita et Moussa Ndiaye comme titulaires. Je n’avais que 21 ans. Mon premier match, contre le mali, j’ai marqué alors que j’étais remplaçant. Pour le deuxième match, Salif était blessé, j’ai été titularisé et j’ai marqué contre le Burkina Faso. Ça a été le déclic», se souvient-il, nostalgique...
Parlant de l’équipe olympique, est formel : «Cette équipe peut aller loin. Elle peut battre n’importe quel adversaire». Aussi, est-il persuadé qu’«on doit profiter de ces moments pour bâtir avec ces jeunes une grande équipe». Car sa conviction, c’est que «le staff technique est sur la bonne voie». Oubliant le sélectionneur titulaire (Karim Séga Diouf), Henri Camara couvre de lauriers son ancien capitaine en Sélection : «C’est le lieu de féliciter Aliou Cissé (ndlr : sélectionneur adjoint). C’est un bosseur».
14 Commentaires
Oooooooooops
En Juillet, 2012 (12:12 PM)Dkdk
En Juillet, 2012 (12:13 PM)Djibril
En Juillet, 2012 (12:15 PM)Mdr
En Juillet, 2012 (12:23 PM)Bonne journée à tout le monde.
L'uniique
En Juillet, 2012 (12:25 PM)Solo
En Juillet, 2012 (12:44 PM)Mmoooo !
En Juillet, 2012 (12:52 PM)Love Senegal
En Juillet, 2012 (13:04 PM)Merci
En Juillet, 2012 (13:45 PM)salam!!!!
Patriote
En Juillet, 2012 (13:55 PM)Amsse
En Juillet, 2012 (15:17 PM)Erreur
En Juillet, 2012 (16:11 PM)Mawade Wade
En Juillet, 2012 (20:21 PM)Moussa Konate est 3 fois plus technique que Henry
Henry est 2 fois plus rapide que Konate
par compte on peut comparaitre Diouf de 2002 a Sadio Mane de 2012
Henri Kagnarat
En Juillet, 2012 (22:10 PM)Participer à la Discussion